Communiqués de presse

Le secteur canadien de la construction devrait afficher une croissance jusqu’en 2033

Mars 28, 2024

Ottawa, Ontario, le 28 mars 2024.

Le secteur de la construction au Canada s’est légèrement contracté en 2023, tandis que la croissance dans le secteur non résidentiel est venue contrebalancer un léger ralentissement dans le secteur résidentiel. Malgré cette tendance, le secteur continue d’afficher un excellent rendement, et devrait croître jusqu’en 2033.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2024-2033 qui présente ses prévisions nationales. Selon le rapport, les secteurs résidentiel et non résidentiel emprunteront des trajectoires différentes à court terme. Le secteur résidentiel du pays, qui a atteint un sommet en 2021 avec les taux d’intérêt historiquement faibles, se contractera une fois de plus en 2024, avant d’augmenter de 2025 à 2029 puis de se stabiliser vers la fin de la période de prévision. La période initiale de croissance repose sur un rebond de la construction de nouveaux logements, puis, au cours des années suivantes, sur une forte demande de rénovations. La combinaison de ces facteurs permettra à l’emploi d’atteindre un sommet situé à 6 % au-dessus des niveaux de 2023 en 2028. En 2033, en raison du ralentissement des années suivantes, l’emploi se situera à 2 % au-dessus des niveaux de 2023.

Le secteur non résidentiel devrait demeurer vigoureux pendant toute la période de prévision, étant donné le grand nombre de projets d’envergure planifiés et en cours dans la plupart des régions du pays. La demande dans le domaine de la construction d’ouvrages de génie civil devrait diminuer à court terme avant de rebondir au cours de la période intermédiaire, conformément au calendrier des projets de transport collectif prévus en Ontario et en Colombie-Britannique, ainsi que des projets de services publics au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et en Colombie-Britannique.

Entre-temps, les investissements dans les projets de construction industrielle, commerciale et institutionnelle devraient connaître une courbe ascendante régulière tout au long de la décennie. La demande est attribuable aux niveaux élevés d’investissement dans la construction de bâtiments institutionnels et gouvernementaux et à une recrudescence de la construction de bâtiments commerciaux à mesure que l’économie renoue avec la croissance. L’emploi non résidentiel devrait connaître une croissance presque continue tout au long de la période de prévision et augmenter de 7 % par rapport aux niveaux de 2023 d’ici 2033.

Ces prévisions sont fondées sur la demande actuelle et ne tiennent pas compte des initiatives du secteur public visant à résoudre les enjeux d’abordabilité des logements ni de l’augmentation prévue de la demande de modernisation des bâtiments résidentiels, industriels, commerciaux et institutionnels existants découlant de l’électrification de l’économie. Ces deux scénarios sont abordés dans des rapports distincts, qui seront publiés ultérieurement par ConstruForce.

« La construction est un élément clé du produit intérieur brut du Canada. Au sein du pays, environ un membre de la population active sur 13 travaille dans ce secteur. Le niveau d’emploi a augmenté d’environ 80 % depuis 2002, et le secteur compte maintenant environ 1,5 million de travailleurs, explique Sean Strickland, président de ConstruForce Canada. Comme on prévoit que la croissance se poursuivra pendant la période visée par le rapport, le secteur fait face à un défi : comment gérer les pressions sur la main-d’œuvre. »

Bien que les conditions du marché du travail se soient apaisées dans de nombreuses provinces en 2023, c’est surtout dans le secteur résidentiel que les pressions se sont dissipées. Les conditions sont demeurées tendues dans le marché non résidentiel de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario, du Québec, du Manitoba et de la Colombie-Britannique.

« Les pressions sur le marché dans le secteur résidentiel s’apaisent dans de nombreuses provinces à court terme, mais ce répit pourrait être de courte durée, estime Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Selon nos prévisions, le secteur résidentiel affichera une croissance en 2025 et jusqu’au milieu de la période de prévision dans de nombreuses régions. Compte tenu des perspectives favorables dans le secteur de la construction non résidentielle, les tensions sur le marché du travail devraient persister pendant la majeure partie de la période de prévision. »

Prévisions de croissance dans la plupart des provinces jusqu’à la fin des années 2020

En 2023, les activités de construction ont été inégales dans les provinces de l’Atlantique. Les gains dans le secteur non résidentiel du Nouveau-Brunswick et de Terre-Neuve-et-Labrador ont été contrebalancés par le ralentissement du secteur résidentiel, attribuable à la hausse des taux d’intérêt. Cependant, à l’Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse, le ralentissement du secteur résidentiel a légèrement dépassé les gains dans le secteur non résidentiel.

