Ottawa – Selon les prévisions sur le marché du travail publiées aujourd’hui par ConstruForce Canada, l’emploi dans le secteur de la construction et de l’entretien de l’Alberta a augmenté en 2018 pour la première fois depuis 2015, ce qui a annoncé le retour à une croissance modérée de l’emploi qui, combinée aux départs à la retraite, pourrait entraîner une pénurie de main-d’œuvre de 21 100 travailleurs d’ici la fin de 2028.
Selon les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2019-2028 de ConstruForce Canada, les besoins en main-d’œuvre des secteurs résidentiel et non résidentiel demeureront à peu près inchangés à court terme, mais à mesure que l’activité augmentera après 2021, le secteur devrait croître de 11 % d’ici 2028. La mise en service de l’exploitation minière et du traitement des sables bitumineux de Fort Hills a représenté un virage de l’expansion à grande échelle des sables bitumineux vers des activités d’entretien et de réinvestissement de maintien. Les efforts de diversification de l’économie provinciale aideront à élargir le marché de la construction en mettant l’accent sur la construction d’immeubles industriels et institutionnels ainsi que sur la modernisation et l’agrandissement des infrastructures.
« D’importants investissements en transport collectif et en infrastructures visant les routes et les autoroutes feront augmenter les besoins en main-d’œuvre dans le secteur non résidentiel jusqu’en 2028 », déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada.
Beaucoup d’initiatives à court terme, comme les projets de système léger sur rail d’Edmonton et de Calgary, les travaux de modernisation de la route Yellowhead Trail et le projet du boulevard périphérique de Calgary, devraient dominer l’emploi dans le secteur non résidentiel au cours des prochaines années. Entre 2018 et 2028, le secteur devra embaucher 12 900 travailleurs compte tenu de l’augmentation de l’activité de construction non résidentielle. Pendant cette période, le secteur résidentiel ralentira à court terme, puis affichera une croissance modérée et ajoutera 5 800 travailleurs d’ici 2028. La hausse prévue des besoins dans les deux secteurs ajoutera un peu plus de 18 700 nouveaux travailleurs à la population active de l’Alberta d’ici 2028.
Par ailleurs, la hausse des besoins pour les travaux liés à l’entretien et à la fermeture d’usines dans le secteur de l’exploitation des sables bitumineux aggravera les difficultés sur le plan de la population active dans la province. Ces projets attirent de nombreux travailleurs de métiers précis pendant de très courtes périodes. Pour beaucoup des métiers spécialisés requis, le nombre de travailleurs est limité, de sorte que l’accumulation de ces projets peut entraîner de graves pénuries de main-d’œuvre. Le dernier sommet a été atteint au printemps 2018, et les premiers signes indiquent que la prochaine période de pointe pour les travaux liés à l’entretien et à la fermeture d’usines pourrait avoir lieu en 2020 ou 2021. L’Alberta fera alors probablement face à des difficultés de recrutement, car elle se trouvera en concurrence avec d’autres provinces pour attirer des travailleurs hautement spécialisés, particulièrement l’Ontario et la Colombie-Britannique, où de grands projets d’immobilisations chercheront à attirer des travailleurs possédant les mêmes compétences.
Comme ailleurs au Canada, les taux élevés de départs à la retraite dans le secteur seront le facteur le plus important quant à l’offre de main-d’œuvre : en effet, le secteur de la construction et de l’entretien de l’Alberta devrait perdre quelque 40 800 travailleurs en raison de départs à la retraite pendant les dix prochaines années.
« L’Alberta devrait être en tête au chapitre de la croissance démographique au pays, en grande partie grâce à la migration intérieure pendant la période d’expansion du secteur des ressources naturelles, ce qui la placera en meilleure position que les autres provinces sur le plan de la population active potentielle », poursuit M. Ferreira.
Ainsi, le secteur pourrait attirer plus de 38 400 nouveaux venus provenant de la population locale de 30 ans ou moins, mais compte tenu d’une demande accrue d’un peu plus de 18 700 nouveaux travailleurs, il restera tout de même un écart d’environ 21 100 travailleurs que le secteur devra recruter, former et maintenir en poste.
Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Au cours des cinq dernières années, plus de 77 000 apprentis se sont inscrits dans les 15 plus grands programmes du secteur de la construction de l’Alberta, et 35 000 personnes ont terminé leur formation pendant cette période. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage sera nécessaire pour s’assurer d’avoir un nombre suffisant de travailleurs de métier compétents afin de maintenir une population active qualifiée à long terme.
Pour constituer une main-d’œuvre durable, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Canadiens autochtones et les nouveaux Canadiens.
En 2018, les femmes occupant un emploi en Alberta représentaient 46 % de la population active totale de la province. Dans le secteur albertain de la construction et de l’entretien cependant, les femmes ne constituaient que 15 % de la population active, et elles ne représentaient que 4,6 % des travailleurs participant directement aux projets de construction. De la même façon, les Canadiens autochtones représentaient un faible pourcentage de la population active du secteur de la construction, soit un peu plus de 6,4 % du total. La hausse du taux de participation de ces deux groupes aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.
La population active du secteur de la construction de l’Alberta est formée d’environ 17 % de nouveaux Canadiens. Pendant la prochaine décennie, la province devrait accueillir 33 200 nouveaux arrivants en moyenne chaque année, de sorte que la population immigrée sera une importante source future de travailleurs potentiels pour le secteur de la construction et de l’entretien de la province.
ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.
Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 222.
Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :
Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.
Ottawa – Selon les prévisions sur le marché du travail publiées aujourd’hui par ConstruForce Canada, l’emploi dans le secteur canadien de la construction et de l’entretien changera peu au cours de la prochaine décennie, augmentant d’environ 44 100 travailleurs (une hausse de 4 %). Toutefois, en raison du départ à la retraite prévu de plus de 261 000 personnes, le secteur devra recruter 300 200 travailleurs supplémentaires d’ici 2028.
