Communiqués de presse

Le secteur de la construction du Canada rebondira après la pandémie, mais connaîtra une croissance plus modérée

Mars 26, 2021

Ottawa – Les besoins en construction devraient rebondir partout au Canada en 2021 à la suite de la pandémie de COVID-19 et augmenter tout au long de la prochaine décennie, mais à un rythme plus modéré qu’au cours des 10 dernières années. Selon les dernières prévisions sur le marché du travail publiées par ConstruForce Canada aujourd’hui, la vigueur et le rythme de la reprise varieront toutefois d’une province à l’autre et dépendront grandement du déploiement de la vaccination contre la COVID-19, du rétablissement de la confiance des consommateurs et des entreprises, de la demande mondiale d’exportations canadiennes et de la levée des restrictions relatives aux voyages internationaux.

D’après les prévisions du rapport national Regard prospectif – Construction et maintenance 2021-2030 de ConstruForce Canada, l’emploi en construction devrait augmenter de 64 900 travailleurs au cours de la prochaine décennie. Il s’agit d’une hausse de 6 % par rapport aux niveaux de 2020. Même si la plus grande partie de cette croissance devrait avoir lieu d’ici 2025, à la fin de la décennie, tous les secteurs provinciaux devront faire face à la nécessité de remplacer près de 259 100 travailleurs, soit environ 22 % de la population active actuelle, en raison des départs à la retraite.

« Les perspectives relatives au secteur de la construction du Canada sont solides pour 2021 et jusqu’au milieu de la décennie grâce à des gains dans les secteurs résidentiel et non résidentiel, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Et même si nous prévoyons un ralentissement de la croissance au cours des dernières années de la période prévision, nous nous attendons à ce que le secteur ait de la difficulté à recruter plus de 309 000 nouveaux travailleurs pour remplacer les personnes qui prendront leur retraite et satisfaire à la hausse de la demande. »

ConstruForce Canada prévoit que la construction non résidentielle occupera le premier rang sur le plan de la croissance de 2021 à 2023 grâce à une longue liste de projets dans les domaines du transport collectif, des soins de santé, de l’éducation, des travaux routiers et d’autres infrastructures civiles. Dans l’ensemble, l’emploi dans le secteur non résidentiel devrait augmenter de plus de 39 800 travailleurs entre 2021 et 2025, et de 5 000 autres jusqu’en 2030. À la fin de la décennie, l’emploi dans le secteur devrait s’être accru de 44 800 travailleurs (+8 %) par rapport à 2020.

Le secteur résidentiel, dont les résultats ont été variables en 2020, devrait connaître une forte croissance après 2021. Les faibles taux de financement et la remontée des niveaux d’immigration devraient susciter une légère hausse de la construction de nouvelles habitations jusqu’en 2024, tandis que les travaux de rénovation devraient croître de façon soutenue. Ainsi, l’emploi total dans le secteur résidentiel devrait atteindre un sommet en 2024, puis terminer la décennie avec une augmentation de près de 20 100 travailleurs (+4 %) par rapport au niveau de 2020.

L’activité dans l’ensemble des provinces de l’Atlantique devrait varier. À Terre-Neuve-et-Labrador, une reprise modérée sera enregistrée jusqu’en 2021, mais la croissance à long terme sera limitée. Pendant ce temps, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, l’activité sera soutenue par les tendances en matière de migration intérieure. L’Île-du-Prince-Édouard a été la seule des quatre provinces à connaître une augmentation de l’emploi dans le secteur de la construction en 2020, et cette hausse devrait se poursuivre jusqu’en 2022.

Le marché du Québec devrait se relever de la pandémie en 2021 et croître jusqu’en 2024 grâce aux dépenses du secteur privé et aux importants investissements gouvernementaux.

En Ontario, le marché sera stimulé par un nombre croissant de grands projets d’infrastructures dans toutes les régions. De plus, une reprise de l’investissement dans la construction d’immeubles commerciaux et industriels portera la demande de main-d’œuvre à un sommet en 2026.

En 2020, le secteur de la construction du Manitoba a connu une croissance négative pour la première fois depuis des années. La diminution des besoins liés aux grands projets et la croissance plus faible dans les secteurs des immeubles institutionnels et résidentiels pourraient entraîner une légère baisse des niveaux d’emploi, soit de 1 %, pendant la période de prévision.

Une reprise généralisée devrait s’amorcer en Saskatchewan en 2021, puisque les investissements dans les secteurs de l’éducation, des soins de santé, des services publics et des mines stimuleront la croissance dans la plupart des segments de la construction jusqu’à un sommet qui devrait être atteint en 2023.

L’Alberta, l’une des provinces les plus durement touchées par la pandémie, pourrait continuer à faire face à des difficultés. L’incertitude continue dans le secteur de l’énergie ainsi que les nouveaux reports et annulations touchant d’importants investissements ont considérablement ralenti les attentes quant à une forte reprise à court terme. Une expansion plus importante devrait avoir lieu après 2023.

Enfin, la Colombie-Britannique devrait entrer dans sa phase de croissance la plus marquée de la période de prévision. La province enregistrera un gain de plus de 11 400 travailleurs dans le secteur non résidentiel jusqu’en 2022, puis ce nombre diminuera de près de la moitié jusqu’en 2026, avant que de nouveaux emplois s’ajoutent plus tard dans la période en raison d’une reprise de la croissance. D’ici 2030, l’emploi devrait augmenter de 9 900 travailleurs par rapport à 2020.

« Le secteur de la construction connaîtra une croissance inégale selon les provinces et même les régions pendant la période de prévision, ce qui laisse entendre que la mobilité intraprovinciale et interprovinciale ainsi que le recrutement de travailleurs provenant d’autres secteurs seront essentiels pour satisfaire les besoins en construction », explique M. Ferreira.

Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Ainsi, le remplacement de travailleurs partant à la retraite exige habituellement plusieurs années de planification préalable afin d’éviter des lacunes sur le plan des compétences. D’ici 2030, les besoins globaux en matière d’embauche dans le secteur devraient être supérieurs à 309 000 travailleurs en raison du départ à la retraite de quelque 259 100 travailleurs (ou 22 % de la population active actuelle) et de la croissance de la demande, qui s’établira à 49 900 travailleurs.

Selon les tendances antérieures, le secteur canadien de la construction devrait attirer quelque 228 100 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins, de sorte que l’écart entre le nombre de départs à la retraite et le nombre de nouveaux venus pourrait être de 31 000 travailleurs. Compte tenu de la croissance de la demande, le secteur pourrait se retrouver à court de 81 000 travailleurs d’ici 2030.

Il est évident qu’un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage sera nécessaire pour s’assurer d’avoir un nombre suffisant de travailleurs de métier compétents afin de maintenir une population active qualifiée à long terme. Toutefois, on ne sait pas très bien encore quelle sera l’incidence de la pandémie sur les taux d’inscription à l’avenir. Les données limitées recueillies à ce jour suggèrent que la pandémie a entraîné une baisse abrupte des nouvelles inscriptions par rapport aux emplois dans tout le pays. La pandémie a aussi considérablement entravé la formation, les examens et les certifications en classe, ce qui pourrait avoir une incidence sur les taux de réussite à court terme.

Pour constituer une population active durable et diversifiée, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Autochtones et les nouveaux Canadiens.

En 2020, environ 190 000 femmes travaillaient dans le secteur de la construction du Canada, dont 27 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Des quelque 1,1 million de travailleurs de métier œuvrant dans le secteur, les femmes représentaient 5 %. La hausse du taux de participation des femmes dans la population active du secteur de la construction, particulièrement dans les métiers spécialisés, aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre à plus long terme.