Les perspectives prévoient un ralentissement ou une très légère hausse dans le secteur résidentiel de ces provinces à court terme, avant un retour à la croissance entre 2025 et 2028. En particulier, l’Île-du-Prince-Édouard devrait enregistrer une croissance importante pendant cette période. Les niveaux d’investissement dans le secteur de la rénovation devraient également croître.

L’activité dans les secteurs non résidentiels respectifs des provinces variera en fonction de divers projets majeurs, comme la remise en état de la centrale de Mactaquac au Nouveau-Brunswick, un important projet d’hydrogène et le projet d’exploitation de Bay du Nord à Terre-Neuve-et-Labrador, ainsi qu’un certain nombre de projets civils et dans le secteur des soins de santé. Les niveaux d’emploi devraient croître pendant la période de prévision au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador.

Au Québec, la construction devrait reculer pendant la période de prévision, les secteurs résidentiel et non résidentiel empruntant des trajectoires différentes. Le secteur résidentiel se stabilisera, et la forte croissance des rénovations résidentielles viendra contrebalancer le ralentissement de la construction de logements neufs. Le secteur non résidentiel devrait atteindre un pic en 2024 avant de connaître des réductions modérées jusqu’en 2030, parallèlement à l’achèvement de projets majeurs dans les secteurs de la santé, de l’éducation, des transports, de la fabrication et des services publics.

Le secteur ontarien de la construction a affiché un repli marginal en 2023. La tendance devrait se poursuivre en 2024, le secteur résidentiel ayant reculé par rapport à ses récents sommets. Ce ralentissement sera toutefois éphémère; entre 2025 et 2028, le secteur renouera avec la croissance, et demeurera vigoureux jusqu’en 2033. Le secteur non résidentiel continue d’être stimulé par un grand nombre de projets d’infrastructure importants et par une reprise prévue de la construction d’immeubles commerciaux. Ces projets se poursuivront au moins jusqu’en 2029. Étant donné que l’emploi devrait atteindre des sommets dans les secteurs résidentiel et non résidentiel en 2028 et 2029, de nombreux métiers et de nombreuses professions pourraient être confrontés à des conditions difficiles.

Au Manitoba, la construction sera surtout soutenue par l’activité dans le secteur non résidentiel. La croissance sera surtout importante dans la construction de bâtiments industriels, commerciaux et institutionnels et, plus tard, dans les nombreux projets de construction d’ouvrages de génie civil. Dans le secteur résidentiel, l’activité devrait ralentir pendant toute la période de prévision, les reculs les plus importants étant enregistrés au niveau de la construction de logements neufs.

Les perspectives du secteur de la construction en Saskatchewan sont marquées par la croissance du secteur résidentiel, qui devrait progresser entre 2025 et 2028 et se maintenir à un niveau élevé jusqu’en 2033. Cependant, le secteur non résidentiel devrait afficher une croissance très modeste pendant la majeure partie de la période de prévision, et même un recul au cours des dernières années de la période, alors que les projets en cours seront achevés. Les jeunes sont en bonne position pour remplacer les travailleurs qui partiront à la retraite.

Les secteurs de la construction résidentielle et non résidentielle de l’Alberta devraient tous deux enregistrer une croissance pendant la période de prévision. L’activité dans le secteur non résidentiel devrait suivre une tendance à la hausse jusqu’à la fin de la décennie, grâce à la croissance des secteurs du pétrole et du gaz et de la construction d’ouvrages de génie civil et de bâtiments industriels, commerciaux et institutionnels. Parallèlement, le secteur résidentiel devrait connaître une hausse à court terme avant de se contracter légèrement à long terme.

Les tendances varient dans le secteur de la construction de la Colombie-Britannique. La construction non résidentielle devrait reculer légèrement à court terme, à mesure qu’un certain nombre de projets importants sont achevés ou progressent au-delà des niveaux d’activité de construction les plus élevés. Les investissements se maintiendront ensuite jusqu’en 2026 avant que les travaux ne commencent pour un certain nombre de grands projets de construction d’ouvrages de génie civil qui se poursuivront jusqu’en 2029. L’activité au sein du secteur résidentiel devrait demeurer stable en 2024 et en 2025, avant une hausse modérée jusqu’en 2029. D’ici 2033, les rénovations devraient dépasser la construction de logements neufs en tant que principal moteur de la demande résidentielle.