Selon les prévisions du rapport national Regard prospectif – Construction et maintenance 2019-2028 de ConstruForce Canada, l’emploi en construction au Canada augmentera modérément jusqu’en 2020, car les besoins associés à de grands projets d’énergie, de transport collectif et d’autres infrastructures augmenteront jusqu’à l’atteinte d’un sommet à court terme et compenseront l’affaiblissement continu au chapitre des mises en chantier. Pour la première fois depuis 2009, les besoins en main-d’œuvre devraient diminuer après 2021, une fois que seront satisfaits les besoins de pointe en main-d’œuvre liés aux projets. Un ralentissement de la croissance démographique limitera l’expansion du secteur de la construction à l’échelle nationale pendant la deuxième moitié de la période de prévision 2019-2028, mais une période de croissance modérée devrait suivre dans la plupart des provinces jusqu’en 2028.
« La Colombie-Britannique devrait se classer en tête sur le plan de la croissance dans le secteur de la construction au Canada, stimulée par le démarrage d’un terminal de gaz naturel liquéfié et par des projets de construction dans les secteurs du transport et des infrastructures, déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. De son côté, l’Ontario continue de faire face à des niveaux records d’activité de construction et à des difficultés de recrutement. Cependant, les besoins en main-d’œuvre devraient atteindre un plateau ou diminuer dans la majorité des autres provinces. »
Le Manitoba et la plupart des provinces de l’Atlantique, à l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard, verront probablement la demande diminuer et les niveaux d’emploi demeureront plus bas pendant la décennie, plus particulièrement à Terre-Neuve-et-Labrador, où plusieurs projets prendront fin. L’Alberta et la Saskatchewan devraient connaître des baisses modérées, puis afficher une reprise à plus long terme, compte tenu de la nouvelle demande à la hausse dans le secteur de l’habitation et du début prévu de nouveaux projets. Parallèlement, la demande au Québec se maintiendra aux sommets récents grâce aux besoins liés aux grands projets.
Les besoins en main-d’œuvre dans le secteur non résidentiel devraient dépasser la demande dans le secteur résidentiel au cours des dix prochaines années.
Une croissance démographique plus lente et les défis liés à l’abordabilité feront diminuer la demande de construction de nouvelles habitations jusqu’en 2023, ce qui pourrait inciter 11 400 travailleurs à quitter le secteur. L’activité dans le secteur résidentiel reprendra par la suite, puisque l’emploi dans ce secteur augmentera de 2024 à 2028. L’emploi total dans le secteur résidentiel devrait augmenter de 8 400 emplois pendant la prochaine décennie, ce qui représente une faible hausse de 2 % par rapport aux niveaux de 2018, car l’emploi lié à la construction de nouvelles habitations sera absorbé par les travaux de rénovation et d’entretien.
À la fin de la décennie, l’emploi dans le secteur non résidentiel aura augmenté de 35 700 emplois – ce qui représente une hausse globale de 6 % – et les légères baisses dans la construction d’ouvrages de génie civil seront compensées par les gains au chapitre des travaux d’entretien et de la construction d’immeubles industriels, commerciaux et institutionnels (ICI).
Les départs à la retraite seront un facteur important sur le plan de la main-d’œuvre à l’échelle nationale pendant la prochaine décennie. Le secteur de la construction canadien devra faire face au départ à la retraite de plus de 261 000 travailleurs, soit 22 % de la population active actuelle. Compte tenu des tendances antérieures, le secteur devra recruter quelque 221 300 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins. L’arrivée attendue de jeunes travailleurs dépendra en grande partie de la capacité du secteur de susciter leur intérêt continu à l’égard des métiers.
Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage sera nécessaire pour s’assurer d’avoir un nombre suffisant de travailleurs de métier compétents afin de maintenir une population active qualifiée à long terme.
Pour constituer une main-d’œuvre durable, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Canadiens autochtones et les nouveaux Canadiens.
En 2018, les femmes ne constituaient que 13 % de la population active du secteur de la construction et de l’entretien, et elles ne représentaient que 3,8 % des travailleurs participant directement aux projets de construction. Cependant, les femmes occupant un emploi représentaient 48 % de la population active totale du pays.
De la même façon, les Canadiens autochtones représentaient un faible pourcentage de la population active du secteur de la construction, soit un peu plus de 4,9 % du total. La hausse du taux de participation de ces deux groupes aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.
Pendant la prochaine décennie, le Canada cherchera à accueillir 300 000 nouveaux arrivants en moyenne chaque année, de sorte que la population immigrée sera une importante source future de travailleurs potentiels. Les nouveaux Canadiens représentent actuellement 18 % de la population active globale du secteur de la construction au pays.
« Maintenir la capacité de répondre aux besoins en main-d’œuvre de la construction exigera des efforts concertés pour recruter, former et maintenir en poste des jeunes travailleurs, malgré un contexte de croissance plus lente, poursuit M. Ferreira. Même si le plein potentiel de mobilité interprovinciale se concrétise, le secteur devra probablement intensifier ses efforts pour recruter de nouveaux travailleurs provenant de sources locales ou d’autres secteurs, en plus de cibler les nouveaux immigrants, afin de satisfaire ses besoins à long terme. »
ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.
Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 222.
Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.