La population autochtone offre aussi des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction canadien. En 2020, environ 5 % de la population active de la construction du pays était constituée d’Autochtones, comparativement à environ 4 % de l’ensemble de sa population en âge de travailler. Parmi les travailleurs du secteur de la construction et de l’entretien, 81 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Considérant que les travailleurs autochtones sont plus enclins à envisager une carrière en construction, il serait possible d’accroître davantage le recrutement au sein de ce groupe.

Le secteur de la construction pourrait aussi devoir tirer parti des Néo-Canadiens au cours de la prochaine décennie pour répondre aux besoins prévus en main-d’œuvre du marché. Le Canada devrait accueillir en moyenne plus de 320 000 nouveaux immigrants internationaux chaque année entre 2021 et 2030. Cela fera des Néo-Canadiens un segment croissant de la population active globale.

La population active du secteur de la construction du Canada est constituée d’environ 18 % de Néo-Canadiens, soit une proportion inférieure à celle qu’occupent ces travailleurs au sein de la population active globale du pays (23 %).

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.

Alberta : Retour de la stabilité d’emploi, croissance à suivre

Mars 25, 2021

Ottawa – Durement touchée par la pandémie de COVID-19 et la baisse de l’investissement qui en découle dans les secteurs pétrolier et gazier, l’économie de l’Alberta devrait amorcer une modeste reprise en 2021, et une expansion plus marquée après 2023.

Selon les dernières prévisions sur le marché du travail publiées par ConstruForce Canada, l’emploi dans le secteur de la construction et de l’entretien de la province sera maintenu dans l’immédiat grâce aux dépenses en immobilisations du secteur public avant de connaître une croissance modérée après 2023 en raison des investissements prévus dans les projets pétroliers et gaziers, ainsi qu’à un cycle haussier dans la construction de nouvelles habitations.

D’après les prévisions du rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2021-2030 de ConstruForce Canada pour l’Alberta, les besoins en main-d’œuvre pour l’ensemble du secteur augmenteront de plus de 19 000 travailleurs (+11 %) d’ici 2030 comparativement à 2020.

« L’Alberta a traversé des périodes économiques très difficiles au cours des dernières années », affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. « L’incidence de la COVID-19 a sans nul doute accentué l’incertitude générale, et bien que cela puisse être une bien piètre consolation pour les personnes touchées, les conditions devraient s’améliorer au cours des prochaines années. »

Pendant la période de prévision, le secteur de l’Alberta devra s’adapter aux besoins fluctuants en main-d’œuvre. Malgré que les besoins annuels moyens dans le secteur non résidentiel seront relativement stables à court terme, les variations saisonnières au chapitre des besoins liés aux travaux d’entretien en construction industrielle lourde pourraient entraîner des difficultés périodiques de recrutement de travailleurs pour les métiers possédant des compétences et de l’expérience spécialisées.

Selon ConstruForce Canada, jusqu’à 40 400 travailleurs – soit près de 21 % de la main-d’œuvre actuelle – prendront leur retraite d’ici 2030. Compte tenu des tendances antérieures, le secteur de la construction de l’Alberta devrait recruter quelque 38 460 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins au cours de la prochaine décennie.

Par conséquent, la province pourrait enregistrer une pénurie de près de 2 000 travailleurs pendant la période de prévision. En raison également de la hausse prévue de la demande au cours de la décennie, la province pourrait se retrouver à court de quelque 17 345 travailleurs d’ici 2030. Cette tendance obligera le secteur à adopter une approche novatrice pour attirer, former et maintenir en poste des travailleurs qualifiés d’autres secteurs, d’autres provinces et, suivant les besoins, d’autres pays en ayant recours à l’immigration permanente.

Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Les nouvelles inscriptions aux 20 plus grands programmes de métiers en construction de l’Alberta ont atteint un sommet en 2014 avant d’enregistrer une diminution marquée en 2015 (-6 000) puis une autre en 2019, où on comptait moins de 8 000 inscriptions à la fin de l’année.

La pandémie de COVID-19 devrait réduire davantage le nombre de nouvelles inscriptions en 2020. Les données limitées recueillies à ce jour suggèrent que la pandémie a considérablement entravé la formation, les examens et les certifications en classe. Ces répercussions devraient faire diminuer le nombre de nouveaux travailleurs certifiés à court terme.

Selon les prévisions concernant les nouvelles inscriptions et les tendances en matière d’achèvement des programmes d’apprentissage, la plupart des métiers de l’Alberta devraient répondre aux besoins de nouveaux compagnons certifiés ou les dépasser d’ici 2030. Toutefois, les chaudronniers, les charpentiers-menuisiers, les vitriers, les calorifugeurs, les plombiers et les soudeurs risquent de connaître une pénurie. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage demeurera nécessaire pour éviter d’éventuelles pénuries de compétences futures.

Pour constituer une population active durable et diversifiée, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Autochtones et les nouveaux Canadiens.

En 2020, environ 36 600 femmes travaillaient dans le secteur de la construction de l’Alberta, dont 31 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Or, des 172 400 travailleurs de métier œuvrant dans le secteur, les femmes ne représentaient que 7 % de la main-d’œuvre totale.

Par ailleurs, l’Alberta a bien réussi à attirer des Autochtones dans le secteur de la construction. Environ 6,4 % de la population active de la construction de la province est constituée d’Autochtones, comparativement à environ 5 % de l’ensemble de la population de la province en âge de travailler. Parmi les travailleurs du secteur de la construction et de l’entretien, 80 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Considérant que les travailleurs autochtones sont plus enclins à envisager une carrière en construction, il serait possible d’accroître davantage le recrutement au sein de ce groupe.

Le secteur de la construction de l’Alberta pourrait aussi devoir recruter des Néo-Canadiens au cours de la prochaine décennie pour répondre aux besoins prévus en main-d’œuvre du marché. La province devrait accueillir plus de 42 000 nouveaux immigrants internationaux chaque année entre 2021 et 2030. Cela fera des Néo-Canadiens un segment croissant de la population active globale.

La population active du secteur de la construction de l’Alberta est constituée d’environ 17 % de Néo-Canadiens, soit une proportion inférieure à celle qu’occupent ces travailleurs au sein de la population active globale de la province (23 %).

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada
403 620-3781

Ron Glen
Président-directeur général
Alberta Roadbuilders and Heavy Construction Association
780 436-9860, poste 225

Terry Parker
Directeur général
Building Trades of Alberta
780 421-9400, poste 112

Dennis Perrin
Directeur, région des Prairies
CLAC
587 785-1836

Ken Gibson
Président
Alberta Construction Association
780-233-6738

Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.

Après une pause, la croissance reprend en Colombie-Britannique en 2021

Mars 25, 2021

Ottawa – Les renseignements sur le marché du travail publiés aujourd’hui par ConstruForce Canada indiquent que le secteur de la construction et de l’entretien de la Colombie-Britannique est en voie de retrouver le chemin de la croissance en 2021, après une année marquée par le premier déclin notable de l’activité depuis plus d’une décennie.

La Colombie-Britannique a été l’une des provinces les plus durement touchées par la pandémie de COVID-19 en 2020. La province a enregistré une diminution de l’activité dans la construction de nouvelles habitations et d’immeubles commerciaux et industriels, ces secteurs ayant enregistré un déclin à deux chiffres de l’investissement comparativement à 2019. Ces pertes ont été partiellement compensées par une hausse des besoins liés aux grands projets d’ouvrages de génie civil et de pipelines, ainsi qu’à de nombreux projets de transport collectif.

D’après les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2021-2030 de ConstruForce Canada, la croissance du secteur devrait reprendre en 2021, alors que les besoins liés aux grands projets continueront d’augmenter et que le niveau d’investissement dans la construction industrielle et commerciale se rétablira.