« Comme les tendances de croissance sont similaires dans de nombreuses provinces au cours de la période de prévision, il sera difficile pour les employeurs de recruter dans d’autres régions ou d’autres parties du pays pour combler les pénuries de main-d’œuvre, souligne Warren Douglas, vice-président de ConstruForce Canada. Le vieillissement de la population canadienne vient compliquer la situation. D’abord, il y a le fait que quelque 250 000 travailleurs du secteur de la construction devraient prendre leur retraite au cours de la période de prévision. De plus, il y a de moins en moins de jeunes travailleurs pour les remplacer. Ce phénomène ne touche pas uniquement le secteur de la construction. D’autres secteurs chercheront également à embaucher ces mêmes jeunes travailleurs, intensifiant ainsi la concurrence. »

La diversification sera essentielle pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre

Dans le secteur de la construction, il faut des années pour former des travailleurs qualifiés, qui doivent souvent participer à un programme provincial d’apprentissage. Pour éviter de créer des lacunes en matière de compétences, le remplacement des personnes qui partent à la retraite nécessite généralement une préparation sur plusieurs années.

D’ici 2033, les besoins d’embauche du secteur devraient atteindre 351 800 travailleurs, en raison du départ à la retraite d’environ 263 400 personnes, soit 21 % de la main-d’œuvre actuelle, et de la croissance de la demande de plus de 88 000 travailleurs.

Selon les tendances historiques, le secteur canadien de la construction devrait accueillir environ 266 300 nouveaux travailleurs de 30 ans et moins, menant à un écart potentiel entre les départs à la retraite et les nouvelles embauches de 85 500 travailleurs. De toute évidence, il faudra un engagement continu en faveur du perfectionnement pour les métiers où le programme d’apprentissage est obligatoire ou facultatif pour veiller à ce que le nombre de travailleurs qualifiés soit suffisant à long terme.

« Le secteur de la construction continue de chercher à constituer une main-d’œuvre plus diversifiée et plus inclusive, déclare M. Strickland. Il déploie des efforts considérables pour accroître le recrutement de personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans sa main-d’œuvre actuelle, notamment les femmes, les Autochtones et les nouveaux arrivants. Pour répondre aux besoins de main-d’œuvre futurs, il faudra sensibiliser davantage ces personnes aux immenses possibilités de carrière dans le secteur de la construction. »

En 2023, le secteur canadien de la construction comptait environ 210 800 femmes. Parmi elles, 28 % travaillaient directement sur les chantiers. Cependant, comme part des quelques 1,18 million de personnes de métier du secteur, les femmes représentaient seulement 5 % de la main-d’œuvre sur les chantiers.

La population autochtone est un autre groupe sous-représenté qui présente des occasions de recrutement pour le secteur de la construction. En 2021, les Autochtones représentaient 5,1 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction au Canada, soit une légère baisse par rapport à la part de 5,2 % observée en 2016. Cette part est par ailleurs nettement plus élevée que celle des travailleurs autochtones dans l’ensemble de la population active (4,1 %). Étant donné que la population autochtone est celle qui connaît la croissance la plus rapide au Canada et que les travailleurs autochtones semblent disposés à poursuivre une carrière en construction, il pourrait être envisagé d’accroître le recrutement des Autochtones dans le secteur.

Le secteur de la construction pourrait également faire appel à de nouveaux arrivants au cours de la prochaine décennie afin de répondre aux besoins en main-d’œuvre anticipés. Sur la base des tendances actuelles, le Canada devrait connaître des niveaux élevés d’immigration au cours de la période de prévision. Les nouveaux arrivants constitueront donc un élément clé de la main-d’œuvre du secteur. En 2022, les nouveaux arrivants représentaient environ 19 % de la main-d’œuvre totale du secteur de la construction. Ce pourcentage est nettement inférieur à la proportion des nouveaux arrivants dans l’ensemble de la main-d’œuvre, qui s’élève à 27 %.

L’augmentation du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux arrivants pourrait aider le secteur canadien de la construction à répondre à ses besoins futurs en matière de main-d’œuvre.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien, et a été financé en partie par le gouvernement du Canada par le biais du Programme de solutions pour la main d’œuvre sectorielle.

Renseignements :

Bill Ferreira
Directeur général
ConstruForce Canada
[email protected]
613-569-5552, poste 2220

Sean Strickland
Président
ConstruForce Canada
613-236-0653

Warren Douglas
Vice-président
ConstruForce Canada
306-352-7909

La croissance de l’emploi dans le secteur albertain de la construction jusqu’en 2033 est stimulée par une forte demande du secteur non résidentiel

Mars 27, 2024

Ottawa, Ontario, le 27 mars 2024.