Ottawa – Selon les dernières prévisions sur le marché du travail publiées par ConstruForce Canada aujourd’hui, le marché du travail du secteur de la construction et de l’entretien de la Colombie-Britannique a déjà subi des pénuries et nécessitera au moins 14 600 travailleurs supplémentaires lorsque l’activité atteindra un sommet en 2021. Or, même si les besoins en main-d’œuvre diminueront quelque peu jusqu’en 2028, la robustesse prévue du marché de la construction et les nombreux départs à la retraite feront en sorte que la province devra renforcer ses efforts de recrutement pour suivre le rythme de la demande.
Selon les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2019-2028 de ConstruForce Canada, l’activité du secteur de la construction et de l’entretien de la Colombie-Britannique reposera principalement sur les projets non résidentiels. Le secteur résidentiel aura tout de même besoin de travailleurs, car l’activité de rénovation est en hausse malgré la baisse de la construction de nouvelles habitations.
« La province a déjà de la difficulté à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre, déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Il sera essentiel de gérer le recrutement, la formation et la mobilité des travailleurs pour satisfaire les besoins prévus dans le secteur de la construction de la Colombie-Britannique pendant les dix prochaines années. »
L’accumulation de grands projets simultanés, dont celui des installations de LNG Canada, les travaux continus au site C de BC Hydro, le gazoduc Coastal GasLink de TransCanada, la quatrième phase de l’amélioration de l’autoroute 1 et plusieurs autres grands projets d’infrastructures publiques, fera croître les besoins en main-d’œuvre dans le secteur non résidentiel de 12 900 travailleurs d’ici 2021. Compte tenu de la nécessité d’attirer 1 700 travailleurs supplémentaires dans le secteur de la construction résidentielle, la province devra donc recruter 14 600 travailleurs additionnels pendant cette période.
La vallée du bas Fraser, une sous-région établie dans les prévisions provinciales, fait état d’une forte demande semblable qui sera le fruit de niveaux d’activité élevés tant dans le secteur résidentiel que non résidentiel. Parmi plusieurs grands projets diversifiés en construction non résidentielle qui devraient avoir lieu au cours des prochaines années, on retrouve le remplacement du pont Pattullo, l’agrandissement de l’aéroport de Vancouver, la ligne Millennium et le système léger sur rail de Surrey, l’hôpital St. Paul, l’agrandissement du terminal de conteneurs de l’administration portuaire Vancouver-Fraser, ainsi que plusieurs projets de pipelines.
S’il est vrai que la demande se maintiendra dans le secteur de la construction et de l’entretien de la province, les départs à la retraite seront également en hausse. Environ 44 200 travailleurs de la population active provinciale devraient prendre leur retraite pendant les dix prochaines années, dont 24 600 dans la vallée du bas Fraser. Compte tenu des tendances antérieures, le secteur devrait recruter quelque 36 500 nouveaux venus âgés 30 ans ou moins au sein de la population active de la province, dont 21 000 provenant de la vallée du bas Fraser.
Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Au cours des cinq dernières années, plus de 52 000 apprentis se sont inscrits dans les 15 plus grands programmes du secteur de la construction de la province, et 22 580 personnes ont terminé leur formation pendant cette période. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage sera nécessaire pour s’assurer d’avoir un nombre suffisant de travailleurs de métier compétents afin de maintenir une population active qualifiée à long terme.
Pour constituer une main-d’œuvre durable, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Canadiens autochtones et les nouveaux Canadiens.
En 2018, les femmes occupant un emploi en Colombie-Britannique représentaient 48 % de la population active totale de la province. Dans le secteur de la construction et de l’entretien de la province cependant, les femmes ne constituaient que 12 % de la population active, et elles ne représentaient que 3,8 % des travailleurs participant directement aux projets de construction. De la même façon, les Canadiens autochtones représentaient un faible pourcentage de la population active du secteur de la construction, soit un peu plus de 5,7 % du total. La hausse du taux de participation de ces deux groupes aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.
La main-d’œuvre de la construction de la Colombie-Britannique est formée d’environ 24 % de nouveaux Canadiens. Pendant la prochaine décennie, la province devrait accueillir 37 000 nouveaux arrivants en moyenne chaque année, de sorte que la population immigrée sera une importante source future de travailleurs potentiels pour le secteur de la construction et de l’entretien de la province.
ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.
Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 222.
Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :
Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.
Ottawa – Selon les prévisions sur le marché du travail publiées aujourd’hui par ConstruForce Canada, l’Île-du-Prince-Édouard se prépare pour la saison de construction la plus occupée de son histoire en 2019. Même si la pression sur la main-d’œuvre diminuera plus tard pendant la prochaine décennie, le secteur devra rester vigilant pour répondre à la demande.
La province traverse un boom de la construction dans un petit marché, stimulé par la croissance continue des mises en chantier résidentielles et par un sommet de l’investissement dans des projets de génie civil et de construction d’immeubles industriels, commerciaux et institutionnels (ICI).
Selon les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2019-2028 de ConstruForce Canada, une croissance démographique constante axée sur l’immigration maintiendra la demande de construction de nouvelles habitations et d’installations des services publics au cours de la prochaine décennie et ajoutera 600 emplois d’ici 2022, soit une hausse de 13 % sur quatre ans. Pendant la deuxième moitié de la décennie, un ralentissement de la demande d’habitations et des niveaux plus faibles d’investissement dans des projets de génie civil et de construction d’immeubles ICI devraient entraîner une diminution modérée de l’emploi dans le secteur de la construction de la province.