« Certains verront le ralentissement de l’activité de construction et d’entretien en Colombie-Britannique de l’an dernier comme un répit salutaire, étant donné que le marché du travail de la province était confronté à des difficultés chroniques de recrutement, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Cela dit, cette pause n’est que passagère. On prévoit une reprise de la croissance en 2021 stimulée par l’accumulation de projets dans presque tous les secteurs – construction industrielle lourde, transport collectif, éducation, soins de santé, projets d’infrastructures publiques, nouvelles habitations, travaux de rénovation et construction d’immeubles commerciaux. Cette accumulation pourrait susciter d’importantes difficultés de recrutement à l’échelle du secteur. »

Selon ConstruForce Canada, l’emploi devrait augmenter de 17 800 travailleurs, soit environ 10 % de la population active actuelle, au cours de la prochaine décennie. Le défi du secteur sera de trouver un moyen de combler les besoins de main-d’œuvre à court terme. Le secteur non résidentiel devra embaucher 11 500 nouveaux travailleurs entre 2020 et 2022 (+16 %) afin de satisfaire la hausse de la demande, qui sera surtout concentrée dans la région de la vallée du bas Fraser.

« L’augmentation des besoins liés aux grands projets devrait être quelque peu amoindrie par les répercussions de la pandémie de COVID-19, explique M. Ferreira. Des ralentissements dans d’autres secteurs et dans d’autres régions de la province pourraient favoriser la mobilité de la main-d’œuvre, mais celle-ci devrait se limiter aux métiers nécessitant des compétences et de l’expérience spécialisées. Le secteur de la construction de la Colombie-Britannique devra certainement envisager des stratégies à court terme pour recruter des travailleurs provenant d’autres secteurs et d’autres provinces, et, à long terme, recruter davantage de jeunes et de gens parmi des groupes traditionnellement sous-représentés. »

Selon ConstruForce Canada, jusqu’à 41 000 travailleurs, ou près de 22 % de la population active actuelle, prendront leur retraite d’ici 2030. Pour répondre aux besoins liés à l’expansion, le secteur de la province devra également recruter près de 59 650 travailleurs au cours de la prochaine décennie.

Cet écart sera quelque peu comblé par l’arrivée prévue de 35 150 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de moins de 30 ans, mais il faudra tout de même faire venir des travailleurs d’autres secteurs ou d’autres provinces pour répondre à une part importante du reste des besoins.

Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Les nouvelles inscriptions aux 20 plus grands programmes de métiers en construction de la Colombie-Britannique ont connu des fluctuations importantes au cours des dernières années. Les inscriptions ont diminué après avoir plafonné à plus de 8 500 en 2013, mais ont depuis repris, ayant atteint 8 000 inscriptions en 2019.

La pandémie devrait avoir eu des répercussions sur le nombre de nouvelles inscriptions en 2020. Les données limitées recueillies à ce jour suggèrent que la pandémie a considérablement entravé la formation, les examens et les certifications en classe. Ces répercussions devraient faire diminuer le nombre de nouveaux travailleurs certifiés à court terme.

Selon les prévisions concernant les nouvelles inscriptions et les tendances en matière d’achèvement des programmes d’apprentissage, plusieurs des métiers de la Colombie-Britannique devraient répondre aux besoins de nouveaux compagnons certifiés ou les dépasser d’ici 2030. Toutefois, les chaudronniers, les charpentiers-menuisiers, les vitriers, les conducteurs d’équipement lourd, les électriciens industriels, les calorifugeurs, les latteurs, les peintres, les couvreurs et les soudeurs risquent de connaître une pénurie. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage demeurera nécessaire pour éviter d’éventuelles pénuries de compétences futures.

Pour constituer une population active durable et diversifiée, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Autochtones et les nouveaux Canadiens.

En 2020, environ 32 700 femmes travaillaient dans le secteur de la construction de la Colombie-Britannique, dont 34 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Or, des 175 900 travailleurs de métier travaillant dans le secteur, les femmes ne représentaient que 6 % de la main-d’œuvre totale.

La population autochtone du Canada est un autre groupe qui offre des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction de la Colombie-Britannique. En 2020, environ 5,7 % de la population active de la construction de la Colombie-Britannique était constituée d’Autochtones, comparativement à environ 5 % de l’ensemble de la population en âge de travailler de la province. Parmi les travailleurs du secteur de la construction et de l’entretien, 82 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Considérant que les travailleurs autochtones sont plus enclins à envisager une carrière en construction, il serait possible d’accroître davantage le recrutement au sein de ce groupe.

Le secteur de la construction de la Colombie-Britannique pourrait aussi devoir tirer parti des Néo-Canadiens au cours de la prochaine décennie pour répondre aux besoins prévus en main-d’œuvre du marché. La province devrait accueillir plus de 69 000 nouveaux immigrants internationaux chaque année entre 2021 et 2030. Cela fera des Néo-Canadiens un segment croissant de la population active globale.

À l’heure actuelle, la population active du secteur de la construction de la Colombie-Britannique est constituée d’environ 24 % de Néo-Canadiens, soit une proportion inférieure à celle qu’occupent ces travailleurs au sein de la population active globale de la province (29 %).

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Kim Barbero
Présidente-directrice générale
Mechanical Contractors Association of British Columbia
604 205-5058

Scott Bone
Président
Northern Regional Construction Association
250 596-9901

Ryan Bruce
Recrutement de membres et Relations gouvernementales
CLAC
250 331-1465

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada
403 620-3781

Chris Atchison
Président
British Columbia Construction Association
250 475-1077

Brynn Bourke
Directeur général intérimaire
British Columbia Building Trades
778 397-2220

Neil Moody
Président-directeur général
Association canadienne des constructeurs d’habitations – Colombie-Britannique
604 432-7112, poste 304

Kelly Scott
Présidente
BC Road Builders and Heavy Construction Association
604 436-0220

Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.

Au Manitoba, l’emploi plafonnera tandis que plusieurs grands projets s’achèveront

Mars 24, 2021

Ottawa – Au Manitoba, une période d’expansion du secteur s’est achevée en 2020 et pourrait marquer le début d’une décennie de croissance relativement neutre de l’emploi.

Les derniers renseignements sur le marché du travail publiés aujourd’hui par ConstruForce Canada indiquent que les baisses des besoins liés aux grands projets et la faiblesse prévue des niveaux d’activité au chapitre de la construction d’immeubles institutionnels et de nouvelles habitations pourraient limiter la croissance de l’emploi pendant la majeure partie de la décennie. La croissance modérée dans la construction de routes, d’autoroutes, de ponts, d’immeubles industriels et d’autres projets d’infrastructure devrait compenser partiellement ces baisses. D’ici 2030, l’emploi dans le secteur diminuera légèrement, soit d’environ 1 % par rapport aux niveaux de 2020.

D’après les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2021-2030 de ConstruForce Canada, l’emploi dans le secteur de la construction devrait baisser de 4 % jusqu’en 2024, en raison de l’achèvement de plusieurs grands projets. L’emploi devrait rester généralement stable pendant le reste de la période de prévision, puisque l’augmentation d’un peu moins de 500 travailleurs dans le secteur résidentiel compensera la perte de 650 travailleurs dans le secteur non résidentiel.