Les composantes du secteur de la construction de l’Alberta ont connu des résultats variables en 2023. L’activité dans le secteur non résidentiel de la province a connu une croissance modeste grâce à l’augmentation de la construction d’immeubles industriels, commerciaux et institutionnels (ICI) et à l’essor du secteur du pétrole et du gaz. Quant à elle, la demande de construction résidentielle, qui avait atteint des niveaux élevés ces dernières années, s’est contractée en raison de la hausse des taux d’intérêt.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2024-2033 pour la province. Les perspectives indiquent une légère contraction de l’emploi dans la construction et l’entretien en 2023, les pertes dans le secteur résidentiel compensant une légère augmentation de l’emploi dans le secteur non résidentiel. Les secteurs divergent au cours de la période de prévision. L’emploi dans le secteur non résidentiel devrait suivre une tendance stable jusqu’à la fin de la décennie, augmentant de 14 % d’ici 2033 par rapport aux niveaux de 2023. Cette croissance est principalement attribuable au solide rendement du segment des immeubles ICI et à de nouveaux gains dans la construction d’ouvrages de génie civil après 2027.

L’emploi dans le secteur résidentiel devrait connaître un cycle ascendant à court terme à mesure que les pressions sur les taux d’intérêt s’atténueront et que la demande de nouveaux logements renouera avec la croissance. Ces gains ne seront toutefois pas durables, car l’emploi devrait ralentir après 2027 en raison de la réduction des investissements dans la construction de logements neufs.

L’emploi total dans le secteur de la construction devrait augmenter de 14 000 travailleurs au cours de la période de prévision. Un gain de 14 % au chapitre de l’emploi dans le secteur non résidentiel est plus que suffisant pour compenser un ralentissement de 1 % dans le secteur résidentiel.

Ces prévisions sont fondées sur la demande actuelle et ne tiennent pas compte des initiatives du secteur public visant à résoudre les enjeux d’abordabilité des logements ni de l’augmentation prévue de la demande de modernisation des bâtiments résidentiels, industriels, commerciaux et institutionnels existants découlant de l’électrification de l’économie.Ces deux scénarios sont abordés dans des rapports distincts, qui seront publiés ultérieurement par ConstruForce Canada.

« Comme la plupart des provinces, l’Alberta assiste à une évolution de la structure d’âge de sa population, déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. De nombreux métiers des secteurs résidentiel et non résidentiel font face à des difficultés de recrutement. Même si le ralentissement du secteur résidentiel contribuera à atténuer certaines de ces tensions, la longue liste de grands projets non résidentiels, combinée aux arrêts et à l’entretien saisonniers des installations industrielles, maintiendra la pression à un niveau élevé. »

Selon les prévisions de ConstruForce Canada, environ 42 500 travailleurs du secteur de la construction de l’Alberta (23 % de la main-d’œuvre de 2023) devraient prendre leur retraite d’ici 2033 et auront besoin d’être remplacés. La démographie de la province devrait contribuer à combler une grande partie de cet écart. En effet, on estime à 41 100 le nombre de nouveaux travailleurs locaux de moins de 30 ans qui devraient intégrer le marché du travail. Toutefois, si l’on tient compte des besoins d’embauche liés à l’expansion, la province pourrait se retrouver avec un déficit de recrutement d’environ 22 000 travailleurs à combler d’ici 2033.

Dans le secteur de la construction, il faut des années pour former des travailleurs qualifiés, qui doivent souvent participer à un programme provincial d’apprentissage. Les nouvelles inscriptions dans les 25 principaux programmes de formation aux métiers de la construction ont baissé de façon significative entre 2014 et 2019, affichant un ralentissement de 57 %. Ce taux est bien supérieur au ralentissement de 18 % de l’emploi au cours de la même période. Les achèvements ont également baissé pendant cette période, bien qu’à un rythme plus lent. Combinées, ces tendances sont susceptibles de faire diminuer le nombre de nouveaux travailleurs certifiés à court terme.

Le secteur de la construction continue de chercher à constituer une main-d’œuvre plus diversifiée et plus inclusive.À cette fin, il déploie des efforts pour accroître le recrutement de personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans la main-d’œuvre actuelle de la province, notamment les femmes, les Autochtones et les personnes immigrantes.

