Communiqués de presse

Des replis à court terme pourraient atténuer certains défis du marché du travail, mais le secteur de la construction au Canada devrait poursuivre sa croissance jusqu’en 2032

Avril 28, 2023

Le secteur canadien de la construction continue d’afficher un excellent rendement après la pandémie de COVID-19. Les niveaux élevés d’investissement des gouvernements dans tout le pays ont contribué à stimuler l’économie, la demande de logements reste élevée et les entités du secteur privé continuent d’investir en construction. Ensemble, ces facteurs ont fait augmenter les investissements totaux dans le secteur de la construction de 3 % en 2022 par rapport au niveau record enregistré en 2021.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport national Regard prospectif – Construction et maintenance 2023–2032. Selon les prévisions, l’activité de construction diminuera par rapport au sommet atteint en 2022, et des replis sont prévus en 2023 et en 2024. Ce recul devrait toutefois être de courte durée. La croissance devrait reprendre d’ici 2025, et d’ici 2032, l’investissement total devrait augmenter de 1 % par rapport à 2022. Ces données sont fondées sur les besoins actuellement connus et ne tiennent pas compte de l’objectif du gouvernement fédéral de doubler le nombre de nouvelles habitations construites au Canada au cours de la prochaine décennie ni de l’augmentation prévue de la demande de services de construction liée à la rénovation des immeubles résidentiels et des immeubles industriels, commerciaux et institutionnels existants dans le cadre des efforts d’électrification de l’économie.

Au cours de la période de prévision, l’activité dans le secteur de la construction résidentielle sera stimulée par une combinaison de facteurs. La demande de nouvelles habitations devrait reculer à court terme en raison de la hausse des taux d’intérêt avant de renouer avec la croissance entre 2024 et 2029. L’activité dans le secteur de la rénovation et de l’entretien augmentera pour sa part de manière continue. D’ici 2032, l’emploi global dans le secteur de la construction résidentielle devrait reculer légèrement de 5 300 travailleurs (-1 %). Les pertes devraient se concentrer dans le secteur des nouvelles habitations.

Le secteur de la construction non résidentielle continuera de profiter d’investissements plus élevés du secteur public grâce à divers projets, y compris de grands projets de transport collectif, de services publics, de routes, d’autoroutes et de ponts en Ontario, en Colombie-Britannique, au Québec, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard, ainsi qu’en raison de la forte demande dans le secteur de la construction d’immeubles industriels, commerciaux et institutionnels (ICI) dans toutes les provinces.

L’emploi dans le secteur non résidentiel devrait connaître une croissance presque continue entre 2023 et 2027 jusqu’à un sommet prévu d’un peu plus de 600 000 travailleurs. D’ici 2032, l’emploi devrait être supérieur de 4 % aux niveaux enregistrés en 2022, car un recul modéré de 1 % dans la construction d’ouvrages de génie civil sera plus que compensé par des gains dans les secteurs de la construction d’immeubles ICI et de l’entretien.

« Le secteur de la construction a connu une autre année de forte croissance en 2022, l’emploi global dépassant les niveaux d’avant la pandémie, affirme Clyde Scollan, président de ConstruForce Canada. Plus de 1,5 million de Canadiens, soit environ un travailleur sur 13, travaillent dans le secteur de la construction. Le défi consiste maintenant à gérer la demande, compte tenu du vieillissement de la population active. Ces dernières années, la croissance de l’emploi a dépassé celle de la population active. Ces tendances se sont associées pour amener le taux de chômage moyen du secteur de la construction à l’échelle nationale sous la barre des 5 % en 2022, et à un creux historique de 2,4 % en juillet. »

Bien que l’emploi en construction varie d’une année à l’autre en fonction de l’investissement, les conditions du marché du travail en 2022 ont été particulièrement difficiles à l’Île-du-Prince-Édouard, en Ontario, en Colombie-Britannique, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et en Saskatchewan. Ces provinces ont connu une augmentation de l’investissement dans les secteurs de la construction résidentielle et non résidentielle.

« Bien que les pressions du marché devraient s’atténuer dans le secteur de la construction résidentielle en 2023 et en 2024 à mesure que la demande de nouvelles habitations reculera en réponse aux taux d’intérêt, l’activité dans les secteurs de la construction non résidentielle de la plupart des provinces pourrait demeurer élevée jusqu’au milieu de notre période de prévision, étant donné le volume élevé de grands projets actuellement en cours dans de nombreuses régions du pays », explique Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada.

Les marchés de la construction devraient rester solides, en dépit d’un recul à court terme

Dans les provinces de l’Atlantique, l’activité de construction a atteint ou atteindra bientôt des sommets à court terme. Les secteurs de la construction résidentielle des différentes provinces reculeront d’abord avant de renouer avec la croissance entre 2024 et 2026, tandis que l’on s’attend à ce que la demande en rénovation demeure élevée. L’activité dans le secteur de la construction non résidentielle fluctuera au gré de divers projets de grande envergure, notamment la remise en état du barrage de Mactaquac au Nouveau-Brunswick, le réaménagement des installations de West White Rose à Terre-Neuve-et-Labrador, ainsi que plusieurs projets d’ouvrages de génie civil et de soins de santé. Seuls la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick devraient connaître une croissance de l’emploi au cours de la période de prévision.

L’activité de construction au Québec sera influencée par des facteurs concurrents. Après une année solide en 2022, l’activité dans le secteur de la construction résidentielle de la province devrait décliner au cours de la période de prévision en raison de la baisse de la demande de nouvelles constructions. Le secteur de la construction non résidentielle sera soutenu à court terme par les travaux effectués dans le cadre de grands projets à Montréal et à Québec. La croissance fluctuera au cours des années suivantes à mesure que ces travaux prendront fin.

Au début de la période de prévision, le marché de la construction de l’Ontario affiche une bonne croissance. Bien que le rythme de l’activité de la construction résidentielle devrait ralentir en 2023 et en 2024 par rapport aux sommets précédents, il restera néanmoins élevé et renouera avec la croissance en 2025. Le secteur de la construction non résidentielle continuera d’être stimulé par un grand nombre de projets d’infrastructure majeurs et par une reprise prévue de la construction d’immeubles commerciaux. Le chômage devrait se maintenir à des niveaux historiquement bas ou proches de ceux-ci.

Au Manitoba, l’activité de construction non résidentielle a été soutenue par une série de projets d’infrastructure. Ces projets connaîtront des fluctuations tout au long de la période de prévision, l’investissement gouvernemental sera solide et le secteur commercial reprendra de la vigueur. Alors que les mises en chantier reculeront par rapport aux récents sommets, le secteur de la rénovation et de l’entretien est en voie de devenir le principal moteur de l’emploi dans le secteur de la construction résidentielle de la province.

Le secteur de la construction de la Saskatchewan devrait atteindre un sommet en 2027, soutenu par une forte croissance du secteur résidentiel après 2023, ainsi que par des projets nouveaux et en cours dans les secteurs de la fabrication, des services publics, de l’exploitation minière, de l’éducation et des soins de santé. Une population plus jeune contribuera à remplacer les travailleurs qui partent à la retraite.

Les prévisions pour l’Alberta en matière de construction sont influencées par des pressions concurrentes. Le secteur résidentiel, et en particulier le segment des nouvelles habitations, connaîtra une série de reculs jusqu’en 2032. Les fortes hausses de l’activité de rénovation au cours de la période de prévision devraient contribuer à compenser partiellement les pertes prévues. L’emploi dans le secteur de la construction non résidentielle, quant à lui, devrait atteindre un sommet en 2030 grâce aux grands projets en cours dans les secteurs des routes et des autoroutes, de la santé, de l’éducation, des immeubles commerciaux et industriels et du transport collectif, ainsi qu’à la croissance du secteur pétrolier et gazier.

Les prévisions pour le secteur de la construction en Colombie-Britannique sont marquées par des tendances variées. Le secteur résidentiel devrait se redresser rapidement après 2024 étant donné la baisse des taux d’intérêt et l’expansion du secteur de la rénovation. Au cours de la même période, l’activité dans le secteur non résidentiel fluctuera au rythme des travaux liés à plusieurs grands projets et sera soutenue par la croissance des travaux d’entretien.

« Dans de nombreuses provinces, les marchés du travail sont tendus, à tel point qu’il est devenu extrêmement difficile pour les entreprises de recruter des travailleurs dans d’autres régions ou même dans d’autres provinces, explique Bill Ferreira. La situation est compliquée par le départ à la retraite prévu de travailleurs plus âgés et expérimentés. Bien que les jeunes travailleurs soient certainement capables et bien formés, ils n’ont pas toutes les années d’expérience, les compétences et les connaissances des travailleurs plus âgés qu’ils remplacent. »

De nouvelles stratégies de recrutement s’imposent

Le perfectionnement de gens de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Le remplacement des travailleurs partant à la retraite exige habituellement plusieurs années de planification préalable afin d’éviter des lacunes sur le plan des compétences. D’ici 2032, les besoins globaux en matière d’embauche dans le secteur de la construction devraient être supérieurs à 299 000 travailleurs en raison du départ à la retraite d’environ 245 000 travailleurs (ce qui correspond à 20 % de la population active de 2022) et de la croissance de la demande, qui s’établira à plus de 54 000 travailleurs.

Selon les tendances antérieures, le secteur canadien de la construction devrait attirer quelque 237 800 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins, de sorte qu’il pourrait rester un écart de plus de 61 000 travailleurs à combler. Il est évident qu’un engagement continu en matière d’apprentissage, tant pour les métiers à certification obligatoire que pour les métiers à certification non obligatoires, sera nécessaire pour s’assurer d’avoir un nombre suffisant de gens de métier compétents afin de maintenir une population active qualifiée à long terme.