« Le secteur de la construction du Manitoba sortira d’une période d’expansion prolongée, stimulée par des projets de production et de transport d’électricité, de pipelines et d’infrastructures, et la croissance démographique suscitée par l’immigration au cours de la dernière décennie, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Pendant cette période, le secteur a accueilli plus de 12 000 nouveaux travailleurs, soit une augmentation de la main-d’œuvre d’environ un tiers. Compte tenu de l’achèvement de plusieurs de ces grands projets en 2020 et d’un ralentissement du secteur de la construction résidentielle, la main-d’œuvre de la province devrait diminuer à court terme avant d’augmenter encore après 2025. »

Même si, dans l’ensemble, l’emploi devrait peu changer au cours des dix prochaines années, le secteur de la construction et de l’entretien doit continuer de se concentrer sur le recrutement, la formation et le maintien en poste des travailleurs. Selon ConstruForce Canada, 8 000 travailleurs, soit près de 20 % de la population active actuelle, devraient prendre leur retraite d’ici 2030. Parallèlement, le secteur devrait attirer près de 8 300 nouveaux travailleurs locaux de moins de 30 ans.

« La population du Manitoba est relativement plus jeune que celle des autres provinces, explique M. Ferreira. Cela dit, tous les secteurs sont confrontés au vieillissement de la population, de sorte que la concurrence pour recruter des travailleurs qualifiés s’intensifiera probablement. Le secteur a une excellente occasion actuellement de recruter et de former de nouveaux travailleurs, ce qui lui permettra de répondre aux besoins en main-d’œuvre jusqu’à la fin de la décennie. »

Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Les nouvelles inscriptions dans les 15 principaux programmes de métier ont chuté de 23 % entre 2013 et 2019, soit un déclin important comparativement à l’emploi global en construction, qui a augmenté de 20 % pendant la même période. Le nombre de nouvelles inscriptions a atteint le plancher de 1 009 inscriptions en 2018, avant d’augmenter légèrement en 2019.

Selon les prévisions concernant les nouvelles inscriptions et les tendances en matière d’achèvement des programmes d’apprentissage, la plupart des métiers devraient répondre aux besoins de nouveaux compagnons certifiés ou les dépasser d’ici 2030. Les métiers qui risquent de connaître une pénurie comprennent les chaudronniers, les électriciens industriels, les conducteurs de grue mobile et les soudeurs. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage demeurera nécessaire pour éviter d’éventuelles pénuries de compétences futures dans le secteur.

La pandémie de COVID-19 a grandement compliqué les inscriptions aux programmes d’apprentissage et les taux de réussite des programmes au Manitoba. Les données limitées recueillies à ce jour suggèrent que la pandémie a considérablement entravé la formation, les examens et les certifications en classe. Cela devrait faire diminuer le nombre de nouveaux travailleurs certifiés à court terme.

Pour constituer une population active durable et diversifiée, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Autochtones et les nouveaux Canadiens.

En 2020, environ 5 600 femmes travaillaient dans le secteur de la construction du Manitoba, dont 25 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Or, du total des 37 400 travailleurs de métier travaillant dans le secteur, les femmes ne représentaient que 4 %.

Par ailleurs, le Manitoba a très bien réussi à attirer des Autochtones dans le secteur de la construction. Environ 16 % de la population active de la construction de la province est constituée d’Autochtones, comparativement à environ 13 % de l’ensemble de la population de la province en âge de travailler. Parmi les travailleurs du secteur de la construction et de l’entretien, environ 81 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Considérant que les travailleurs autochtones sont plus enclins à envisager une carrière en construction, il serait possible d’accroître davantage le recrutement au sein de ce groupe.

Le secteur de la construction du Manitoba pourrait aussi devoir recruter des nouveaux Canadiens au cours de la prochaine décennie pour répondre aux besoins prévus en main-d’œuvre du marché. La province devrait accueillir environ 8 000 nouveaux immigrants internationaux chaque année entre 2021 et 2030. Cela fera de la population immigrée un segment croissant de la population active globale. La population active du secteur de la construction du Manitoba est constituée d’environ 15 % de nouveaux Canadiens, soit une proportion très légèrement inférieure à celle qu’occupent ces travailleurs au sein de la population active globale de la province.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Sudhir Sandhu
Président-directeur général
Manitoba Building Trades
204 956-7425

Lanny McInnes
Président-directeur général
Manitoba Home Builders’ Association
204 925-2560

Ramona Coey
Directrice générale
Mechanical Contractors Association of Manitoba
204 774-2404

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada
403 620-3781

Darryl Harrison
Directeur, Politiques et recherche
Winnipeg Construction Association
204 755-8664, poste 2249

Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.

Le marché du travail de la construction de la Saskatchewan s’apprête à redémarrer

Mars 24, 2021

Ottawa – Selon les données sur le marché du travail publiées aujourd’hui par ConstruForce Canada, le secteur de la construction et de l’entretien de la Saskatchewan s’apprête à connaître une reprise prononcée en 2021 grâce à l’augmentation de l’activité dans la construction de nouvelles habitations et à un solide plan de dépenses en immobilisations du secteur public.

Après une chute de l’emploi dans le secteur en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19 – qui a surtout touché les secteurs de la construction d’immeubles commerciaux et industriels, et d’ouvrages de génie civil – le marché du travail de la province devrait reprendre de la vigueur en 2021. Le rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2021-2230 de ConstruForce Canada prévoit que l’investissement accru dans les secteurs de l’éducation, de la santé, des services publics et des mines stimulera la croissance dans la plupart des segments de la construction pour atteindre un sommet en 2023.

« La reprise attendue suit plusieurs années de baisse constante sur le marché de la construction de la Saskatchewan et la faiblesse continue des conditions en 2020, qui ont contribué à des taux élevés de chômage », déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. « Bien que le rythme modéré de la croissance prévue suggère que les besoins devraient pouvoir être satisfaits grâce à la main-d’œuvre locale, des difficultés pourraient survenir pour les métiers clés pendant les périodes de pointe. La hausse simultanée de la demande dans les secteurs résidentiel et non résidentiel pourrait également limiter le nombre de travailleurs de ces métiers passant d’un secteur à l’autre. »

L’emploi total en construction devrait augmenter de près de 3 700 travailleurs (+10 %) d’ici 2023, grâce à de solides gains dans la construction d’immeubles industriels, d’ouvrages de génie civil et de nouvelles habitations. L’emploi devrait augmenter légèrement d’ici la fin de la période de prévision en comparaison des niveaux de 2020, grâce aux gains records dans la construction d’immeubles résidentiels et d’immeubles ICI (industriels, commerciaux et institutionnels).

Même si, dans l’ensemble, l’emploi devrait peu changer au cours des dix prochaines années, le secteur de la construction et de l’entretien doit continuer de se concentrer sur le recrutement, la formation et le maintien en poste des travailleurs. Selon ConstruForce Canada, plus de 8 700 travailleurs – soit près de 21 % de la main-d’œuvre actuelle – devraient prendre leur retraite d’ici 2030. Parallèlement, le secteur devrait attirer près de 8 800 nouveaux travailleurs locaux de moins de 30 ans.

« Saskatchewan a la chance de profiter d’une population plus jeune comparativement à la plupart des autres provinces, mais sa main-d’œuvre du secteur non résidentiel a perdu des travailleurs au profit d’autres provinces en raison de plusieurs années de déclin de l’activité de construction et de l’emploi », déclare Ferreira. « Afin de répondre aux besoins en matière de remplacement, le secteur devra recourir à des solutions de planification proactive et poursuivre ses efforts pour recruter des travailleurs qualifiés, les former et les maintenir en poste. »

Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Les nouvelles inscriptions dans les 16 principaux programmes de métier ont reculé considérablement au cours de la dernière décennie. Le nombre de nouvelles inscriptions a chuté de 54 % entre 2012 et 2019, et a atteint un nouveau plancher de 1 000 inscriptions en 2019.