« Afin de répondre aux besoins du marché du travail, il faut que le secteur et les établissements de formation soient en mesure d’accroître rapidement leur capacité de recrutement et de formation, déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. La forte augmentation des besoins en main-d’œuvre a été satisfaite en partie par le recrutement de travailleurs de l’extérieur du marché local de la construction résidentielle, dont des personnes provenant d’autres secteurs et provinces. À court terme, le secteur devra miser sur une plus grande mobilité des travailleurs et continuer d’inciter beaucoup de jeunes à entrer dans la population active de la construction. »
Les besoins totaux en main-d’œuvre dans le secteur résidentiel pourraient ajouter près de 400 emplois d’ici 2022, et ils demeureront élevés tout au long de la décennie. Le nombre de mises en chantier à l’Île-du-Prince-Édouard a dépassé les 1 000 unités en 2018 grâce à une forte croissance économique et à l’arrivée de près de 8 000 immigrants dans la province. Des niveaux soutenus d’immigration devraient faire augmenter le nombre de mises en chantier jusqu’à 1 300 unités d’ici 2021 avant de retourner aux niveaux actuels d’ici 2028.
L’emploi total dans le secteur non résidentiel devrait augmenter de 13 % et compter 300 emplois de plus en 2028 par rapport au début de la période en 2018. La construction d’immeubles ICI favorisera une croissance modérée de l’emploi pendant la période de prévision.
Le secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard devrait perdre 1 500 travailleurs en raison des départs à la retraite entre 2019 et 2028, soit 27 % de sa population active actuelle. Compte tenu des tendances antérieures, le secteur de la construction de la province devrait recruter quelque 1 200 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins.
Pour constituer une main-d’œuvre durable, le secteur de la construction et de l’entretien devra accroître ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans la population active actuelle, notamment les femmes, les Canadiens autochtones et les nouveaux Canadiens. Les femmes constituent 49 % de la population active de l’Île-du-Prince-Édouard, mais elles ne représentent qu’environ 4 % des travailleurs participant directement aux projets de construction, d’après les métiers et professions faisant l’objet d’un suivi par ConstruForce. En 2016, environ 9,6 % des Canadiens autochtones travaillaient dans le secteur canadien de la construction, mais ils représentaient moins de 1 % des travailleurs participant directement aux projets de construction à l’Île-du-Prince-Édouard. La province a accueilli de nouveaux Canadiens, et cet afflux a joué un rôle clé dans ses marchés du travail. La population immigrée continuera d’être un facteur clé de croissance potentielle de la population active, puisque la province devrait accueillir quelque 27 000 nouveaux immigrants entre 2019 et 2028.
Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Au cours des cinq dernières années, plus de 900 apprentis se sont inscrits dans les 14 plus grands programmes du secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard, et 450 personnes ont terminé leur formation pendant cette période. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage sera nécessaire pour s’assurer d’avoir un nombre suffisant de travailleurs de métier compétents afin de maintenir une population active qualifiée à long terme.
ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.
Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 222.
Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :
Allan Manley, Cadre dirigeant, Association canadienne des constructeurs d’habitations – Île-du-Prince-Édouard, 902 218-6423, [email protected]
Sam Sanderson, Directeur général, Construction Association of Prince Edward Island, 902 628-5421, [email protected]
Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.
Ottawa – L’emploi dans le secteur de la construction a pratiquement doublé au Manitoba entre 2002 et 2017. Après une pause en 2018, la population active atteindra un sommet en 2019, puis baissera modérément à 39 500 travailleurs d’ici 2028, ce qui représente une baisse de 1 900 travailleurs par rapport aux niveaux actuels, selon les prévisions sur le marché du travail publiées aujourd’hui par ConstruForce Canada.
L’emploi dans le secteur de la construction en 2019 sera stimulé par une hausse des grands projets simultanés, notamment les travaux continus à la centrale électrique Keeyask de Manitoba Hydro, le remplacement de la canalisation 3 d’Enbridge, la construction de plusieurs bureaux commerciaux et usines de transformation alimentaire, un grand projet de transport et d’autres projets d’infrastructures.
Selon les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2019-2028 de ConstruForce Canada, un ralentissement modéré est prévu en 2020, l’activité de construction diminuant à la suite d’un recul dans la construction de nouvelles habitations, de l’achèvement de grands projets d’hydroélectricité et de la diminution de l’investissement dans les projets d’infrastructures visant les routes et les autoroutes.
La plupart des baisses d’emploi se produiront au cours des trois prochaines années. Le secteur non résidentiel représente 60 % des emplois dans le secteur de la construction au Manitoba, et la construction d’ouvrages de génie civil demeure le principal moteur des besoins en main-d’œuvre. La réduction prévue de l’investissement dans la construction d’ouvrages de génie civil devrait faire diminuer l’emploi entre 2019 et 2021.
« Le déclin global de la population active devrait être modérée par rapport à l’importante expansion que nous avons vécue au cours de la dernière décennie, qui a été animée par de grands projets d’hydroélectricité, des investissements dans les infrastructures et une croissance démographique stimulée par l’immigration », déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada.
La construction de nouvelles habitations continuera de diminuer en 2019 et 2020, puis se stabilisera par la suite. L’activité de rénovation devrait augmenter de 2 % par année jusqu’en 2028.
À l’approche de 2028, les niveaux d’emploi retourneront à une période de croissance modérée. La construction d’immeubles industriels devrait continuer de mener la croissance après 2021, stimulée par une expansion continue des secteurs agricole et manufacturier.
Environ 8 000 travailleurs devraient prendre leur retraite d’ici 2028, soit un travailleur sur cinq de la population active actuelle. Quelque 6 100 travailleurs supplémentaires devront être recrutés pour compenser cette pénurie.