« Le secteur de la construction s’efforce de constituer une population active plus diversifiée et plus inclusive. Des efforts sont déployés pour accroître le recrutement de personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans la population active de la province, comme les femmes, les Autochtones et les nouveaux arrivants au Canada. Il est essentiel de mieux faire connaître les formidables possibilités de carrière qui s’offrent à ces personnes dans le secteur de la construction pour que celui-ci soit en mesure de répondre à ses besoins futurs en matière de main-d’œuvre », affirme Sean Strickland, vice-président de ConstruForce Canada.

En 2021, quelque 199 600 femmes travaillaient dans le secteur de la construction au Canada. Parmi elles, 27 % travaillaient directement sur les chantiers. Or, des 1,16 million de personnes de métier œuvrant dans le secteur, les femmes ne représentaient que 5 % de la main-d’œuvre totale sur les chantiers.

La population autochtone du Canada est un autre groupe sous-représenté qui offre des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction. En 2021, les Autochtones représentaient 5,1 % de la population active du secteur de la construction du Canada, ce qui constitue une légère baisse par rapport à la part de 5,2 % observée en 2016. Cette proportion est nettement supérieure à celle des travailleurs autochtones dans l’ensemble de la population active (4,1 %). Il serait possible d’accroître davantage le recrutement des travailleurs autochtones dans le secteur de la construction, étant donné que les travailleurs autochtones semblent prédisposés à y faire carrière et que la population autochtone est celle qui affiche la croissance la plus rapide au Canada.

Le secteur de la construction pourrait aussi devoir tirer parti des nouveaux arrivants au cours de la prochaine décennie pour répondre aux besoins prévus en main-d’œuvre du marché. Le Canada devrait accueillir en moyenne plus de 444 600 nouveaux immigrants internationaux chaque année entre 2023 et 2032. Cela fera des nouveaux arrivants un segment croissant de la population active globale. La population active nationale du secteur de la construction était composée d’environ 18 % de nouveaux arrivants en 2021. Ce pourcentage est nettement inférieur à la part globale des nouveaux arrivants dans la population active totale (27 %).

La hausse du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux arrivants aiderait énormément le secteur de la construction du Canada à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. ConstruForce Canada a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements :

Bill Ferreira
Directeur général
ConstruForce Canada
[email protected]
613-569-5552, poste 2220

Clyde Scollan
Président
ConstruForce Canada
604-802-0856

Sean Strickland
Vice-président
ConstruForce Canada
613-236-0653

Financé par le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle du gouvernement du Canada.

Les replis dans le secteur de la construction en Colombie-Britannique seront de courte durée étant donné que le segment résidentiel devrait soutenir la croissance jusqu’en 2032

Avril 28, 2023

Le secteur de la construction de la Colombie-Britannique a connu une autre année de forte croissance en 2022, l’investissement en construction résidentielle et non résidentielle ayant atteint des sommets. Le premier segment a été soutenu par une forte demande immobilière, et le deuxième, par une série de projets en cours de construction d’ouvrages de génie civil ainsi que par des investissements importants dans des hôpitaux et des établissements de soins de santé.

La demande en construction devrait se replier à court terme, puisque les taux d’intérêt élevés freinent la demande résidentielle et que les travaux dans le cadre de grands projets non résidentiels prennent fin.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2023–2032 pour la Colombie-Britannique. Selon les prévisions de ce rapport, après avoir enregistré de fortes hausses en 2021 et en 2022, l’emploi devrait reculer à court terme en raison d’un léger déclin en construction résidentielle découlant de la hausse des taux d’intérêt et de l’achèvement de plusieurs grands projets dans la province. Une série d’augmentations suivront pendant le reste de la période de prévision, principalement en construction résidentielle, l’emploi total dépassant de plus de 4 % le niveau de 2022 d’ici 2032. Ces données sont fondées sur les besoins actuellement connus et ne tiennent pas compte de l’objectif du gouvernement fédéral de doubler le nombre de nouvelles habitations construites au Canada au cours de la prochaine décennie ni de l’augmentation prévue de la demande de services de construction liée à la rénovation des immeubles résidentiels et des immeubles industriels, commerciaux et institutionnels existants dans le cadre des efforts d’électrification de l’économie.

« Depuis plusieurs années, la Colombie-Britannique est l’un des marchés de la construction les plus actifs au Canada, compte tenu de nombreux grands projets non résidentiels qui s’ajoutent à un secteur résidentiel en plein essor, explique Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Même si l’activité dans ces deux segments diminuera probablement un peu à court terme, un niveau de migration plus élevé vers la province stimulera l’activité de construction résidentielle à moyen et à long terme, tandis que l’activité en construction non résidentielle fluctuera au rythme des travaux liés à plusieurs grands projets. »

L’analyse complète du secteur de la construction en Colombie-Britannique nécessite non seulement un examen détaillé du marché provincial dans son ensemble, mais également des deux principaux sous-marchés provinciaux, soit les régions de la vallée du bas Fraser et de l’île de Vancouver. Ces deux sous-marchés affichent leurs propres conditions caractéristiques.

Le marché de la construction de la vallée du bas Fraser, qui comprend le Grand Vancouver, la vallée du Fraser, Sunshine Coast, Squamish et Lillooet, représente environ 60 % de l’emploi en construction de la province. L’activité régionale s’y est à nouveau renforcée en 2022, grâce à un investissement record dans les secteurs résidentiel et non résidentiel.

L’emploi total dans le secteur de la construction de la vallée du bas Fraser devrait reculer jusqu’en 2026, car les pertes dans le secteur de la construction résidentielle compenseront les gains dans le secteur de la construction non résidentielle. Par la suite, il devrait être sur une pente ascendante jusqu’à la fin de la période de prévision et augmenter de 3 % jusqu’en 2032, la totalité de cette augmentation étant attribuable au secteur de la construction non résidentielle. L’emploi dans le secteur de la construction résidentielle restera pratiquement inchangé.

Le marché de la construction de l’île de Vancouver – qui se compose de la région de la Capitale, de Cowichan Valley, de Nanaimo, d’Alberni-Clayoquot, de Strathcona, de Comox Valley, de Powell River, de Mount Waddington et de Central Coast – a aussi affiché une croissance en 2022. L’activité a été soutenue par une augmentation modeste de l’investissement dans le secteur résidentiel et par une croissance plus importante dans le secteur non résidentiel. L’emploi en construction devrait reculer d’un peu plus de 3 % pendant la période de prévision, l’emploi dans le secteur résidentiel diminuant de près de 4 % par rapport au sommet atteint en 2022, et l’emploi dans le secteur non résidentiel demeurant pratiquement inchangé.

Selon ConstruForce Canada, le secteur de la construction de la Colombie-Britannique devra probablement recruter 52 600 travailleurs supplémentaires au cours de la période de prévision pour répondre aux besoins liés à l’expansion et au remplacement. Plus de 38 000 travailleurs, soit 20 % de la population active du secteur de la construction en 2022, devraient partir à la retraite au cours de cette période. Les efforts de recrutement menés à l’échelle locale permettront l’arrivée de près de 34 000 travailleurs âgés de moins de 30 ans, ce qui aidera à neutraliser ces départs à la retraite; toutefois, à court terme, le secteur aura besoin d’un grand nombre de travailleurs qualifiés expérimentés. À moins d’accroître le recrutement anticipé, le secteur pourrait se retrouver avec un manque de 18 700 travailleurs d’ici 2032.

Le perfectionnement de gens de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Les nouvelles inscriptions dans les 25 principaux programmes de métiers du secteur de la construction en Colombie-Britannique ont fluctué au cours des dernières années, en dépit d’une hausse globale de l’emploi de 14 % entre 2013 et 2019.

Selon les prévisions en matière de nouvelles inscriptions et d’achèvement des programmes, plusieurs métiers pourraient connaître une pénurie de nouveaux compagnons d’ici 2032. Parmi ces métiers, citons ceux de chaudronnier, de briqueteur-maçon, de charpentier-menuisier, de monteur d’installations au gaz, de vitriers, de conducteur d’équipement lourd, de technicien d’instruments industriels, de mécanicien industriel, de calorifugeur, de latteur, de conducteur de grue mobile, de peintre et de décorateur, de technicien de lignes électriques, de couvreur et de soudeur.

Le secteur de la construction s’efforce de constituer une population active plus diversifiée et plus inclusive. Pour ce faire, des efforts sont déployés pour accroître le recrutement de personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans la population active en construction de la province, comme les femmes, les Autochtones et les nouveaux arrivants au Canada.

En 2022, environ 33 500 femmes travaillaient dans le secteur de la construction de la Colombie-Britannique, soit un repli de 5 % par rapport à 2021. Parmi elles, 31 % étaient en poste sur les chantiers (directement dans les projets de construction). En proportion du total, les femmes ne représentaient que 6 % des 182 100 personnes de métier employées dans le secteur de la construction en 2022. Cette proportion demeure identique à celle de 2021.

La population autochtone est un autre groupe sous-représenté qui offre des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction de la Colombie-Britannique. En 2021, les travailleurs autochtones représentaient 6,2 % de la population active du secteur de la construction de la province, ce qui constitue une légère augmentation par rapport à 2016. Cette proportion est aussi nettement supérieure à celle de la représentation des Autochtones dans l’ensemble de la population active. Il serait possible d’accroître davantage le recrutement des travailleurs autochtones dans le secteur de la construction de la province étant donné que ces derniers semblent prédisposés à y faire carrière et que la population autochtone est celle qui affiche la croissance la plus rapide au Canada.

Le secteur de la construction entend également accroître le recrutement des nouveaux arrivants au Canada. Historiquement, les nouveaux arrivants au Canada et les immigrants établis représentaient environ le quart de la main-d’œuvre en construction de la Colombie-Britannique. Selon les tendances antérieures en matière d’établissement, la province devrait accueillir une moyenne d’un peu moins de 80 000 nouveaux arrivants chaque année d’ici 2032, de sorte que la population immigrée sera un facteur clé de croissance potentielle de la population active du secteur de la construction.