Selon le rythme actuel des nouvelles inscriptions et le nombre de départs à la retraite, plusieurs métiers pourraient être à risque et connaître une pénurie de nouveaux compagnons d’ici 2030. Ces métiers comprennent les chaudronniers, les opérateurs de camion-grue, les charpentiers menuisiers, les calorifugeurs, les mécaniciens en réfrigération et en climatisation, les monteurs d’échafaudages, les tôliers, les tuyauteurs et monteurs d’appareils de chauffage, et les soudeurs. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage demeurera nécessaire pour éviter d’éventuelles pénuries de compétences futures dans le secteur.

La pandémie de COVID-19 a grandement compliqué les inscriptions aux programmes d’apprentissage et les taux de réussite des programmes en Saskatchewan. Les données limitées recueillies à ce jour suggèrent que la pandémie a considérablement entravé la formation, les examens et les certifications en classe. Ces répercussions devraient faire diminuer le nombre de nouveaux travailleurs certifiés à court terme.

Pour constituer une population active durable et diversifiée, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Autochtones et les nouveaux Canadiens.

En 2020, environ 5 800 femmes travaillaient dans le secteur de la construction de la Saskatchewan, dont près de 38 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Du nombre total des 36 600 travailleurs œuvrant sur les chantiers, les femmes ne représentaient que 6 %.

La population autochtone est un autre groupe sous-représenté qui offre des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction de la Saskatchewan. En 2020, les Autochtones représentaient environ 11 % de la population totale de la Saskatchewan en âge de travailler et environ 12 % de la population active dans son secteur de la construction. Parmi ces travailleurs, 85 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Considérant que les travailleurs autochtones sont généralement plus enclins à envisager une carrière en construction, il serait possible d’accroître davantage le recrutement au sein de ce groupe.

Le secteur de la construction de la Saskatchewan pourrait aussi devoir tirer parti des nouveaux Canadiens (immigrants) au cours de la prochaine décennie pour répondre aux besoins en main d’œuvre. La province devrait accueillir environ 5 000 nouveaux immigrants internationaux chaque année entre 2021 et 2030, de sorte que la population immigrée sera un facteur clé de croissance de la population active.

La population active de la construction de la Saskatchewan est actuellement formée d’environ 8 % de nouveaux Canadiens, comparativement à 12 % pour l’ensemble de la population active de la province.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada
403 620-3781

Warren Douglas
Directeur général
Construction Labour Relations Association of Saskatchewan
306 352-7909

Chris Guérette
Présidente-directrice générale
Association canadienne des constructeurs d’habitations – Saskatchewan (Saskatoon)
306 292-8619

Dennis Perrin
Directeur, région des Prairies
CLAC
587 785-1836

Karen Low
Présidente du conseil d’administration
Merit Saskatchewan
306 961-7346

Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.

La croissance de l’emploi dans le secteur de la construction de l’Ontario reprend en 2021

Mars 23, 2021

Ottawa – L’emploi dans le secteur de la construction et de l’entretien de l’Ontario a connu un léger déclin en 2020 attribuable à la pandémie de COVID-19, mais la croissance devrait reprendre en 2021 et se maintenir jusqu’en 2026. Selon les dernières prévisions sur le marché du travail publiées par ConstruForce Canada aujourd’hui, le secteur devra embaucher, former et maintenir en poste plus de 116 000 travailleurs supplémentaires d’ici la fin de la décennie pour répondre à la hausse prévue de la demande et des départs à la retraite.

Le rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2021-2030 de ConstruForce Canada pour l’Ontario montre que plusieurs grands projets de transport, de services publics et d’autres infrastructures devraient s’accélérer en 2021 et 2022, particulièrement dans la région du Grand Toronto et dans l’est et le sud-ouest de l’Ontario.

« Les perturbations associées à la pandémie de COVID-19 ont modéré la croissance rapide de la demande qui était prévue à court terme en Ontario, mais elles ne devraient pas modifier les conditions difficiles du marché du travail attendues à long terme, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Le secteur de la construction d’immeubles commerciaux est celui qui a été le plus touché par les restrictions liées à la COVID-19, mais les calendriers de ces projets reviendront à la normale avec la reprise économique. Ils s’ajouteront aux besoins d’une longue liste de projets, de sorte que d’importantes difficultés de recrutement pourraient refaire surface entre 2021 et 2023. »

« Les cinq régions de l’Ontario – le centre, l’est, la région du Grand Toronto, le nord et le sud-ouest – sont interreliées, mais leur marché du travail respectif se comporte différemment, explique M. Ferreira. On constate des demandes concurrentes pour les travailleurs en construction et en entretien pendant la décennie, qui, dans leur ensemble, limiteront probablement le potentiel de mobilité intraprovinciale des travailleurs pour satisfaire les besoins pendant les périodes de pointe. »

Le nombre important de grands projets en Ontario et les niveaux constants de construction de nouvelles habitations et d’activité de rénovation feront augmenter l’emploi dans le secteur de la construction de 35 180 travailleurs (+9 %) d’ici 2026, avant la reprise d’une tendance plus modérée. L’emploi total en construction devrait s’accroître de 23 540 travailleurs (+6 %) entre 2020 et la fin de la décennie.

Deux décennies de croissance ont permis à l’Ontario de constituer une population active qualifiée considérable en construction. Cependant, maintenir la capacité pendant la prochaine décennie pourrait s’avérer plus difficile en raison du départ à la retraite prévu d’environ 92 500 travailleurs, soit 21 % de la population active en date de 2020. Bien que le secteur devrait être en mesure de recruter 84 800 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins au cours de la même période, il devrait tout de même rester un écart d’environ 31 400 travailleurs qui devra être comblé en dehors de la population active de la construction de la province afin de satisfaire la hausse de la demande.

Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Les nouvelles inscriptions ont augmenté de 27 % en Ontario depuis 2016, atteignant plus de 11 100 inscriptions en 2019.

L’Ontario devrait avoir besoin de plus de 26 800 nouveaux compagnons certifiés pour maintenir les niveaux actuels de main-d’œuvre certifiée, suivre le rythme de la croissance de l’emploi et satisfaire aux demandes de remplacement dans tous les secteurs d’activité pendant la période de prévision. Selon les prévisions concernant les nouvelles inscriptions et les tendances en matière d’achèvement des programmes d’apprentissage, plusieurs des 21 plus importants métiers en construction risquent de connaître une pénurie de nouveaux compagnons ayant la formation requise d’ici 2030. Parmi ces métiers, mentionnons les briqueteurs-maçons, les vitriers, les électriciens industriels et les soudeurs. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage demeurera nécessaire pour éviter d’éventuelles pénuries de compétences dans le secteur à l’avenir.

La pandémie de COVID-19 a considérablement compliqué les inscriptions à des programmes d’apprentissage et a eu une forte incidence sur les taux de réussite en Ontario. Les données limitées recueillies à ce jour suggèrent que la pandémie a considérablement entravé la formation, les examens et les certifications en classe. Cela devrait faire diminuer le nombre de nouveaux travailleurs certifiés à court terme.

Pour constituer une population active durable et diversifiée, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Autochtones et les nouveaux Canadiens.

En 2020, environ 67 900 femmes travaillaient dans le secteur de la construction de l’Ontario, dont 23 % étaient en poste directement dans les projets de construction. En pourcentage de l’ensemble des emplois sur les chantiers, les femmes ne représentaient que 4 %.

La population autochtone est un autre groupe sous-représenté qui offre des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction de l’Ontario. En 2020, les Autochtones représentaient environ 2,4 % de la population totale de l’Ontario en âge de travailler et environ 2,7 % de la population active dans son secteur de la construction. Parmi ces travailleurs, environ 80 % étaient en poste directement dans les projets de construction. La participation des Autochtones à la population active de la construction de la province s’aligne globalement sur la proportion de travailleurs autochtones au sein de la population en âge de travailler. Cependant, considérant qu’ils sont plus enclins à envisager une carrière en construction, il serait possible d’accroître davantage le recrutement de travailleurs autochtones dans le secteur.