« Bien que l’ensemble de la population vieillisse, la population du Manitoba demeure plus jeune que celle des autres provinces, déclare M. Ferreira. Suffisamment de travailleurs de moins de 30 ans devraient être disponibles à l’échelle locale pour satisfaire les besoins en main-d’œuvre futurs prévus du secteur de la construction de la province. »
Si les perspectives de recrutement au Manitoba sont meilleures que dans les autres provinces, le secteur doit éviter de se montrer insouciant. Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Au cours des cinq dernières années, plus de 9 000 apprentis se sont inscrits dans les 15 plus grands programmes du secteur de la construction de la province, et 4 500 personnes ont terminé leur formation pendant cette période. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage sera nécessaire pour s’assurer d’avoir un nombre suffisant de travailleurs de métier compétents afin de maintenir une population active qualifiée à long terme.
Pour constituer une main-d’œuvre durable, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Canadiens autochtones et les nouveaux Canadiens.
En 2018, les femmes occupant un emploi au Manitoba représentaient 47 % de la population active totale de la province. Dans le secteur de la construction et de l’entretien de la province cependant, les femmes ne constituaient que 12 % de la population active, et elles ne représentaient que 2,9 % des travailleurs participant directement aux projets de construction. De la même façon, la participation de Canadiens autochtones pourrait aussi être accrue, car ils représentent actuellement 16 % de la population active totale du secteur de la construction de la province. La hausse du taux de participation de ces deux groupes aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.
La main-d’œuvre de la construction du Manitoba est formée d’environ 15 % de nouveaux Canadiens. Pendant la prochaine décennie, la province devrait accueillir 14 650 nouveaux arrivants en moyenne chaque année, de sorte que la population immigrée sera une importante source future de travailleurs potentiels pour le secteur de la construction et de l’entretien de la province.
ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.
Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 222.
Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :
Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.
Ottawa – Un marché de la construction relativement stable n’affichant que des changements modérés au chapitre de l’emploi total est prévu au Nouveau-Brunswick jusqu’en 2028, mais le secteur devra remplacer plus de 7 400 travailleurs qui devraient prendre leur retraite pendant la prochaine décennie, selon les prévisions sur le marché du travail publiées aujourd’hui par ConstruForce Canada.
Selon les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2019-2028 de ConstruForce Canada, une légère baisse dans la construction de nouvelles habitations et d’ouvrages de génie civil sera compensée par une hausse des travaux en rénovation résidentielle et des investissements dans les infrastructures, ainsi que par l’essor du secteur industriel. À plus long terme, les besoins en main-d’œuvre seront probablement soutenus par l’augmentation de la demande dans le secteur de l’entretien et la reprise dans la construction d’ouvrages de génie civil.
« Une baisse modérée dans la construction de nouvelles habitations et une réduction des investissements dans les infrastructures liées aux routes, aux autoroutes et aux ponts pourraient contribuer à une légère diminution de 5 % dans l’emploi global entre 2019 et 2021, déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. La baisse devrait être en partie compensée par les travaux liés à un certain nombre de projets hospitaliers et par une hausse des investissements dans le secteur manufacturier, qui devraient contribuer à des gains modérés dans la construction totale d’immeubles industriels, commerciaux et institutionnels. »
Le calendrier prévu des travaux du barrage hydroélectrique de Mactaquac et d’autres projets d’infrastructures accroîtront les besoins en main-d’œuvre dans la construction non résidentielle à compter de 2022. Le projet de barrage devrait accroître la demande d’électriciens, de mécaniciens de chantier, de finisseurs de béton, de grutiers, de tuyauteurs, de charpentiers-menuisiers et de manœuvres en construction.
L’augmentation des exportations et la croissance du secteur manufacturier stimuleront la construction d’immeubles industriels entre 2019 et 2024. Durant la même période, des projets hospitaliers à Bathurst, à Saint John et à Fredericton devraient maintenir l’activité de construction d’immeubles institutionnels.
Pendant la période de prévision 2019-2028, l’affaiblissement de la demande dans la construction de nouvelles habitations pourrait être le reflet d’un ralentissement généralisé de la croissance démographique de la province. Toutefois, l’emploi dans le secteur résidentiel devrait se maintenir près des niveaux de 2019, en raison d’une croissance modérée de l’investissement en rénovation qui aidera à compenser la baisse dans la construction de nouvelles habitations.
Tandis que l’emploi global demeurera à peu près inchangé, maintenir la capacité de la population active aux niveaux actuels exigera des efforts continus de recrutement et de formation de nouveaux travailleurs pour compenser le départ à la retraite prévu de 7 400 personnes, soit 30 % de la population active actuelle. Compte tenu des tendances antérieures, le secteur de la construction du Nouveau-Brunswick devrait recruter quelque 4 500 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins. Ainsi, le secteur devra redoubler d’efforts pour remplacer les travailleurs qui partiront à la retraite, dans un contexte où la population de la province vieillit, la croissance démographique ralentit et d’autres secteurs chercheront à attirer les jeunes arrivant sur le marché du travail.
Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Au cours des cinq dernières années, plus de 4 700 apprentis se sont inscrits dans les 15 plus grands programmes du secteur de la construction du Nouveau-Brunswick, et 2 700 personnes ont terminé leur formation pendant cette période. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage sera nécessaire pour s’assurer d’avoir un nombre suffisant de travailleurs de métier compétents afin de maintenir une population active qualifiée à long terme.
Pour constituer une main-d’œuvre durable, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Canadiens autochtones et les nouveaux Canadiens.
En 2018, les femmes occupant un emploi au Nouveau-Brunswick représentaient 49 % de la population active totale de la province. Dans le secteur de la construction et de l’entretien cependant, elles ne constituaient que 2,1 % de la population active participant directement aux projets de construction. De la même façon, les Canadiens autochtones étaient sous-représentés dans le secteur et ne constituaient qu’un peu plus de 2,7 % de la population active en construction de la province. La hausse du taux de participation de ces deux groupes aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.
ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.
Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 222.
Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province.
Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.