L’accroissement du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux arrivants au Canada aiderait le secteur de la construction de la Colombie-Britannique à satisfaire ses besoins futurs en main-d’œuvre.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613-569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Chris Atchison
Président
British Columbia Construction Association
250-818-9671

Kim Barbero
Présidente-directrice générale
Mechanical Contractors Association of British Columbia
604-205-5058

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada
403-620-3781

Kelly Scott
Présidente
BC Road Builders and Heavy Construction Association
604-436-0220

Rob Viccars
Communications et marketing
Association canadienne des constructeurs d’habitations de la Colombie-Britannique
604-432-7112, poste 301

Financé par le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle du gouvernement du Canada.

Le secteur de la construction de l’Alberta devrait atteindre un sommet à court terme avant que les besoins en main-d’œuvre déclinent jusqu’en 2032

Avril 27, 2023

Le secteur de la construction de l’Alberta a poursuivi sa forte reprise après la pandémie en 2022, soutenu par la croissance du marché des nouvelles habitations et par une augmentation de l’activité dans le secteur non résidentiel. Par conséquent, les conditions du marché demeurent tendues, des difficultés de recrutement ayant été signalées pour de nombreux métiers du secteur de la construction résidentielle, en particulier.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2023–2032 pour la province. D’après les prévisions de ce rapport, l’emploi en construction restera stable en 2023, puis connaîtra une série de replis au moins jusqu’en 2026, car le secteur de la construction résidentielle reculera en raison de la diminution de la demande de nouvelles habitations.

L’activité dans le secteur de la construction non résidentielle, quant à elle, sera soutenue par les grands projets en cours dans les segments des routes et des autoroutes, de la santé, de l’éducation, du transport collectif et de la construction d’immeubles commerciaux et industriels, ainsi que par la croissance dans le secteur pétrolier et gazier.

La hausse modeste (+2 %) de l’emploi dans le secteur de la construction non résidentielle qui en résulte sera plus que neutralisée par une baisse de 10 % de l’emploi dans le secteur de la construction résidentielle au cours de la période de prévision de dix ans. Dans l’ensemble, l’emploi reculera de 3 %. Ces données sont fondées sur les besoins actuellement connus et ne tiennent pas compte de l’objectif du gouvernement fédéral de doubler le nombre de nouvelles habitations construites au Canada au cours de la prochaine décennie ni de l’augmentation prévue de la demande de services de construction liée à la rénovation des immeubles résidentiels et des immeubles industriels, commerciaux et institutionnels existants dans le cadre des efforts d’électrification de l’économie.

« Le défi pour le secteur de la construction et de l’entretien de l’Alberta consistera à avoir une population active suffisamment grande à court terme pour répondre à la croissance de l’emploi, déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Le secteur se trouve face à des problèmes de recrutement pour de nombreux métiers. Même si le ralentissement du secteur de la construction résidentielle contribuera à atténuer certaines de ces pressions, la longue liste de projets d’envergure dans le secteur de la construction non résidentielle, associée aux activités saisonnières de fermeture et d’entretien des installations industrielles, maintiendra des conditions serrées. »

Selon les prévisions de ConstruForce Canada, le secteur de la construction de l’Alberta pourrait devoir remplacer environ 38 200 travailleurs, soit l’équivalent de 21 % de sa population active en 2022, qui devraient prendre leur retraite d’ici 2032. La démographie plus jeune de l’Alberta devrait contribuer à combler une grande partie de cet écart : 38 000 nouveaux travailleurs de moins de 30 ans provenant de la population locale devraient se joindre à la population active. Cela laisse donc un déficit d’environ 5 100 travailleurs à combler d’ici 2032 pour répondre aux besoins liés à la croissance sectorielle.

Le perfectionnement de travailleurs de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Les nouvelles inscriptions dans les 25 plus grands programmes de métiers de la construction de l’Alberta ont enregistré des baisses importantes entre 2014 et 2019, ayant diminué de 57 %. Ce taux était beaucoup plus élevé que le recul de 19 % de l’emploi au cours de la même période. Le nombre d’apprentis achevant leur formation affichait également une tendance à la baisse au cours de la même période, bien qu’à un rythme plus lent. Prises ensemble, ces tendances devraient faire diminuer le nombre de nouveaux travailleurs certifiés à court terme.

Selon les prévisions en matière de nouvelles inscriptions et d’achèvement des programmes, l’Alberta risque de connaître une pénurie de nouveaux compagnons pour plusieurs métiers d’ici 2032. Parmi ces métiers, citons ceux de chaudronnier, de briqueteur-maçon, de charpentier-menuisier, d’électricien de construction, de vitrier, de technicien d’équipement lourd, d’opérateurs de treuil (camion-grue), d’opérateurs de treuil (tête de puits), de technicien en instrumentation industrielle, de mécanicien industriel, de calorifugeur (chaleur et gel), de technicien de lignes électriques, de couvreur, de tôlier et de soudeur.

Le secteur de la construction s’efforce de constituer une population active plus diversifiée et plus inclusive. Ainsi, des efforts sont déployés pour améliorer le recrutement de personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans la population active de la province, comme les femmes, les Autochtones et les nouveaux arrivants au Canada.

En 2022, le secteur de la construction de l’Alberta employait environ 37 500 femmes. Il s’agit d’une augmentation d’environ 1 500 travailleuses par rapport à 2021. Cependant, seulement 32 % d’entre elles travaillaient directement sur les chantiers. En proportion de la main-d’œuvre totale, les femmes ne représentaient que 7 % des 174 700 personnes de métier employées dans le secteur de la construction de l’Alberta en 2022. Ces chiffres n’ont pratiquement pas changé par rapport à 2021.

La population autochtone du Canada est un autre groupe sous-représenté qui offre des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction de l’Alberta. La province est parvenue à augmenter la proportion des Autochtones dans la main-d’œuvre du secteur. En 2021, les travailleurs autochtones représentaient 6,7 % de la population active du secteur de la construction de la province, ce qui représente une légère augmentation par rapport aux totaux de 2016. Cette proportion est aussi nettement supérieure à celle des Autochtones dans l’ensemble de la population active. Il serait possible d’accroître davantage le recrutement des travailleurs autochtones dans le secteur de la construction de la province, étant donné que les travailleurs autochtones semblent prédisposés à y faire carrière et que la population autochtone est celle qui affiche la croissance la plus rapide au Canada.

Le secteur de la construction entend également accroître le recrutement des nouveaux arrivants au Canada. Compte tenu des tendances antérieures en matière d’établissement, l’Alberta devrait accueillir en moyenne 63 900 nouveaux immigrants internationaux chaque année entre 2023 et 2032, de sorte que la population immigrante sera un facteur clé de croissance de la population active. Actuellement, les nouveaux arrivants représentent environ 19 % de la main-d’œuvre en construction de la province.

La hausse du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux arrivants pourrait aider le secteur de la construction de l’Alberta à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613-569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Terry Parker
Directeur général
Building Trades of Alberta
780-405-3777

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada
403-620-3781

Ken Gibson
Président
Alberta Construction Association
780-233-6738

Dennis Perrin
Directeur, région des Prairies
CLAC
587-785-1836

Financé par le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle du gouvernement du Canada.

L’activité soutenue en construction résidentielle alimente la croissance au sein des secteurs de la construction et de l’entretien en Saskatchewan

Avril 26, 2023

Le secteur de la construction de la Saskatchewan traverse une période de croissance soutenue en raison d’une forte activité dans les segments résidentiel et non résidentiel qui devrait entraîner les travaux à un point culminant en 2024. Les conditions du marché devraient se relâcher par la suite, mais rester serrées par rapport aux normes historiques jusqu’en 2032.

Selon le rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2023-2032 pour la Saskatchewan publié aujourd’hui par ConstruForce Canada, la croissance en construction résidentielle dans la province pourrait légèrement diminuer en 2023, avant d’augmenter jusqu’à un sommet en 2028. L’activité en construction non résidentielle, pour sa part, demeurera élevée jusqu’en 2024 – favorisée par des projets nouveaux et en cours dans le secteur manufacturier et les secteurs des services publics, de l’exploitation minière, des écoles et des soins de santé – avant de ralentir jusqu’en 2026 alors que bon nombre de ces projets prendront fin.

Après une hausse de 6 % en 2022, les besoins en main-d’œuvre devraient augmenter de 8 % supplémentaires pour atteindre un point culminant en 2027, avant de ralentir pour le reste de la période de prévision de 10 ans. D’ici 2032, l’emploi global devrait augmenter de 3 % grâce à la croissance en construction résidentielle dans la province.

« Le segment résidentiel sera un véritable facteur de croissance pour le secteur de la construction en Saskatchewan pendant la majeure partie de la période de prévision, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. La demande est soutenue par une forte migration vers la province, ce qui stimulera l’activité dans les dernières années de la période de prévision. D’autre part, les prévisions au chapitre de la construction non résidentielle sont plus étroitement liées à certains grands projets, notamment la mine de potasse de Jansen. »

Une telle croissance pourrait mettre à rude épreuve les marchés du travail qui subissent déjà des pressions. Au début de la période de prévision, les conditions des marchés du travail sont serrées pour bien des métiers et professions des segments résidentiel et non résidentiel de la Saskatchewan. L’emploi croît aussi plus rapidement que la population active, ce qui fait diminuer le taux de chômage annuel moyen du secteur, lequel s’est établi à 6,3 % en 2022.

« Au cours de la période de prévision allant jusqu’en 2032, ConstruForce estime que jusqu’à 8 600 travailleurs quitteront le secteur pour prendre leur retraite, ce qui correspond à 21 % de la population active du secteur de la construction de la province en 2022. Parallèlement, la croissance de la demande nécessitera 2 200 travailleurs supplémentaires, ce qui portera les besoins d’embauche totaux à 10 800 travailleurs. Le développement de la population active restera donc au cœur des priorités pour tous les entrepreneurs du secteur », déclare Warren Douglas de la Construction Labour Relations Association of Saskatchewan Inc.