Le secteur de la construction de l’Ontario pourrait aussi devoir recruter des Néo-Canadiens au cours de la prochaine décennie pour répondre aux besoins prévus en main-d’œuvre du marché. La province devrait accueillir une moyenne de 135 000 nouveaux immigrants internationaux par année entre 2021 et 2030, ce qui fera en sorte que cette population représentera une portion importante de la population active globale. À l’heure actuelle, la population active du secteur de la construction de l’Ontario est constituée d’environ 26 % de Néo-Canadiens, soit une proportion inférieure à celle qu’occupent ces travailleurs au sein de la population active globale de la province (31 %).

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Mike Carter
Directeur général
London & District Construction Association
519 453-5322

Ian Cunningham
Président
Council of Ontario Construction Associations
416 968-7200, poste 224

John A. DeVries
Président
Association de la construction d’Ottawa
613 236-0488, poste 10

Patrick Dillon
Directeur des opérations
Provincial Building and Construction Trades Council of Ontario
416 679-8887

Tony Fanelli
Directeur général
Association des relations de travail en construction de l’Ontario
647 296-3402

Giovanni Cautillo
Président
Ontario General Contractors Association
905 671-3969

Andrew Pariser

Vice-président

RESCON
416 970-7665

Wayne Peterson
Directeur général
Construction Employers Coordinating Council of Ontario
905 516-6693

Karen Renkema
Vice-présidente et directrice régionale, Ontario
Progressive Contractors Association of Canada
416 768-4848

Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.

La croissance dans le secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard demeurera forte jusqu’au milieu de la décennie

Mars 22, 2021

Ottawa – L’activité de construction et d’entretien à l’Île-du-Prince-Édouard devrait augmenter en 2021, puis ralentir au milieu de la décennie. En conséquence, l’emploi dans le secteur de la construction augmentera jusqu’en 2025, avant de diminuer jusqu’en 2030.

Les derniers renseignements sur le marché du travail publiés aujourd’hui par ConstruForce Canada indiquent que la demande de construction s’accélérera dans la province en 2021, grâce à une vague d’investissements du secteur public, aux niveaux élevés de construction de nouvelles habitations et à l’activité croissante au chapitre de la construction d’immeubles industriels, commerciaux et institutionnels (ICI), à la suite de la pandémie de COVID-19.

Selon les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2021-2030 de ConstruForce Canada, le rythme de croissance de la construction à l’Île-du-Prince-Édouard ralentira en 2025, puis reculera par rapport au sommet atteint.

« L’Île-du-Prince-Édouard est la seule province où l’emploi dans le secteur de la construction a augmenté en 2020, stimulé malgré la pandémie par l’élan de la croissance prolongée du secteur résidentiel, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Nous prévoyons que les mises en chantier et l’emploi connexe se maintiendront à des niveaux records jusqu’en 2022. Le défi auquel le secteur devra faire face consistera à assurer la transition du secteur résidentiel, en pleine effervescence, aux marchés institutionnel et d’infrastructures publiques, alors que la province s’efforcera de satisfaire les besoins liés à l’explosion démographique des dernières années suscitée par l’immigration. »

Malgré l’incidence positive de l’immigration sur la diminution de l’âge moyen à l’Île-du-Prince-Édouard au cours des dernières années, la population active du secteur continue de vieillir. Environ 1 500 travailleurs devraient prendre leur retraite au cours de la prochaine décennie. À mesure que l’emploi diminuera au cours de la période de prévision, l’arrivée de quelque 1 200 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de moins de 30 ans devrait compenser les départs à la retraite prévus.

Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Même si les nouvelles inscriptions aux cinq plus grands programmes du secteur de la construction de la province ont augmenté depuis 2014, les données actuelles suggèrent que la COVID-19 a entraîné une baisse abrupte des nouvelles inscriptions. Cela a considérablement entravé la formation, les examens et les certifications en classe, et pourrait faire diminuer le nombre de nouveaux travailleurs certifiés à court terme.

Selon le rythme des nouvelles inscriptions avant la pandémie et les tendances en matière d’achèvement des programmes, le nombre de nouveaux charpentiers-menuisiers certifiés pourrait être insuffisant pour répondre aux besoins. Une pénurie de nouveaux compagnons pourrait survenir d’ici 2030, et être aggravée par les répercussions de la pandémie.

Pour constituer une population active durable et diversifiée, le secteur de la construction et de l’entretien devra accroître ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans la population active actuelle du secteur, notamment les femmes, les Autochtones et les nouveaux Canadiens.

En 2020, environ 790 femmes travaillaient dans le secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard, dont 48 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Or, du total des 5 400 travailleurs de métier travaillant dans le secteur, les femmes ne représentaient que 7 %. Les Autochtones représentaient environ 1 % de la population active totale du secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard, dont quelque 75 % travaillaient directement dans des projets de construction. Au Canada atlantique, ils représentaient 5 % de la population active totale du secteur de la construction, ce qui suggère qu’il serait possible d’accroître leur recrutement dans les métiers du secteur de la construction. La hausse du taux de participation des femmes et des Autochtones aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.

Les données démographiques actuelles pointant vers la diminution du nombre de jeunes travailleurs pouvant se joindre à la population active, l’immigration va jouer un rôle de plus en plus important dans le développement de la main-d’œuvre future de l’Île-du-Prince-Édouard. La province devrait accueillir 23 640 nouveaux immigrants entre 2021 et 2030. Puisque les nouveaux Canadiens représentent un peu moins de 3 % de la population active actuelle du secteur de la construction de la province, il est possible d’accroître considérablement leur recrutement, ce qui aurait pour effet d’aider à surmonter les défis liés au départ à la retraite d’un peu plus de 24 % de la population active actuelle du secteur au cours de la prochaine décennie.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Sam Sanderson
Directeur général
Construction Association of Prince Edward Island
902 628-5421

Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.

La croissance du secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse s’accélère

Mars 22, 2021

Ottawa – Selon les dernières prévisions sur le marché du travail publiées par ConstruForce Canada aujourd’hui, l’activité de construction et d’entretien en Nouvelle-Écosse devrait augmenter entre 2021 et 2023, stimulée par la forte demande généralisée dans les secteurs résidentiel et non résidentiel de la province.

D’après les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2021-2030 de ConstruForce Canada, l’emploi sectoriel devrait demeurer à des niveaux élevés jusqu’en 2026, avant de reculer pendant la deuxième moitié de la période de prévision. Une augmentation de l’emploi en construction d’environ 10 %, ou 2 600 travailleurs, est attendue au cours des prochaines années, et sera suivie par un léger recul pendant la deuxième moitié de la décennie.

« L’activité de construction en Nouvelle-Écosse n’a été que légèrement ralentie par les répercussions de la COVID-19 en 2020, et les effets négatifs se sont limités en grande partie aux marchés résidentiel et commercial, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Une reprise prévue dans le secteur résidentiel, ainsi qu’une augmentation des besoins en main-d’œuvre dans le cadre de nombreux grands projets des secteurs de la santé, de l’éducation, des routes et des ouvrages de génie civil, devraient stimuler grandement l’emploi dans le secteur de la construction en 2021 et en 2022. »

Au cours des dix prochaines années, près de 8 700 travailleurs du secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse, ou environ 28 % de la population active de ce secteur en 2020, devraient prendre leur retraite. Compte tenu des tendances antérieures, le secteur de la construction de la province pourrait recruter jusqu’à 5 875 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins pendant la même période.