Ottawa – Selon les prévisions sur le marché du travail publiées aujourd’hui par ConstruForce Canada, un marché de la construction généralement stable en Nouvelle-Écosse au cours de la prochaine décennie se traduira par des niveaux d’emploi stables, mais le secteur de la construction et de l’entretien devra tout de même composer avec le départ à la retraite prévu de plus de 8 100 travailleurs pendant cette période.
Selon les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2019-2028 de ConstruForce Canada, l’emploi dans le secteur de la construction reculera entre 2020 et 2023, en raison de la diminution des besoins liés aux grands projets et à la construction de nouvelles habitations. Puis, ils augmenteront de nouveau jusqu’en 2028, une nouvelle demande suscitant des gains au chapitre de l’emploi. D’ici 2028, l’emploi dans le secteur de la construction devrait retourner aux niveaux de 2018.
Tandis que l’emploi reculera à court terme, il augmentera légèrement pendant la deuxième moitié de la période de prévision 2019-2028, stimulé par le démarrage de la deuxième phase du projet des navires de combat de surface canadiens. Une hausse dans la construction d’immeubles industriels, commerciaux et institutionnels (ICI) et dans l’ensemble des travaux d’entretien pour le secteur non résidentiel entraînera une légère augmentation de 600 emplois entre 2023 et 2028.
Les travaux de rénovation et d’entretien, qui représentaient presque les trois quarts de l’emploi dans le secteur résidentiel en 2018, devraient augmenter constamment de 2019 à 2028, tandis que l’emploi total dans le secteur résidentiel ne diminuera que de 500 travailleurs. Dans le secteur résidentiel, les mises en chantier diminueront jusqu’en 2028, de pair avec le ralentissement de la croissance démographique.
« Les travaux liés à la désaffectation des installations de gaz naturel de Sable et de Deep Panuke, de même que des projets d’élargissement d’autoroutes et d’autres travaux visant des routes et des ponts, devraient maintenir l’emploi dans le secteur non résidentiel jusqu’en 2021, déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Le renforcement des conditions économiques, stimulées par la deuxième phase du programme de construction navale du gouvernement fédéral, soutiendra une croissance économique plus vaste et aura un effet favorable sur l’activité du secteur de la construction d’immeubles industriels et commerciaux en 2023. De façon globale, l’emploi sera légèrement supérieur en 2028, et une plus grande partie de la population active travaillera dans la construction d’immeubles ICI et les travaux d’entretien. »
Au cours des dix prochaines années, le secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse devra faire face au départ à la retraite de plus de 8 100 travailleurs, soit 28 % de la population active actuelle. Compte tenu des tendances antérieures, le secteur de la construction de la province ne devra recruter que quelque 5 000 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins pendant la même période.
Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Au cours des cinq dernières années, plus de 6 600 apprentis se sont inscrits dans les 15 plus grands programmes du secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse, et 2 940 personnes ont terminé leur formation pendant cette période. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage sera nécessaire pour s’assurer d’avoir un nombre suffisant de travailleurs de métier compétents afin de maintenir une population active qualifiée à long terme.
Pour constituer une main-d’œuvre durable, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Canadiens autochtones et les nouveaux Canadiens.
En 2018, les femmes ne constituaient que 10 % de la population active du secteur de la construction et de l’entretien de la province, et elles ne représentaient que 2,3 % des travailleurs participant directement aux projets de construction. Cependant, elles constituaient 57 % de la population active totale de la province.
De la même façon, les Canadiens autochtones représentaient un faible pourcentage de la population active du secteur de la construction, soit un peu plus de 5 % du total. La hausse du taux de participation de ces deux groupes aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.
Pendant la prochaine décennie, la province devrait accueillir 3 960 nouveaux arrivants en moyenne chaque année, de sorte que la population immigrée sera une importante source future de travailleurs potentiels pour le secteur de la construction et de l’entretien de la province. La main-d’œuvre de la construction néo-écossaise est actuellement formée d’environ 3,5 % de nouveaux Canadiens.
ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.
Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 222.
Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :
Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.
Ottawa – Selon les prévisions sur le marché du travail publiées aujourd’hui par ConstruForce Canada, le marché de la construction de l’Ontario, mené par la région du Grand Toronto, devrait maintenir son intensité pendant la prochaine décennie, ce qui suscitera un besoin de 103 900 travailleurs supplémentaires.
Selon les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2019-2028 de ConstruForce Canada, les besoins liés aux grands projets de la province augmenteront jusqu’en 2020. Pendant le reste de la décennie, des niveaux élevés d’emploi global seront maintenus par de grands projets de remise en état de centrales nucléaires dans la région du Grand Toronto et le sud-ouest de l’Ontario, et par l’investissement continu dans le transport collectif et les infrastructures. Par conséquent, suivre le rythme de la demande croissante dans la plupart des régions de la province demeurera un défi.
L’emploi total dans le secteur résidentiel reculera légèrement jusqu’en 2022, puis il devrait augmenter de nouveau pour demeurer près des niveaux actuels dans la plupart des régions pendant la décennie. Le rythme d’activité dans la construction de nouvelles habitations devrait ralentir pendant la période de prévision 2019-2028, mais la croissance démographique maintiendra probablement des niveaux élevés de demande pour les appartements et les copropriétés dans les centres urbains.
Le secteur de la construction non résidentielle continuera de croître de façon stable. L’investissement atteindra un sommet en 2020, puis se stabilisera pendant trois ans, grâce à plusieurs projets de transport (transport collectif, routes, autoroutes et ponts), de services publics (y compris de remise en état de centrales nucléaires) et industriels. Après 2020, l’investissement diminuera légèrement par rapport au sommet, même si l’emploi devrait rester bien au-dessus des niveaux historiques.