L’analyse de ConstruForce est fondée sur les besoins actuellement connus et ne tient pas compte de l’objectif du gouvernement fédéral de doubler le nombre de nouvelles habitations construites au Canada au cours de la prochaine décennie ni de l’augmentation prévue de la demande de services de construction liée à la rénovation des immeubles résidentiels et des immeubles industriels, commerciaux et institutionnels existants dans le cadre des efforts d’électrification de l’économie.

Compte tenu de la démographie relativement plus jeune de la province, la majeure partie des besoins d’embauche pourrait être comblée par environ 9 500 nouveaux venus de moins de 30 ans provenant de la population locale, ce qui laisse un écart d’environ 1 300 travailleurs qui devront être recrutés à l’extérieur de la population active locale du secteur de la construction. Cet écart de recrutement visera uniquement le segment résidentiel, étant donné que le segment non résidentiel devrait attirer davantage de nouveaux venus par rapport aux travailleurs perdus en raison des départs à la retraite.

« Le perfectionnement de gens de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial, indique Dennis Perrin, directeur de la Christian Labour Association of Canada (CLAC) pour la région des Prairies. En Saskatchewan, les inscriptions dans les 17 principaux programmes de métiers de la construction étaient à la baisse au cours de la dernière décennie, ce qui préoccupe beaucoup tous les acteurs du secteur de la construction de la province. »

Selon le rythme actuel des nouvelles inscriptions et les tendances en matière d’achèvement des programmes d’apprentissage, plusieurs métiers pourraient être à risque et connaître une pénurie de compagnons d’ici 2032. Parmi ces métiers, citons ceux d’opérateur de camion-grue, de briqueteur-maçon, de charpentier-menuisier, d’électricien de construction, de calorifugeur (chaleur et froid), de tôlier, de tuyauteurs, de monteurs d’appareils de chauffage et de soudeur.

« Le secteur de la construction travaille en collaboration pour constituer une population active plus diversifiée et plus inclusive. À cette fin, des efforts sont déployés continuellement pour accroître le recrutement de jeunes travailleurs, de personnes issues de groupes en quête d’équité traditionnellement sous-représentés dans le secteur de la construction et de personnes provenant de l’extérieur du pays en ayant recours à l’immigration permanente », affirme Paul de Jong, président de la Progressive Contractors Association of Canada.

En 2022, quelque 6 030 femmes travaillaient dans le secteur de la construction de la Saskatchewan, ce qui représente une hausse de 310 femmes comparativement à 5 720 en 2021. Parmi elles, 40 % étaient en poste sur les chantiers (directement dans les projets de construction). En proportion du total, les femmes ne représentaient que 6 % des 37 900 personnes de métier employées dans le secteur de la construction en 2022. Cette proportion demeure identique à celle de 2021.

La population autochtone est un autre groupe qui offre des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction de la Saskatchewan. La province est parvenue à augmenter la proportion des Autochtones dans la main-d’œuvre du secteur. En 2021, les travailleurs autochtones représentaient environ 14 % de la population active du secteur de la construction de la province, ce qui constitue une augmentation de un point de pourcentage par rapport au pourcentage observé en 2016. Cette proportion est aussi nettement supérieure à celle de la représentation des Autochtones dans l’ensemble de la population active (11,5 %). Il serait possible d’accroître davantage le recrutement des travailleurs autochtones dans le secteur de la construction de la province, étant donné que les travailleurs autochtones semblent prédisposés à y faire carrière et que la population autochtone est celle qui affiche la croissance la plus rapide au Canada.

Le secteur de la construction entend également accroître le recrutement des nouveaux arrivants au Canada. Selon les tendances antérieures en matière d’établissement, la Saskatchewan devrait accueillir une moyenne de plus de 9 900 nouveaux arrivants chaque année d’ici 2032, de sorte que la population immigrée sera un facteur clé de croissance de la population active. Les nouveaux arrivants représentaient environ 10 % du total de la population active du secteur de la construction en 2021, ce qui est inférieur à la proportion d’immigrants au sein de l’ensemble de la population active de la province, soit 16 %.

« Il est important d’accroître le taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux arrivants au Canada pour que le secteur de la construction de la Saskatchewan continue d’être en mesure de répondre à ses besoins en matière de main-d’œuvre à l’avenir, indique Graham Snell, président de Merit Saskatchewan. La diversité de la main-d’œuvre sera d’autant plus importante considérant que le bassin de jeunes travailleurs disponibles diminuera et que la concurrence entre les secteurs d’activité pour recruter ces travailleurs s’intensifiera. Ce n’est pas seulement la bonne chose à faire, c’est crucial pour s’assurer que le secteur dispose des ressources qualifiées nécessaires pour répondre en temps opportun aux besoins de l’économie canadienne dans les années à venir. »

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613-569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada (PCA)
403-620-3781

Warren Douglas
Directeur général
Construction Labour Relations Association of Saskatchewan Inc.
306-352-7909

Graham Snell
Président
Merit Saskatchewan
306-961-7346

Dennis Perrin
Directeur, région des Prairies
CLAC
587-785-1836

Financé par le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle du gouvernement du Canada.

Une croissance modérée est prévue dans le secteur de la construction au Manitoba, de sorte que la population plus jeune devrait répondre aux besoins en main-d’œuvre

Avril 26, 2023

Après avoir connu une année solide en 2021, le secteur de la construction et de l’entretien du Manitoba a affiché un niveau d’activité plus modéré en 2022, la poursuite des travaux liés à certains projets d’infrastructure ayant contrebalancé la majeure partie de la baisse d’activité dans le cadre du projet du barrage de Keeyask. L’emploi total est donc demeuré pratiquement inchangé.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2023–2032 pour le Manitoba. Le secteur peut s’attendre à un repli modéré de l’emploi au cours de la période de prévision (-1 %), en raison d’une baisse d’un peu moins de 3 % en construction résidentielle qui neutralise largement une légère augmentation juste en deçà de 1 % en construction non résidentielle. Ces données sont fondées sur les besoins actuellement connus et ne tiennent pas compte de l’objectif du gouvernement fédéral de doubler le nombre de nouvelles habitations construites au Canada au cours de la prochaine décennie ni de l’augmentation prévue de la demande de services de construction liée à la rénovation des immeubles résidentiels et des immeubles industriels, commerciaux et institutionnels existants dans le cadre des efforts d’électrification de l’économie.

Au cours de la période de prévision, le ralentissement de la demande en construction de nouvelles habitations devrait être contrebalancé par une croissance quasi continue au chapitre de la rénovation et de l’entretien dans le secteur résidentiel. En ce qui concerne la construction non résidentielle, l’emploi devrait afficher une croissance modérée mais soutenue de 2025 à 2030, attribuable à une série de projets qui entraîneront des variations à la hausse et à la baisse.

« Le niveau d’activité en construction au Manitoba devrait demeurer relativement constant et élevé au cours de la période de prévision de dix ans, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. C’est un signe positif pour le secteur, puisque cela signifie que les marchés du travail devraient demeurer équilibrés pendant la majeure partie de la période de prévision. Cela signifie aussi que le secteur devrait être en mesure de répondre à ses besoins d’embauche grâce à la démographie relativement plus jeune de la province. »

Selon les prévisions de ConstruForce Canada, environ 7 600 travailleurs – soit près de 19 % de la population active de 2022 – devraient prendre leur retraite d’ici 2032. Parallèlement, le secteur devrait attirer près de 8 700 nouveaux travailleurs locaux de moins de 30 ans. Cette tendance montre que les efforts du secteur pour renforcer le recrutement en vue de répondre aux besoins futurs portent fruit et que le secteur devrait être en mesure de répondre aux besoins prévus en main-d’œuvre pendant la période de prévision.

« Le perfectionnement de gens de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige la plupart du temps la participation à un programme d’apprentissage provincial, indique Ramona Coey, directrice générale de la Mechanical Contractors Association of Manitoba. Après des années de déclin, c’est encourageant de voir que les efforts du secteur pour promouvoir les carrières dans les métiers portent fruit, comme en témoigne la récente hausse des nouvelles inscriptions dans les 17 principaux programmes de métiers du Manitoba. Il est important de conserver cet élan puisque nous tentons de remédier à la pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs métiers clés. »

Toutefois, selon les prévisions concernant les nouvelles inscriptions et les tendances en matière d’achèvement des programmes, plusieurs métiers au Manitoba risquent de connaître une pénurie de nouveaux compagnons d’ici 2032. Parmi ces métiers, citons ceux de briqueteur-maçon, de charpentier-menuisier, de conducteur de grue mobile, de couvreur et de soudeur.

« Le secteur de la construction travaille en collaboration pour constituer une population active plus diversifiée et plus inclusive. À cette fin, des efforts sont déployés continuellement pour accroître le recrutement de jeunes travailleurs, de personnes issues de groupes en quête d’équité traditionnellement sous-représentés dans le secteur de la construction et de personnes provenant de l’extérieur du pays en ayant recours à l’immigration permanente », affirme Paul de Jong, président de la Progressive Contractors Association of Canada.

En 2022, environ 5 930 femmes travaillaient dans le secteur de la construction du Manitoba. Parmi elles, seulement 26 % étaient en poste sur les chantiers (directement dans les projets de construction). Les femmes ne représentaient que 4 % des 38 600 personnes de métier employées dans le secteur de la construction au Manitoba en 2022. Ces chiffres n’ont pratiquement pas changé par rapport à 2021.

La population autochtone est un autre groupe sous-représenté qui offre des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction du Manitoba. En 2021, les travailleurs autochtones représentaient environ 17 % de la population active du secteur de la construction de la province. Cette proportion, qui est la plus élevée parmi toutes les proportions provinciales, est nettement supérieure à celle de la représentation des Autochtones dans l’ensemble de la population active (13 %). Il serait possible d’accroître davantage le recrutement des travailleurs autochtones dans le secteur de la construction de la province, étant donné que les travailleurs autochtones semblent prédisposés à y faire carrière et que la population autochtone est celle qui affiche la croissance la plus rapide au Canada.