« La population de la Nouvelle-Écosse vieillit, et le secteur de la construction de la province sera confronté à une pénurie d’environ 3 900 travailleurs au cours de la prochaine décennie, explique M. Ferreira. Il importe que le secteur de la construction et de l’entretien s’efforce d’attirer les jeunes maintenant et qu’il se positionne comme un choix de carrière intéressant. »

Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Les nouvelles inscriptions dans les 18 plus grands programmes de métiers de la province ont atteint un sommet de 1 280 inscriptions en 2015, ce qui a entraîné une augmentation de l’offre en travailleurs certifiés. Les inscriptions ont varié au cours des dernières années, demeurant tout de même à environ 900 inscriptions par année.

Selon les prévisions concernant les nouvelles inscriptions et les tendances en matière d’achèvement des programmes d’apprentissage, plusieurs métiers risquent de connaître une pénurie de nouveaux compagnons ayant la formation requise d’ici 2030. Ces métiers comprennent notamment les briqueteurs-maçons, les charpentiers-menuisiers, les techniciens d’équipement lourd, les électriciens industriels, les mécaniciens industriels (mécaniciens de chantier), les conducteurs de grue mobile, les couvreurs, les tuyauteurs et monteurs d’appareils de chauffage, et les soudeurs. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage demeurera nécessaire pour éviter d’éventuelles pénuries de compétences futures dans le secteur.

La pandémie de COVID-19 a considérablement compliqué les inscriptions à des programmes d’apprentissage et a eu une forte incidence sur les taux de réussite en Nouvelle-Écosse. Les données limitées recueillies à ce jour suggèrent que la pandémie a entraîné une baisse abrupte des nouvelles inscriptions. Elle a également considérablement entravé la formation, les examens et les certifications en classe. Ces répercussions devraient faire diminuer le nombre de nouveaux travailleurs certifiés à court terme.

Pour constituer une population active durable et diversifiée, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Autochtones et les nouveaux Canadiens.

En 2020, environ 3 650 femmes travaillaient dans le secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse, dont 26 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Or, du total des 27 400 travailleurs de métier travaillant dans le secteur, les femmes ne représentaient que 3,5 %. Les Autochtones représentaient environ 5 % de la population active totale du Canada atlantique, ce qui correspond à la proportion qu’ils occupent au sein de la population active du secteur de la construction. Environ 81 % des travailleurs autochtones du secteur de la construction participent aux activités de construction sur les chantiers, ce qui suggère qu’il serait possible d’accroître leur recrutement dans les métiers du secteur de la construction. La hausse du taux de participation des femmes et des Autochtones aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.

Les nouveaux Canadiens représentent à l’heure actuelle environ 3,5 % de la population active de la construction en Nouvelle-Écosse. Les données démographiques de la province pointant vers la diminution du nombre de jeunes travailleurs pouvant se joindre à la population active de la Nouvelle-Écosse au cours des prochaines années, l’immigration va jouer un rôle de plus en plus important dans le développement de la main-d’œuvre future de la province. Pendant la prochaine décennie, la province devrait accueillir 8 000 nouveaux arrivants en moyenne chaque année, de sorte que la population immigrée sera une importante source future de croissance de la population active. La hausse du taux de participation des nouveaux Canadiens dans le secteur sera un élément important afin d’assurer que la population active du secteur de la construction demeure adéquate pour répondre aux besoins de l’économie.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Trent Soholt
Directeur général
Conseil sectoriel de la construction de la Nouvelle-Écosse
902 832-4761

Duncan Williams
Président-directeur général
Construction Association of Nova Scotia
902 468-2267

Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.

La pandémie de COVID-19 a frappé de plein fouet Terre-Neuve-et-Labrador, entraînant des retards et des annulations dans les projets; la main-d’œuvre continuera de s’ajuster jusqu’en 2030

Mars 22, 2021

La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions disproportionnées sur Terre-Neuve-et-Labrador en 2020. L’instabilité des marchés pétrolier et gazier a entraîné le report ou l’annulation de nombreux projets en cours et proposés, freinant l’emploi actuel et futur en construction dans la province. Selon les dernières prévisions sur le marché du travail publiées par ConstruForce Canada aujourd’hui, le secteur de la construction et de l’entretien de la province continuera de reculer jusqu’en 2030, une tendance qui a commencé avant la pandémie avec l’achèvement de plusieurs projets industriels de grande envergure et s’est amplifiée en raison des événements de l’année passée.

D’après les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2021-2030 de ConstruForce Canada, l’emploi global dans le secteur de la construction diminuera d’un peu plus de 1 000 travailleurs pendant la décennie. Un déclin prononcé de l’activité dans le secteur non résidentiel sera légèrement compensé par une hausse de l’emploi dans la construction résidentielle. Ces ajustements relatifs à la main-d’œuvre devraient avoir lieu au cours des quatre prochaines années, entre 2021 et 2025, et seront suivis par une période de stabilité relative.

« L’incertitude accrue entourant le prix du pétrole sur les marchés mondiaux, attribuable à la pandémie de COVID-19 au début du printemps 2020, a entraîné une baisse importante de l’emploi en construction à Terre-Neuve-et-Labrador en 2020, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Les répercussions des réductions touchant les investissements des entreprises, les exportations et les dépenses de consommation se sont fait sentir dans tous les secteurs de la construction. »

Entre 2021 et 2030, jusqu’à 4 600 travailleurs de la population active du secteur de la construction de la province devraient prendre leur retraite. Cela dépasse de beaucoup les quelque 2 550 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins qui devraient se joindre à la population active. Attirer ces jeunes travailleurs dans le secteur de la construction pourrait être un défi titanesque compte tenu du fait que Terre-Neuve-et-Labrador possède l’une des populations les plus âgées au Canada et de l’achèvement, du report ou de l’annulation de nombreux projets de mise en valeur des ressources naturelles à long terme.

Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Les nouvelles inscriptions dans les 13 plus grands programmes de métiers du secteur de la construction de la province ont reculé de 14 % par année en moyenne, ce qui a entraîné une baisse spectaculaire du nombre de nouveaux compagnons certifiés dans la province. En 2019, le nombre de travailleurs certifiés ayant réussi leur programme était moins de la moitié par rapport au sommet affiché en 2015.

Les répercussions de la pandémie de COVID-19 ont considérablement aggravé la situation. Les mesures sanitaires adoptées dans la province ont fortement perturbé la formation et la certification des apprentis en 2020.

Compte tenu des tendances actuelles en matière d’achèvement des programmes d’apprentissage et des départs à la retraite prévus pendant la décennie, plusieurs métiers risquent de connaître une pénurie de nouveaux compagnons ayant la formation requise d’ici 2030. Ces métiers comprennent les conducteurs d’équipement lourd, les mécaniciens industriels (mécaniciens de chantier), les plombiers, les tuyauteurs et monteurs d’appareils de chauffage, et les soudeurs. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage sera nécessaire pour s’assurer d’avoir un nombre suffisant de travailleurs de métier compétents afin de maintenir une population active qualifiée à long terme.

Pour constituer une population active durable et diversifiée, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Autochtones et les nouveaux Canadiens.

En 2020, environ 1 100 femmes travaillaient dans le secteur de la construction de Terre-Neuve-et-Labrador, dont 55 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Or, du total des 12 900 travailleurs de métier travaillant dans le secteur, les femmes ne représentaient que 5 %. Les Autochtones représentaient environ 5 % de la population active totale du Canada atlantique, ce qui est légèrement inférieur à la proportion qu’ils occupent au sein de la population active du secteur de la construction. Environ 76 % des travailleurs autochtones du secteur de la construction participent aux activités de construction sur les chantiers, ce qui suggère qu’il serait possible d’accroître leur recrutement dans les métiers du secteur de la construction. La hausse du taux de participation des femmes et des Autochtones aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.