« Les marchés du travail des cinq régions de l’Ontario – le centre, l’est, le nord, le sud-ouest et la région du Grand Toronto – sont légèrement différents, car les besoins en main-d’œuvre s’accumuleront dans l’ensemble de la province », déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada.
La plus importante croissance à court terme est prévue dans le sud-ouest de l’Ontario, où les besoins liés à la remise en état de centrales nucléaires, à la construction du pont international Gordie-Howe et à la construction d’immeubles industriels feront augmenter l’emploi dans le secteur non résidentiel de 4 000 travailleurs entre 2018 et 2021, ce qui représente une hausse de 18 % sur trois ans.
Pendant la même période, la région du Grand Toronto devra probablement attirer 5 300 travailleurs supplémentaires pour répondre à la demande pendant les périodes de pointe dans le cadre de différents projets, comme le système léger sur rail (SLR) d’Eglinton, la remise en état de la centrale nucléaire de Darlington d’Ontario Power Generation, ainsi que d’autres grands projets de transport collectif et d’infrastructures.
Dans l’est de l’Ontario, la phase 2 du projet de SLR d’Ottawa, de nouveaux projets hospitaliers et des initiatives de revitalisation menées dans les Laboratoires nucléaires canadiens de Chalk River feront en sorte que 3 200 travailleurs supplémentaires seront requis d’ici 2021, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2018.
Les besoins en main-d’œuvre liés aux projets dans le centre de l’Ontario seront plus modérés, mais aussi positifs, tandis que dans le nord de l’Ontario, les projets miniers et de services publics maintiendront la demande jusqu’en 2022, puis elle diminuera légèrement jusqu’en 2025 avant une reprise de la croissance.
« Les demandes concurrentes dans le secteur non résidentiel des différentes régions limiteront probablement le potentiel de mobilité des travailleurs pour satisfaire les besoins en main-d’œuvre pendant les périodes de pointe associées aux grands projets, qui emploient bon nombre des mêmes métiers et professions, poursuit M. Ferreira. Le ralentissement prévu de la construction résidentielle offrira des occasions potentielles de mobilité aux travailleurs possédant des compétences et des qualifications transférables. »
Maintenir la capacité pendant la deuxième moitié de la décennie sera plus difficile en raison du départ à la retraite prévu de 91 100 travailleurs, soit un quart de la population active actuelle du secteur de la construction de l’Ontario. Compte tenu de l’augmentation de la demande, la province devra recruter 103 900 travailleurs supplémentaires pour satisfaire ses besoins futurs. Il sera essentiel d’attirer de nouveaux travailleurs vers le secteur afin de répondre aux besoins à long terme. Le secteur pourrait attirer 77 800 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins, mais un écart prévu de près de 26 100 travailleurs supplémentaires devra être comblé en dehors de la population active de la construction de la province.
Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Au cours des cinq dernières années, plus de 54 000 apprentis se sont inscrits dans les 15 plus grands programmes du secteur de la construction de l’Ontario, et 35 500 personnes ont terminé leur formation pendant cette période. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage sera nécessaire pour s’assurer d’avoir un nombre suffisant de travailleurs de métier compétents afin de maintenir une population active qualifiée à long terme.
Pour constituer une main-d’œuvre durable, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Canadiens autochtones et les nouveaux Canadiens.
En 2018, les femmes ne constituaient que 13 % de la population active du secteur ontarien de la construction et de l’entretien, et elles ne représentaient que 3,9 % des travailleurs participant directement aux projets de construction. Cependant, elles représentaient 48 % de la population active totale de la province.
De la même façon, les Canadiens autochtones étaient sous-représentés dans le secteur et ne constituaient qu’un peu plus de 2,7 % de la population active en construction de la province. La hausse du taux de participation de ces deux groupes aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.
Pendant la prochaine décennie, la province devrait accueillir 131 000 nouveaux arrivants en moyenne chaque année, de sorte que la population immigrée sera une importante source future de travailleurs potentiels pour le secteur de la construction et de l’entretien de l’Ontario. À l’heure actuelle, la main-d’œuvre de la construction de l’Ontario est formée d’environ 26 % de nouveaux Canadiens.
ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.
Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 222.
Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :
Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.
Ottawa – Selon les prévisions sur le marché du travail publiées aujourd’hui par ConstruForce Canada, les besoins en main-d’œuvre du secteur de la construction et de l’entretien de la Saskatchewan devraient demeurer généralement inchangés d’ici 2028, même si la prochaine décennie pourrait être ponctuée par des difficultés de recrutement découlant de la reprise du secteur de l’habitation et d’un important projet minier proposé.
La population active du secteur de la construction et de l’entretien de la province a reculé pour une quatrième année d’affilée en 2018. Depuis le sommet de 2014, le secteur de la province a perdu plus de 7 000 emplois, car de grands projets de construction industrielle ont été achevés et le nombre de mises en chantier a diminué de 50 % pendant cette période. De nouvelles baisses en 2018 ont été le fruit d’une diminution de 18 % des mises en chantier, qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2009. Veiller à ce que les niveaux plus bas d’activité de construction ne suscitent pas un départ excessif de travailleurs qualifiés sera une préoccupation constante du secteur.
Selon les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2019-2028 de ConstruForce Canada, le départ soutenu de travailleurs du secteur pourrait entraîner des difficultés de recrutement plus tard pendant la prochaine décennie, car la demande pour de nouvelles habitations augmentera et coïncidera avec le début d’un nouveau grand projet minier.