Le secteur de la construction entend également accroître le recrutement des nouveaux arrivants au Canada. Selon les tendances antérieures en matière d’établissement, le Manitoba devrait accueillir une moyenne d’un peu plus de 11 000 nouveaux arrivants chaque année d’ici 2032, de sorte que la population immigrée sera un facteur clé de croissance de la population active. Actuellement, les nouveaux arrivants et les immigrants établis représentent environ 15 % de la main-d’œuvre en construction de la province, ce qui est nettement inférieur à la proportion qu’ils représentent dans l’ensemble de la population active de la province.

« Pour éviter des problèmes chroniques de pénurie, il est impératif d’accroître le taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux arrivants au Canada pour que le secteur de la construction du Manitoba soit en mesure de répondre à ses besoins futurs en main-d’œuvre », affirme Darryl Harrison, directeur des relations avec les intervenants au sein de la Winnipeg Construction Association.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613-569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Ramona Coey
Directeur général
Mechanical Contractors Association of Manitoba
204-774-2404

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada (PCA)
403-620-3781

Darryl Harrison
Directeur, Relations avec les intervenants

Winnipeg Construction Association
204-755-8664, poste 2249

Financé par le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle du gouvernement du Canada.

Les difficultés de recrutement persistent en Ontario, où l’activité de construction continue de croître

Avril 25, 2023

Les difficultés du marché du travail pourraient se poursuivre dans le secteur de la construction de l’Ontario à court terme, étant donné que l’activité continue en construction résidentielle et non résidentielle fera grimper l’emploi jusqu’à un sommet en 2028 et exercera des pressions supplémentaires sur les conditions de recrutement déjà serrées.

ConstruForce a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2023–2032 pour l’Ontario. D’après les conclusions de ce rapport, les marchés du travail pour de nombreux métiers et professions de la construction en Ontario étaient sous tension à la fin de l’année 2022. Malgré la hausse des taux d’intérêt, l’activité dans le secteur de la construction résidentielle est demeurée vigoureuse, stimulée par la forte migration vers la province et les activités de rénovation. Quant au secteur de la construction non résidentielle de l’Ontario, il continue d’être stimulé par une longue liste de grands projets dans presque toutes les régions.

Au cours de la période de prévision de dix ans, l’activité dans le secteur de la construction résidentielle de l’Ontario est influencée par de nombreux facteurs clés. La hausse des taux d’intérêt devrait entraîner un recul de la construction de nouvelles habitations dans la province en 2023 et en 2024. Ce repli sera quelque peu modéré par une forte migration vers la province, tandis que l’activité globale dans le secteur de la construction résidentielle sera soutenue par un secteur de la rénovation et de l’entretien qui devrait connaître une croissance continue jusqu’en 2032. Après un léger recul en 2023 et en 2024, l’emploi global dans le secteur de la construction résidentielle devrait atteindre un sommet en 2030, avant de ralentir jusqu’en 2032.

Quant au secteur de la construction non résidentielle de la province, on s’attend à ce qu’il connaisse une croissance tout au long de la période de prévision, car d’importants projets dans toutes les régions stimuleront la demande. En 2027, l’emploi devrait atteindre un sommet de 16 % au-dessus du niveau de 2022, car les travaux de nombreux grands projets culmineront cette année-là. Parmi ces projets, mentionnons des projets de système léger sur rail (SLR) et de métro dans de grands centres urbains, les travaux de remise en état de centrales nucléaires (Bruce Power et Ontario Power Generation) en cours, les grands projets du secteur de la santé ainsi que d’autres projets institutionnels dans toutes les régions

Pour l’ensemble de la période de prévision, l’emploi dans le secteur de la construction et de l’entretien devrait atteindre un sommet en 2028, année où il aura augmenté de près de 8 % par rapport à 2022. En 2032, cependant, l’emploi devrait ralentir et s’établir 5 % au-dessus du niveau de 2022. La croissance sera plus prononcée dans le secteur de la construction non résidentielle (+11 %) et on prévoit une expansion plus modeste de 2 % pour le secteur de la construction résidentielle.

Ces données sont fondées sur les besoins actuellement connus et ne tiennent pas compte de l’objectif du gouvernement fédéral de doubler le nombre de nouvelles habitations construites au Canada au cours de la prochaine décennie ni de l’augmentation prévue de la demande de services de construction liée à la rénovation des immeubles résidentiels et des immeubles industriels, commerciaux et institutionnels existants dans le cadre des efforts d’électrification de l’économie.

« Le secteur de la construction et de l’entretien de l’Ontario est bien positionné pour connaître plusieurs années de forte croissance, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Son défi sera de composer avec des marchés du travail déjà sous tension. Un certain nombre de travailleurs plus âgés qui ont quitté le marché du travail pendant la pandémie de COVID-19 ont mis du temps à revenir. Ce fait, associé à une progression continue de l’emploi, a poussé les taux de chômage du secteur de la construction à des niveaux historiquement bas. La situation s’est également complexifiée par la perte de compétences et d’expérience causée par le départ de travailleurs plus âgés qui ne peuvent pas être facilement remplacés par de nouveaux travailleurs. »

Bien qu’elles soient reliées, les cinq régions de l’Ontario – le centre, l’est, la région du Grand Toronto, le nord et le sud-ouest – présentent chacune des conditions du marché du travail distinctes et peuvent avoir des besoins complémentaires et concurrents en matière de main-d’œuvre.

Le secteur de la construction du centre de l’Ontario a été stimulé en partie par un exode important de résidents de la région du Grand Toronto au cours des dernières années. Les modalités de travail à domicile liées à la pandémie, combinées à l’amélioration des transports ferroviaires et à la baisse du coût de la vie, ont contribué à faire progresser la construction de nouvelles habitations dans la région. Le marché local de l’habitation devrait se replier en 2023 en raison de la hausse des taux d’intérêt, mais la croissance devrait reprendre d’ici 2025. L’emploi dans le secteur de la construction non résidentielle sera soutenu par une combinaison de grands projets de construction d’ouvrages de génie civil, dont un grand nombre dans la région de Hamilton. L’emploi total dans le secteur de la construction devrait augmenter de 1 % par rapport à 2022, en raison de hausses exclusivement dans le secteur de la construction non résidentielle.

Les conditions du marché du travail pour le secteur de la construction de l’est de l’Ontario ont figuré parmi les plus serrées de la province en 2022, des pressions se faisant ressentir pour la plupart des métiers et professions. Même si les défis en matière de recrutement devraient s’atténuer à court terme dans le secteur résidentiel, les prévisions pour le secteur non résidentiel suggèrent que des difficultés pourraient subsister jusqu’en 2027 et 2028. Le marché régional bénéficie d’une série de projets à valeur élevée du secteur public, notamment la deuxième phase du SLR d’Ottawa, le réaménagement de l’édifice central de la Colline du Parlement, ainsi que la remise en état et la construction de plusieurs autres immeubles fédéraux. De nouveaux projets d’hôpitaux à Ottawa et à Kingston s’ajoutent à la demande du marché dans les dernières années de la période de prévision. L’emploi global augmentera jusqu’à un sommet en 2027, puis il diminuera par la suite.

Le marché de la construction de la région du Grand Toronto sera soutenu par une série de grands projets de transport collectif, de remise en état de centrales nucléaires, de nouveaux projets hospitaliers et de rénovation d’autres immeubles gouvernementaux, ce qui portera l’emploi dans le secteur de la construction non résidentielle à un sommet en 2027. Quant au secteur de la construction résidentielle de la région, il devrait sortir d’un bref recul en 2024, soutenu par la croissance et le vieillissement des parcs de logements, qui nécessitent un entretien continu, et par la tendance générale observée chez les personnes âgées à investir dans leur habitation afin de vieillir chez soi. D’ici 2032, l’emploi global dans le secteur de la construction augmentera de 27 200 travailleurs (+16 %) par rapport à 2022.

Dans le nord de l’Ontario, le marché de la construction sera fortement influencé par l’activité dans le secteur de l’exploitation minière et des services publics. Comme on s’attend à ce que ces deux secteurs enregistrent de fortes hausses en 2023, et que les travaux du centre correctionnel de Thunder Bay et de l’hôpital de Weeneebayko devraient commencer au cours des dernières années de la période de prévision, l’emploi dans le secteur de la construction non résidentielle devrait se maintenir à des niveaux élevés au moins jusqu’en 2027. Les prévisions pour le secteur de la construction résidentielle suivront une tendance similaire.

Le sud-ouest de l’Ontario a été soutenu par un marché de l’habitation vigoureux, également alimenté par la migration de sortie dans la région du Grand Toronto. Après un bref recul en 2022, l’emploi du marché de la construction résidentielle de la région devrait atteindre un sommet en 2027, avant de redescendre les années suivantes. Le secteur de la construction non résidentielle local, quant à lui, amorce la période de prévision en force, stimulé par les travaux en cours dans le cadre de la remise en état de la centrale nucléaire de Bruce Power, les travaux du pont Gordie-Howe, de nouveaux investissements dans la fabrication de batteries et le réoutillage automobile, ainsi que la hausse du volume des travaux d’entretien et de fermeture d’usines du secteur industriel à Sarnia. La mise en chantier proposée de l’hôpital de soins actifs de Windsor en 2026 fera augmenter l’emploi plus tard dans la période de prévision. D’ici 2032, le secteur de la construction du sud-ouest de l’Ontario devrait se replier légèrement par rapport aux niveaux élevés de 2022.

La satisfaction des besoins dans les différentes régions de l’Ontario s’avérera difficile pendant les périodes de pointe en raison de la mobilité interrégionale limitée, puisqu’à court terme, on prévoit une demande élevée dans la plupart des marchés régionaux de la construction dans la province. Le secteur de la construction est également confronté au défi du vieillissement de la main-d’œuvre. La hausse de l’emploi découlant de la croissance et le départ à la retraite prévu de plus de 82 600 travailleurs (ce qui correspond à 18 % de la population active en 2022) porteront les besoins d’embauche de l’ensemble du secteur à près de 119 000 travailleurs au cours de la période de prévision.