Pendant la prochaine décennie, la province devrait accueillir quelque 1 560 nouveaux arrivants en moyenne chaque année, de sorte que la population immigrée sera une importante source future de travailleurs potentiels pour le secteur de la construction et de l’entretien de Terre-Neuve-et-Labrador. Les données démographiques de la province pointant vers la diminution du nombre de jeunes travailleurs pouvant se joindre à la population active, l’immigration va jouer un rôle de plus en plus important dans le développement de la population active future de la province. Les nouveaux Canadiens représentent actuellement environ 1 % de la main-d’œuvre de la construction de la province. La hausse du taux de participation des nouveaux Canadiens dans le secteur serait un élément important afin d’assurer que la population active du secteur de la construction demeure adéquate pour répondre aux besoins de l’économie.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Terry French
Président
Construction Labour Relations Association – NL
709 691-0550

Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.

L’immigration est un élément clé de la croissance dans le secteur de la construction et du développement de la population active du Nouveau-Brunswick

Mars 22, 2021

Ottawa – Le secteur de la construction et de l’entretien du Nouveau-Brunswick devrait conserver un niveau d’activité stable jusqu’en 2030, mais il devra renforcer ses efforts de recrutement dans un certain nombre de secteurs pour répondre à la demande.

Les derniers renseignements sur le marché du travail publiés aujourd’hui par ConstruForce Canada indiquent que la demande de construction dans la province sera stimulée par l’augmentation soutenue de l’immigration. En conséquence, la demande de nouvelles habitations demeurera aux niveaux relativement élevés actuels pendant la majeure partie de la période de prévision. À l’inverse, l’achèvement de plusieurs projets d’infrastructures civiles et institutionnelles entraînera une diminution des besoins en main-d’œuvre dans le secteur non résidentiel à court terme, tandis que les besoins en entretien dans le secteur de l’industrie lourde pourraient occasionner des difficultés de recrutement saisonnier pour certains métiers.

D’après les prévisions du rapport provincial Regard prospectif – Construction et maintenance 2021-2030 de ConstruForce Canada, l’emploi dans le secteur de la construction devrait enregistrer une croissance modérée jusqu’en 2024.

« Les besoins en construction du Nouveau-Brunswick devraient être plus élevés en 2021, puisque la demande augmentera en raison d’une croissance démographique prévue plus forte suscitée par l’immigration, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. La croissance du secteur résidentiel de la province devrait être compensée par le déclin de l’activité dans le secteur non résidentiel pendant les premières années de la période de prévision. Ces tendances se traduiront par un changement modéré de l’emploi total en construction pendant la période de prévision. »

Selon les prévisions de ConstruForce Canada, 6 950 travailleurs, ou environ 28 % de la population active actuelle, prendront leur retraite du secteur de la construction de la province d’ici 2030. Compte tenu des tendances antérieures, le secteur de la construction devrait recruter quelque 4 330 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de moins de 30 ans au cours de la même période. Compte tenu des déclins anticipés de la demande, on prévoit un écart de plus de 2 300 travailleurs.

« Pour combler cet écart, le secteur devra adopter un certain nombre de stratégies de ressources humaines, explique M. Ferreira. Ces stratégies pourraient comprendre de faire mieux connaître les perspectives de carrière pour les femmes, les Autochtones, les immigrants et les nouveaux arrivants, et les travailleurs d’autres secteurs qui ont les compétences requises pour travailler dans le secteur de la construction, ainsi que d’attirer des travailleurs d’autres provinces dans lesquelles les besoins en main-d’œuvre ont diminué pendant les périodes de pointe. »

Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Au cours des dernières années, les nouvelles inscriptions aux 16 plus grands programmes de métiers du Nouveau-Brunswick ont connu des variations importantes.

Le Nouveau-Brunswick devrait avoir besoin de plus de 2 450 nouveaux compagnons certifiés pour maintenir les niveaux actuels de main-d’œuvre certifiée, suivre le rythme de la croissance de l’emploi et satisfaire aux demandes de remplacement dans tous les segments de la construction pendant la période de prévision. Selon les prévisions concernant les nouvelles inscriptions et les tendances en matière d’achèvement des programmes d’apprentissage, plusieurs métiers risquent de connaître une pénurie de nouveaux compagnons ayant la formation requise d’ici 2030. Ces métiers comprennent les chaudronniers, les briqueteurs-maçons, les charpentiers-menuisiers, les opérateurs de treuil, les tôliers, les monteurs de gicleurs et les soudeurs. Un engagement continu en matière de formation et d’apprentissage demeurera nécessaire pour éviter d’éventuelles pénuries de compétences futures dans le secteur.

La pandémie de COVID-19 a considérablement compliqué les inscriptions à des programmes d’apprentissage et a eu une forte incidence sur les taux de réussite au Nouveau-Brunswick. Les données limitées recueillies à ce jour suggèrent que la pandémie a entraîné une baisse abrupte des nouvelles inscriptions. Elle a également considérablement entravé la formation, les examens et les certifications en classe. Cela devrait faire diminuer le nombre de nouveaux travailleurs certifiés à court terme.

Pour constituer une population active durable et diversifiée, le secteur de la construction et de l’entretien devra aussi renforcer ses efforts de recrutement auprès de groupes traditionnellement sous-représentés dans sa population active actuelle, notamment les femmes, les Autochtones et les nouveaux Canadiens.

En 2020, environ 2 100 femmes travaillaient dans le secteur de la construction du Nouveau-Brunswick, dont 30 % étaient en poste directement dans les projets de construction. Or, du total des 20 400 travailleurs de métier travaillant dans le secteur, les femmes ne représentaient que 3 %. Les Autochtones représentaient environ 5 % de la population active totale du Canada atlantique, mais seulement 2,7 % de la population active du secteur de la construction de la province. Environ 79 % des travailleurs autochtones du secteur de la construction participent aux activités de construction sur les chantiers, ce qui suggère qu’il serait possible d’accroître leur recrutement dans les métiers du secteur de la construction. La hausse du taux de participation des femmes et des Autochtones aiderait énormément le secteur à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.

Les nouveaux Canadiens représentent à l’heure actuelle environ 2 % de la main-d’œuvre de la construction du Nouveau-Brunswick. La politique de la province visant à hausser l’immigration ces dernières années a contribué à la croissance démographique. Au cours de la prochaine décennie, la province devrait accueillir en moyenne 6 800 nouveaux arrivants chaque année, par conséquent, à mesure que la main-d’œuvre du secteur de la construction vieillira, la hausse du taux de participation des nouveaux Canadiens dans le secteur sera un élément important afin d’assurer que la population active de ce secteur demeure adéquate pour répondre aux besoins de l’économie.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Son mandat est de fournir en temps opportun de l’information exacte et des analyses sur le marché du travail, en plus d’offrir des programmes et des initiatives pour faire en sorte que la population active canadienne de la construction et de l’entretien puisse répondre à la demande, renforcer sa capacité et acquérir les compétences requises. Visitez le site www.previsionsconstruction.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

John Landry
Directeur général
Association de la construction du Nouveau-Brunswick
506 478-0042

Nadine Fullarton
Présidente
Moncton Northeast Construction Association et Mechanical Contractors Association of New Brunswick
506 857-4038

Tom McGinn
Directeur général
Association des constructeurs de routes et de la construction lourde du Nouveau-Brunswick
506 454-5079

Financé par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada.

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