« Le secteur de la construction et de l’entretien de la Saskatchewan traverse actuellement une période de transition d’un marché dominé par les projets de génie civil d’envergure à un marché caractérisé par la construction d’immeubles résidentiels et industriels, commerciaux et institutionnels à long terme, déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Le secteur devra adopter une approche à long terme en poursuivant ses efforts de sensibilisation et en maintenant sa capacité de formation pendant la transition. »
Un nombre élevé de départs à la retraite affaiblira le secteur de la construction et de l’entretien partout au pays. La Saskatchewan se trouve toutefois dans une situation unique, car les 9 400 travailleurs qui partiront à la retraite au cours de la prochaine décennie pourraient être presque entièrement remplacés par les nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins. Le secteur de la construction et de l’entretien de la province devra recruter un total de 9 500 nouveaux travailleurs d’ici 2028.
Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Au cours des cinq dernières années, plus de 10 000 apprentis se sont inscrits dans les 15 plus grands programmes du secteur de la construction de la province, et 6 800 personnes ont terminé leur formation pendant cette période. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage sera nécessaire pour s’assurer d’avoir un nombre suffisant de travailleurs de métier compétents afin de maintenir une population active qualifiée à long terme.
Pour constituer une main-d’œuvre durable, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Canadiens autochtones et les nouveaux Canadiens.
En 2018, les femmes occupant un emploi en Saskatchewan représentaient 46 % de la population active totale de la province. Dans le secteur de la construction et de l’entretien de la province cependant, les femmes ne constituaient que 12 % de la population active, et elles ne représentaient que 3,9 % des travailleurs participant directement aux projets de construction. De la même façon, les Canadiens autochtones représentaient un faible pourcentage de la population active du secteur de la construction, soit un peu plus de 12 % du total. La hausse du taux de participation de ces deux groupes aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.
La main-d’œuvre de la construction de la Saskatchewan est formée d’environ 8 % de nouveaux Canadiens. Pendant la prochaine décennie, la province devrait accueillir 13 710 nouveaux arrivants en moyenne chaque année, de sorte que la population immigrée sera une importante source future de travailleurs potentiels pour le secteur de la construction et de l’entretien de la province.
ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.
Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 222.
Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :
Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.
Ottawa – Selon les prévisions sur le marché du travail publiées aujourd’hui par ConstruForce Canada, après l’achèvement des grands projets, comme la centrale électrique de Muskrat Falls, les besoins en main-d’œuvre dans le secteur de la construction de Terre-Neuve-et-Labrador diminueront pendant la prochaine décennie en l’absence de nouveaux projets d’envergure.
Selon les prévisions à court terme du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2019-2028 de ConstruForce Canada, des projets comme celui de la plateforme de tête de puits West White Rose et celui de la mine souterraine de Voisey’s Bay devraient aider à atténuer les baisses au chapitre des besoins en main-d’œuvre. Or, comme aucun grand projet n’est actuellement prévu par la suite, la population active de la province pourrait connaître d’autres baisses importantes pendant la période de prévision 2019-2028.
« La perspective du projet d’exploitation pétrolière en mer de Bay du Nord, évalué à 6,8 milliards de dollars, continue d’être une source d’optimisme pour le secteur, déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Ce projet n’est pas encore inclus dans nos prévisions, mais son approbation n’aiderait à atténuer qu’une partie des baisses d’emploi attendues. »
Les niveaux d’investissement dans le secteur non résidentiel ont diminué en raison de l’achèvement des grands projets, mais ils devraient demeurer au-dessus des niveaux historiques pendant la période de prévision. Les investissements dans la construction non résidentielle sont passés de 2,2 milliards de dollars annuellement en 2010 à 7,7 milliards de dollars en 2016, ce qui a fait augmenter la population active du secteur de façon considérable dans la province au cours des dix dernières années. ConstruForce prévoit que les niveaux d’investissement se stabiliseront tout juste sous la barre des cinq milliards de dollars annuels d’ici 2028.
L’activité résidentielle de la province devrait aussi diminuer, car le vieillissement de la population contribuera à l’affaiblissement de la demande globale de nouvelles habitations. Par ailleurs, l’amélioration prévue des conditions économiques devrait aider à maintenir l’investissement en rénovation de 2019 à 2028.
Pendant la prochaine décennie, quelque 5 800 travailleurs – soit un quart de la population active du secteur de la construction de la province – prendront probablement leur retraite; or, le secteur ne devrait attirer que 2 900 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins.
Compte tenu de la concurrence accrue pour attirer les jeunes travailleurs, afin de constituer une main-d’œuvre durable, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi accroître ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans la population active actuelle, notamment les femmes, les Canadiens autochtones et les nouveaux Canadiens.
En 2018, les femmes ne constituaient que 11 % de la population active du secteur de la construction et de l’entretien de la province, et elles ne représentaient que 4 % des travailleurs participant directement aux projets de construction. Or, les femmes occupant un emploi à Terre-Neuve-et-Labrador constituaient 50 % de la population active totale de la province.
De la même façon, les Canadiens autochtones représentaient un faible pourcentage de la population active du secteur de la construction, soit un peu plus de 8 % du total. La hausse du taux de participation de ces deux groupes aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.
Pendant la prochaine décennie, la province devrait accueillir 950 nouveaux arrivants en moyenne chaque année, de sorte que la population immigrée sera une importante source future de travailleurs potentiels pour le secteur de la construction et de l’entretien de Terre-Neuve-et-Labrador. À l’heure actuelle, la main-d’œuvre de la construction de la province est formée d’environ 1 % de nouveaux Canadiens.
Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Au cours des cinq dernières années, plus de 5 700 apprentis se sont inscrits dans les 15 plus grands programmes du secteur de la construction de la province, et 2 800 personnes ont terminé leur formation pendant cette période. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage sera nécessaire pour s’assurer d’avoir un nombre suffisant de travailleurs de métier compétents afin de maintenir une population active qualifiée à long terme.
ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.
Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 222.
Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province.
Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.