En partie grâce aux efforts de promotion accrus et ciblés, le secteur de la construction de la province a fait augmenter de 7 % le nombre de jeunes travailleurs de moins de 25 ans au sein de sa population active depuis 2019. Pendant toute la période de prévision, on s’attend à ce que l’Ontario recrute environ 88 400 nouveaux venus de moins de 30 ans dans la province. Il reste donc un écart projeté de près de 30 500 travailleurs qu’il faudra combler à partir de diverses sources extérieures à la population active existante pour répondre à la demande.

Le perfectionnement de gens de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Les nouvelles inscriptions dans les 32 plus grands programmes de métiers de la province ont atteint des niveaux records en 2019 et ont augmenté plus rapidement que l’emploi au cours de la dernière décennie, ce qui a entraîné une augmentation de l’offre de compagnons.

Selon le rythme actuel des nouvelles inscriptions et les tendances en matière d’achèvement des programmes d’apprentissage, plusieurs métiers pourraient être à risque et connaître une pénurie de nouveaux compagnons d’ici 2032. Parmi ces métiers, citons ceux de briqueteur-maçon, de charpentier-menuisier, de manœuvre en construction, de poseur de revêtements d’intérieur, de vitrier, de conducteur d’équipement lourd, de technicien en instrumentation industrielle, de calorifugeur (chaleur et gel), de conducteur de grue mobile, de peintre et décorateur, de couvreur, de conducteur de tracteur semi-remorque et de soudeur.

L’industrie de la construction continue de porter une attention particulière à la constitution d’une population active plus diversifiée et plus inclusive. Pour ce faire, des efforts sont déployés pour accroître le recrutement de personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans la population active en construction de la province, comme les femmes, les Autochtones et les nouveaux arrivants au Canada.

En 2022, le secteur de la construction de l’Ontario employait environ 70 400 femmes, ce qui représente une augmentation de près de 2 700 travailleuses par rapport au total de 2021. Cependant, seulement 23 % d’entre elles travaillaient directement sur les chantiers. En proportion du total, les femmes ne représentaient que 4 % des plus de 435 000 personnes de métier employées en Ontario en 2022. Ces chiffres n’ont pas changé par rapport à 2021.

La population autochtone du Canada est un autre groupe sous-représenté qui offre des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction de l’Ontario. En 2021, les travailleurs autochtones représentaient 3 % de la population active du secteur de la construction de la province. Ce chiffre n’a pas changé par rapport au pourcentage observé en 2016, et est légèrement supérieur à la part de 2,5 % d’Autochtones dans l’ensemble de la population active. Il serait possible d’accroître davantage le recrutement des travailleurs autochtones dans le secteur de la construction de la province, étant donné que les travailleurs autochtones semblent prédisposés à y faire carrière et que la population autochtone est celle qui affiche la croissance la plus rapide au Canada.

Le secteur de la construction entend également accroître le recrutement des nouveaux arrivants au Canada. Selon les tendances antérieures en matière d’établissement, l’Ontario devrait accueillir une moyenne de près de 190 500 nouveaux arrivants chaque année d’ici 2032. La population immigrée pourrait ainsi être un facteur clé de croissance de la population active. En 2021, les nouveaux arrivants représentaient 27 % de la population active de la construction en Ontario.

La hausse du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux arrivants au Canada aiderait énormément le secteur de la construction en Ontario à satisfaire ses besoins futurs en main-d’œuvre.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. ConstruForce Canada a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613-569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Mark Arsenault
Directeur des opérations et secrétaire-trésorier
Conseil provincial des métiers de la construction de l’Ontario
647-402-0390

Mike Carter
Directeur général
London & District Construction Association
519-453-5322

Giovanni Cautillo
Président
Ontario General Contractors Association
905-671-3969

Ian Cunningham
Président
Council of Ontario Construction Associations
416-968-7200, poste 224

John A. DeVries
Président et directeur général
Association de la construction d’Ottawa
613-236-0488, poste 10

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada
403-620-3781

Tony Fanelli
Directeur général
Association des relations de travail en construction de l’Ontario
647-296-3402

Andrew Pariser
Vice-président
RESCON
416-970-7665

Wayne Peterson
Directeur général
Construction Employers Coordinating Council of Ontario
905-516-6693

Financé par le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle du gouvernement du Canada.

La demande de construction à Terre-Neuve-et-Labrador se hisse à un sommet en 2029

Avril 24, 2023

La forte activité en construction d’ouvrages de génie civil dans la province fera grimper l’emploi dans le secteur de la construction et de l’entretien à Terre-Neuve-et-Labrador jusqu’à un sommet de près de 16 000 travailleurs en 2029, avant un recul qui pourrait aller jusqu’à 940 travailleurs de moins (-6 %) par rapport à 2022, d’ici 2032.

Selon les prévisions du rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2023–2032 pour Terre-Neuve-et-Labrador publié aujourd’hui par ConstruForce Canada, la province traverse une période de croissance. Les hausses continues dans les segments des nouvelles habitations, des immeubles institutionnels et des ouvrages de génie civil ont fait grimper l’emploi dans les secteurs résidentiel et non résidentiel en 2022. Parallèlement, le ralentissement de la croissance de la population active en construction pour la province a contribué à établir des taux de chômage aussi bas que 10 % durant les mois d’été.

Les analyses prévoient ensuite des augmentations modérées en construction résidentielle à court terme (soit jusqu’en 2025), stimulées par un taux de migration élevé vers la province et une forte activité en construction non résidentielle.

« Le secteur de la construction et de l’entretien à Terre-Neuve-et-Labrador est bien positionné pour résister à tout recul imminent qui découlerait de la hausse des taux d’intérêt et du ralentissement de l’économie mondiale à court terme, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Le marché de l’habitation de la province devrait poursuivre sa croissance étant donné son abordabilité relative. Quant à l’activité en construction non résidentielle, elle devrait atteindre un sommet en raison des travaux de la plateforme de forage en mer de West White Rose et, plus tard, du projet Bay du Nord de l’entreprise Equinor. À plus long terme, les perspectives demeurent toutefois limitées par le profil d’âge plus élevé, le déclin de la population et l’achèvement de grands projets. »

Le vieillissement de la main-d’œuvre pourrait représenter un défi de taille pour le secteur de la construction de la province. On estime que 5 700 travailleurs, soit 29 % de la population active de 2022, prendront leur retraite de 2023 à 2032. Au cours de la même période, le secteur devrait recruter seulement 3 400 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins.

Bien qu’un certain nombre de grands projets proposés supplémentaires fassent l’objet d’un suivi, ceux-ci ne sont pas inclus dans l’analyse de ConstruForce à l’heure actuelle. De plus, l’analyse de ConstruForce ne tient pas compte de l’objectif du gouvernement fédéral de doubler le nombre de nouvelles habitations construites au Canada au cours de la prochaine décennie ni de l’augmentation prévue de la demande de services de construction liée à la rénovation des immeubles résidentiels et des immeubles industriels, commerciaux et institutionnels (ICI) existants dans le cadre des efforts d’électrification de l’économie.

« Le secteur de la construction de Terre-Neuve-et-Labrador a repris de façon marquée en 2022. Grâce au redressement de l’économie mondiale et à la hausse de la demande en électrification, le secteur de la construction de la province est bien positionné pour apporter une contribution importante à la réussite économique du pays », indique Terry French, président de la Construction Labour Relations Association of Newfoundland and Labrador.

Le perfectionnement de gens de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial.

Avant la pandémie de COVID-19, les nouvelles inscriptions dans les 11 principaux programmes de métiers de la construction étaient à la baisse, ce qui signifie que moins de nouveaux compagnons entraient sur le marché du travail par rapport à la dernière décennie. Tout comme les nouvelles inscriptions, le nombre d’apprentis achevant leur formation était en baisse en 2020, même si cette diminution était plus modérée. Les nouvelles inscriptions diminuent plus rapidement que l’emploi dans les métiers, entraînant un risque que le nombre de nouveaux compagnons certifiés ne suffise pas à répondre aux besoins en main-d’œuvre à long terme.

Selon les prévisions concernant les nouvelles inscriptions, plusieurs métiers risquent de connaître une pénurie de nouveaux compagnons d’ici 2032. Parmi ces métiers, citons ceux d’électricien de construction, de monteur de charpentes métalliques, de conducteur de grue mobile, de soudeur et de tuyauteur.

« Le secteur de la construction continue de porter attention à la constitution d’une population active plus diversifiée et plus inclusive. À cette fin, des efforts sont déployés continuellement pour accroître le recrutement et la formation de jeunes travailleurs, de personnes issues de groupes en quête d’équité traditionnellement sous-représentés dans le secteur de la construction et de personnes provenant de l’extérieur du pays en ayant recours à l’immigration permanente », affirme Darin King, directeur général de Building Trades of Newfoundland and Labrador.

En 2022, quelque 1 780 femmes travaillaient dans le secteur de la construction de Terre-Neuve-et-Labrador, soit une hausse de près de 300 travailleuses comparativement à 2021. Parmi elles, 60 % étaient en poste sur les chantiers (directement dans les projets de construction), tandis que les autres (40 %) travaillaient hors chantier, principalement dans des postes administratifs et de gestion. Or, des 15 200 personnes de métier travaillant dans le secteur, les femmes ne représentaient que 7 % de la main-d’œuvre totale.

La population autochtone offre également des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction de Terre-Neuve-et-Labrador. En 2021, les travailleurs autochtones représentaient environ 9 % de la population active du secteur de la construction de la province. Cette proportion correspond à celle observée en 2016 et à la proportion des Autochtones dans la population active globale. Le secteur de la construction pourrait devoir redoubler d’efforts pour renforcer le recrutement auprès des travailleurs autochtones étant donné que ces derniers semblent prédisposés à y faire carrière et que la population autochtone est celle qui affiche la croissance la plus rapide au Canada.

Le secteur de la construction entend également accroître le recrutement des nouveaux arrivants au Canada. Selon les tendances antérieures en matière d’établissement, la province devrait accueillir une moyenne d’environ 3 770 nouveaux arrivants chaque année de 2023 à 2032, de sorte que la population immigrée sera un facteur clé de croissance de la population active. En 2021, les nouveaux arrivants au Canada et les immigrants établis représentaient environ 2 % de la main-d’œuvre en construction de la province.

L’accroissement du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux arrivants au Canada aiderait énormément le secteur de la construction de Terre-Neuve-et-Labrador à satisfaire ses besoins en main-d’œuvre futurs.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613-569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Terry French
Président
Construction Labour Relations Association of Newfoundland and Labrador
709-753-5770

Darin King
Directeur général
Trades NL : Building Trades of Newfoundland & Labrador
709-726-4560

Financé par le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle du gouvernement du Canada.

La demande en construction est forte et soutenue à court terme au Nouveau-Brunswick, où l’emploi atteindra un sommet dans les dernières années de la période de prévision

Avril 24, 2023

L’activité soutenue en construction résidentielle et en construction d’immeubles industriels, commerciaux et institutionnels (ICI) au Nouveau-Brunswick a favorisé encore davantage la croissance du secteur de la construction de la province en 2022. Étant donné que d’autres gains sont prévus en 2023, il est peu probable que les pressions s’atténuent à court terme au sein des marchés du travail déjà tendus.

D’après les nouvelles prévisions sur le marché du travail publiées par ConstruForce Canada, d’autres augmentations sont prévues en 2023 pour les segments résidentiel et non résidentiel du Nouveau-Brunswick. Ces hausses sont stimulées par une demande accrue en rénovation résidentielle et un sommet au chapitre de l’investissement en construction d’immeubles industriels, commerciaux et institutionnels.

La demande en construction résidentielle devrait se replier à court terme avant de rebondir durant les dernières années de la période de prévision, en réponse à la demande croissante de travaux de rénovation et d’entretien. Quant à la demande dans le secteur non résidentiel, elle diminuera brièvement avant de se hisser à un sommet en 2029, parallèlement aux travaux du barrage de Mactaquac.

Selon les prévisions publiées aujourd’hui par ConstruForce Canada dans le rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2023-2032 pour le Nouveau-Brunswick, l’emploi en construction devrait atteindre un sommet à court terme en 2023, avant de faiblir jusqu’en 2026. Il devrait ensuite connaître un nouveau cycle haussier qui atteindra son point culminant en 2027 et se maintenir majoritairement à ce niveau pour le reste de la période de prévision. L’emploi devrait augmenter de 660 travailleurs, soit une hausse de 3 % par rapport à 2022.

« Deux défis attendent la population active du Nouveau-Brunswick durant la période de prévision, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Les marchés du travail ont été mis à rude épreuve au début de la période de prévision et, à court terme, ils demeureront au maximum ou près du maximum de leur capacité pour de nombreux métiers et professions des secteurs résidentiel et non résidentiel. À long terme, le défi sera de répondre aux besoins du marché malgré un bassin réduit de travailleurs étant donné le vieillissement de la population de la province. »

En raison de la hausse de la demande, la population active du secteur de la construction de la province devra augmenter jusqu’à 2 000 travailleurs au cours de la décennie. Le départ à la retraite prévu de 6 500 travailleurs, soit 27 % de la population active de 2022, pendant la même période devrait porter les besoins d’embauche à 8 500 travailleurs au total. Cette situation pourrait se compliquer davantage en raison du rétrécissement du bassin de nouveaux venus disponibles, compte tenu du ralentissement de la croissance démographique et de la diminution du nombre de jeunes travailleurs disponibles pour se joindre à la population active. Ces données sont fondées sur les besoins actuellement connus et ne tiennent pas compte de l’objectif du gouvernement fédéral de doubler le nombre de nouvelles habitations construites au Canada au cours de la prochaine décennie ni de l’augmentation prévue de la demande de services de construction liée à la rénovation des immeubles résidentiels et des immeubles industriels, commerciaux et institutionnels existants dans le cadre des efforts d’électrification de l’économie.

Les besoins d’embauche du secteur pourraient être partiellement comblés par le recrutement de 4 700 travailleurs potentiels de moins de 30 ans provenant de la population locale, ce qui, cependant, pourrait laisser un écart de quelque 3 800 travailleurs selon l’analyse actuelle.

Le perfectionnement de gens de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Au cours des dernières années, les nouvelles inscriptions aux 16 plus grands programmes de métiers ont connu des variations importantes au Nouveau-Brunswick. Les nouvelles inscriptions ont diminué d’environ 7 % de 2010 à 2019 alors que l’emploi dans les métiers déclinait à un rythme légèrement plus soutenu, soit 12 % de baisse, sur cette même période.

Selon le rythme actuel des nouvelles inscriptions et les tendances en matière d’achèvement des programmes d’apprentissage, plusieurs métiers pourraient être à risque et connaître une pénurie de compagnons d’ici 2032 : briqueteur-maçon, chaudronnier, charpentier-menuisier, poseur de gicleurs et soudeur.

« Le secteur de la construction continue de porter attention à la constitution d’une population active plus diversifiée et plus inclusive et, à cette fin, il se concentre à accroître le recrutement de jeunes travailleurs dans les métiers, en particulier ceux appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans la population active du secteur de la construction de la province, notamment les femmes, les Autochtones et les nouveaux arrivants au Canada », déclare John Ryan Morrison, directeur général de l’Association de la construction du Nouveau-Brunswick.

En 2022, quelque 2 810 femmes travaillaient dans le secteur de la construction du Nouveau-Brunswick, ce qui demeure inchangé par rapport à 2021. Parmi elles, 30 % étaient en poste sur les chantiers (directement dans les projets de construction), tandis que les autres travaillaient hors chantier, principalement dans des postes administratifs et de gestion. Or, des 21 500 personnes de métier œuvrant en construction dans la province, les femmes ne représentaient que 3 %. Cette proportion demeure identique à celle de 2021.

La population autochtone du Canada est un autre groupe sous-représenté qui offre des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction du Nouveau-Brunswick. En 2021, les travailleurs autochtones représentaient environ 3,7 % de la population active du secteur de la construction de la province, ce qui constitue une légère hausse par rapport à 2016. Il serait possible d’accroître davantage le recrutement des travailleurs autochtones dans le secteur de la construction de la province, étant donné que les travailleurs autochtones semblent prédisposés à y faire carrière et que la population autochtone est celle qui affiche la croissance la plus rapide au Canada.

Le secteur de la construction entend également accroître le recrutement des nouveaux arrivants au Canada. Selon les tendances antérieures en matière d’établissement, la province devrait accueillir une moyenne de 8 520 nouveaux arrivants chaque année d’ici 2032. La population immigrée pourrait ainsi être un facteur clé de croissance de la population active. En 2021, la proportion d’immigrants composant la population active en construction se chiffrait à 3 %. Ce pourcentage représente moins de la moitié de la proportion d’immigrants dans l’ensemble de la population active, et est nettement inférieur à la proportion de ces derniers dans le secteur de la construction de l’ensemble du Canada.

« Compte tenu de la hausse des départs à la retraite au sein de la population active du secteur de la construction de la province, il est impératif d’augmenter le taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux arrivants au Canada pour que le secteur de la construction du Nouveau-Brunswick soit en mesure de répondre à ses besoins futurs en main-d’œuvre », indique Tom McGinn, directeur général de l’Association des constructeurs de routes et de la construction lourde du Nouveau-Brunswick.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613-569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Tom McGinn
Directeur général
Association des constructeurs de routes et de la construction lourde du Nouveau-Brunswick
506-454-5079

John Ryan Morrison
Directeur général
Association de la construction du Nouveau-Brunswick
506-459-5770

Financé par le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle du gouvernement du Canada.

La hausse de la demande en construction pourrait créer de nouveaux défis pour la population active du secteur en Nouvelle-Écosse

Avril 24, 2023

L’activité de construction et d’entretien en Nouvelle-Écosse a enregistré sa quatrième année consécutive de croissance en 2022, comme les grands projets (nouveaux et en cours) dans le secteur de la construction non résidentielle ont contribué à la croissance déjà stimulée par la vigueur des activités de construction de nouvelles habitations et de rénovation. Ensemble, ces facteurs ont porté l’emploi global du secteur de la construction au-dessus de 30 000 travailleurs en 2022 pour les 34 métiers et professions suivis par ConstruForce Canada, soit une augmentation de 8 % par rapport à 2021. On s’attend à ce que l’emploi global augmente encore, dépassant les 33 200 travailleurs en 2028, avant de diminuer légèrement vers la fin de la période de prévision 2023-2032.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2023–2032 pour la Nouvelle-Écosse. D’après les prévisions de ce rapport, l’emploi global dans le secteur de la construction de la province sera, d’ici 2032, supérieur de 3 % au niveau enregistré en 2022.

« Le secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse a été soutenu au cours des dernières années par un marché de l’habitation alimenté par des niveaux de migration élevés et par une forte activité dans le secteur de la construction d’ouvrages de génie civil et le secteur institutionnel, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Bien que l’on s’attende à ce que ces moteurs ralentissent quelque peu en 2023, on prévoit pour les années suivantes une forte demande de l’activité de rénovation résidentielle et une croissance accrue dans les secteurs de la construction d’ouvrages de génie civil et de la construction d’immeubles industriels, commerciaux et institutionnels. »

« La population active en construction de la province pourrait avoir du mal à répondre aux besoins en main-d’œuvre imminents. Au début de 2022, le secteur était aux prises avec d’importantes difficultés de recrutement pour de nombreux métiers et professions. Ces difficultés pourraient se poursuivre au cours de la période de prévision en raison de la demande créée par la hausse de l’investissement dans la construction résidentielle et non résidentielle, de la hausse des départs à la retraite et de la concurrence des autres secteurs d’activité pour recruter au sein d’un bassin de jeunes travailleurs décroissant », déclare Duncan Williams, président et directeur général de la Construction Association of Nova Scotia.

Selon les prévisions de ConstruForce Canada, jusqu’à 7 800 travailleurs, soit 24 % de la population active actuelle, prendront leur retraite du secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse d’ici 2032. Compte tenu de l’augmentation prévue des besoins en main-d’œuvre, le secteur devra recruter jusqu’à 10 900 travailleurs d’ici 2032. Ces données ne tiennent pas compte de l’objectif du gouvernement fédéral de doubler le nombre de nouvelles habitations construites au Canada au cours de la prochaine décennie ni de l’augmentation prévue de la demande de services de construction liée à la rénovation des immeubles résidentiels et des immeubles industriels, commerciaux et institutionnels existants dans le cadre des efforts d’électrification de l’économie.

Au cours de la même période, le secteur devrait recruter 6 600 nouveaux travailleurs âgés de 30 ans ou moins au sein de la population locale, ce qui laisse un écart de 4 100 travailleurs qu’il faudra combler à partir de diverses sources en dehors de la population active existante.

Le perfectionnement de gens de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. Les inscriptions dans les 20 principaux programmes de formation professionnelle de la Nouvelle-Écosse ont suivi une courbe ascendante au cours de la dernière décennie, ce qui pourrait être attribuable à l’augmentation de l’activité dans le secteur de la construction.

Selon le rythme actuel des nouvelles inscriptions dans les programmes d’apprentissage et les tendances en matière d’achèvement, plusieurs métiers pourraient être à risque et connaître une pénurie de nouveaux compagnons d’ici 2032. Parmi ces métiers, citons ceux de briqueteur-maçon, de charpentier-menuisier, d’électricien de construction, de technicien d’équipement lourd, de mécanicien industriel (mécanicien de chantier), de monteur d’installations au gaz, de conducteur de grue mobile, de couvreur, de monteur d’appareils de chauffage, de tuyauteurs et de soudeur.

« Le secteur de la construction s’efforce de constituer une population active plus diversifiée et plus inclusive. Pour ce faire, des efforts sont déployés pour accroître le recrutement de personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans la population active du secteur de la construction de la province, comme les femmes, les Autochtones, les Néo-Écossais d’origine africaine, les personnes handicapées et les nouveaux arrivants au Canada, afin de répondre à nos besoins futurs en main-d’œuvre », dit Trent Soholt, directeur général du Conseil sectoriel de la construction de la Nouvelle-Écosse.

En 2022, le secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse employait environ 4 150 femmes, soit 270 de plus qu’en 2021. Parmi elles, 26 % travaillaient sur les chantiers, directement sur des projets de construction. Les femmes ne représentaient que 4 % des 30 900 personnes de métier employées dans le secteur de la construction de la province.

La population autochtone du Canada est un autre groupe sous-représenté qui présente des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse. En 2022, les travailleurs autochtones représentaient environ 5 % de la population active du secteur de la construction de la province, soit à peu près le même pourcentage que dans l’ensemble de la population active provinciale. Il serait possible d’accroître davantage le recrutement des travailleurs autochtones dans le secteur de la construction de la province, étant donné que les travailleurs autochtones semblent prédisposés à y faire carrière et que la population autochtone est celle qui affiche la croissance la plus rapide au Canada.

Le secteur de la construction entend également accroître le recrutement des nouveaux arrivants au Canada. Selon les tendances antérieures en matière d’établissement, la province devrait accueillir une moyenne de 1 300 nouveaux immigrants internationaux chaque année entre 2023 et 2032. Les nouveaux arrivants jouent un rôle de plus en plus important dans le renouvellement de la main-d’œuvre de la Nouvelle-Écosse. La proportion qu’ils représentent a doublé au cours de la dernière décennie, passant de 5 % en 2011 à 10 % en 2021.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. ConstruForce Canada a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613-569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Trent Soholt
Directeur général
Conseil sectoriel de la construction de la Nouvelle-Écosse – Immeubles ICI
902-832-4761

Duncan Williams
Président et directeur général
Construction Association of Nova Scotia
902-468-2267

Financé par le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle du gouvernement du Canada.

La reprise en cours dans le secteur de la construction complique les défis sur le marché du travail à l’Île-du-Prince-Édouard

Avril 24, 2023

L’activité de construction à l’Île-du-Prince-Édouard continue de se redresser à la suite de la pandémie de COVID-19 grâce à un fort volume d’activité dans les secteurs résidentiel et non résidentiel qui favorise la croissance de l’emploi global. Le défi pour le secteur sera de répondre à la demande considérable que cette croissance a entraînée pour presque tous les métiers et professions du secteur de la construction et de l’entretien.

Selon les prévisions du rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2023–2032 pour l’Île-du-Prince-Édouard publié aujourd’hui par ConstruForce Canada, les pressions sur le marché devraient atteindre un sommet en 2023 avant de reculer presque continuellement pendant le reste de la période de prévision. D’ici la fin de la décennie, l’emploi devrait reculer de 6 % par rapport à 2022, celui en construction résidentielle diminuant d’un peu moins de 2 % et celui en construction non résidentielle, d’un peu moins de 10 %.

« Le secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard est aux prises avec des défis similaires à ceux des autres provinces, notamment une forte activité de construction ralentie par une population active vieillissante, indique Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Le secteur de la construction est de plus en plus dépendant de la mobilité des travailleurs qualifiés de l’extérieur de la province et du renforcement de sa capacité de recrutement et de formation à l’échelle locale. »

« Le principal défi auquel le secteur doit faire face à l’heure actuelle est le besoin immédiat d’un grand nombre de travailleurs qualifiés et expérimentés dans la quasi-totalité des métiers et professions clés. Ces besoins ne peuvent pas tous être satisfaits par de jeunes ou de nouveaux travailleurs sans expérience. La situation se complique davantage pour le secteur étant donné que la croissance de la population active est plus lente que celle de l’emploi, situation ayant pour effet de faire diminuer davantage les taux de chômage qui sont déjà très bas. Le secteur de la construction était presque au plein emploi de juin à octobre 2022 », affirme Sam Sanderson, directeur général de la Construction Association of Prince Edward Island (CAPEI).

Il est probable que ces facteurs aggravent les problèmes de recrutement existants. Le secteur de la construction de la province devra recruter 1 590 travailleurs supplémentaires d’ici 2032 pour répondre aux besoins en main-d’œuvre et remplacer les 1 490 travailleurs qui devraient prendre leur retraite, soit 22 % de la population active en construction en 2022. Ces données sont fondées sur les besoins actuellement connus et ne tiennent pas compte de l’objectif du gouvernement fédéral de doubler le nombre de nouvelles habitations construites au Canada au cours de la prochaine décennie ni de l’augmentation prévue de la demande de services de construction liée à la rénovation des immeubles résidentiels et des immeubles industriels, commerciaux et institutionnels existants dans le cadre des efforts d’électrification de l’économie.

Même si l’on prévoit que le secteur recrutera jusqu’à 1 450 travailleurs âgés de 30 ans ou moins pendant la décennie, il pourrait devoir combler un déficit d’environ 140 travailleurs pour répondre à la demande.

« Le perfectionnement de gens de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d’apprentissage provincial. La CAPEI a travaillé fort avec la province pour hausser l’intérêt et les inscriptions dans les programmes de métiers de la construction, ce qui devrait favoriser une augmentation du nombre de certifications dans les années à venir. Cette formation repose sur une approche de collaboration novatrice à l’égard de l’enseignement qui améliore la préparation des diplômés aux enjeux complexes liés à l’environnement et à la durabilité; à l’avenir, ces enjeux seront fondamentaux dans la construction », précise M. Sanderson.

Selon le rythme actuel des nouvelles inscriptions et les tendances en matière d’achèvement des programmes d’apprentissage, seulement les métiers de charpentier-menuisier et d’électricien de construction pourraient être à risque de connaître une pénurie de compagnons d’ici 2032.

Le secteur de la construction continue de porter attention à la constitution d’une population active plus diversifiée et plus inclusive. Pour ce faire, des efforts sont déployés pour accroître le recrutement de personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans la population active en construction de la province, comme les femmes, les Autochtones et les nouveaux arrivants au Canada.

En 2022, environ 900 femmes travaillaient dans le secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard, soit une légère hausse comparativement à 850 en 2021. Parmi elles, 43 % étaient en poste sur les chantiers (directement dans les projets de construction), tandis que les autres (57 %) travaillaient hors chantier, principalement dans des postes administratifs et de gestion. Elles représentaient seulement 6 % des 6 400 personnes de métier de l’Île-du-Prince-Édouard en 2022, soit une proportion identique à celle de 2021.

La population autochtone est un autre groupe sous-représenté qui offre des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard. En 2021, les travailleurs autochtones représentaient environ 3 % de la population active du secteur de la construction de la province, ce qui est plus que le double qu’en 2016. Cette proportion est supérieure à celle de la représentation des travailleurs autochtones dans l’ensemble de la population active. Il serait possible d’accroître davantage le recrutement des travailleurs autochtones dans le secteur de la construction de la province, étant donné que les travailleurs autochtones semblent prédisposés à y faire carrière et que la population autochtone est celle qui affiche la croissance la plus rapide au Canada.

Le secteur de la construction entend également accroître le recrutement des nouveaux arrivants au Canada. Selon les tendances antérieures en matière d’établissement, la province devrait accueillir une moyenne de 3 500 nouveaux arrivants chaque année d’ici 2032. La population immigrée pourrait ainsi être un facteur clé de croissance de la population active. En 2021, les nouveaux arrivants ne représentaient qu’un peu plus de 6 % du total de la population active du secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard, ce qui est inférieur à la proportion de 11 % au sein de tous les autres secteurs dans la province.

L’accroissement du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux arrivants au Canada aiderait le secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard à satisfaire ses besoins futurs en main-d’œuvre.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613-569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Sam Sanderson
Directeur général
Construction Association of Prince Edward Island
902-628-5421

Financé par le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle du gouvernement du Canada.

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