En 2023, le secteur albertain de la construction comptait environ 36 600 femmes. Par rapport aux totaux de 2022, ce chiffre représente une baisse de 900 travailleuses, dont 36 % travaillaient directement sur les chantiers. Au total, en 2023, les femmes représentaient 7 % des 177 600 personnes de métier employées au sein du secteur de la construction de l’Alberta.

La population autochtone est un autre groupe sous-représenté qui présente des occasions de recrutement pour ce secteur. Par le passé, la province a réussi à augmenter la part des Autochtones dans la main-d’œuvre du secteur de la construction. En 2021, les travailleurs autochtones représentaient 6,7 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province, soit une légère hausse par rapport aux totaux déclarés en 2016. Cette part est également nettement plus élevée que celle des Autochtones dans l’ensemble de la population active. Étant donné que la population autochtone est celle qui connaît la croissance la plus rapide au Canada et que les travailleurs autochtones semblent disposés à poursuivre une carrière en construction, il pourrait être envisagé d’accroître le recrutement des Autochtones dans le secteur de la construction de la province.

Le secteur de la construction pourrait également faire appel à de nouveaux arrivants au cours de la prochaine décennie afin de répondre aux besoins en main-d’œuvre anticipés. Sur la base des tendances actuelles, l’Alberta devrait connaître des niveaux élevés d’immigration au cours de la période de prévision. Les nouveaux arrivants constitueront donc un élément clé de la main-d’œuvre du secteur. À l’heure actuelle, les nouveaux arrivants et les immigrants établis représentent environ 18 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province.

L’augmentation du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux Canadiens pourrait aider le secteur albertain de la construction à répondre à ses besoins futurs en matière de main-d’œuvre.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : communiquer avec Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province, et a été financé en partie par le gouvernement du Canada par le biais du Programme de solutions pour la main d’œuvre sectorielle.

Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Terry Parker
Directeur général
Building Trades of Alberta
780 405-3777

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada
403 620-3781

Warren Singh
Directeur général
Alberta Construction Association
587 785-1222

Dennis Perrin
Directeur, région des Prairies
CLAC
587 785-1836

Le marché du travail de la Colombie-Britannique devrait faire face à des défis à court terme, alors que la demande d’emploi atteindra un pic en 2029

Mars 27, 2024

Ottawa, Ontario, le 27 mars 2024.

En 2023, l’activité de construction s’est légèrement contractée en Colombie-Britannique, la hausse des investissements dans la construction non résidentielle n’ayant pas été suffisante pour contrebalancer le repli des activités dans le secteur résidentiel. Au cours des dernières années, le secteur non résidentiel a été soutenu par une forte activité dans la construction d’ouvrages de génie civil et d’immeubles industriels, commerciaux et institutionnels. Le secteur résidentiel a affiché une baisse par rapport à ses niveaux historiquement élevés en raison de la hausse des taux d’intérêt et des craintes des consommateurs en matière d’abordabilité.

Les perspectives à court terme de la province prévoient un ralentissement de l’activité de construction non résidentielle, car plusieurs grands projets arrivent à leur terme ou dépassent les niveaux d’activité maximale. Les investissements seront ensuite stables vers le milieu de la période de prévision, avant de ralentir lors des dernières années. Les investissements dans le secteur résidentiel, quant à eux, devraient connaître un cycle de hausse modérée entre 2025 et 2030.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2024-2033 pour la Colombie-Britannique. Selon le rapport, les niveaux d’emploi, qui étaient historiquement élevés au début de la période de prévision, reculeront initialement alors que la demande dans les secteurs résidentiel et non résidentiel s’estompe. Une période de croissance suivra entre 2025 et 2029, l’emploi dans les deux secteurs atteignant un pic pendant cette période. L’emploi reculera ensuite à la fin de la décennie, les deux secteurs augmentant de 2 % par rapport aux niveaux de 2023 d’ici à 2033.

Il convient de noter que ces prévisions sont fondées sur la demande actuelle et ne tiennent pas compte des initiatives du secteur public visant à résoudre les enjeux d’abordabilité des logements ni de l’augmentation prévue de la demande de modernisation des bâtiments résidentiels, industriels, commerciaux et institutionnels existants découlant de l’électrification de l’économie. Ces deux scénarios sont abordés dans des rapports distincts, qui seront publiés ultérieurement par ConstruForce Canada.

« Depuis plusieurs années, la Colombie-Britannique est l’un des marchés de la construction les plus actifs au Canada, avec de grands projets non résidentiels qui s’ajoutent à un secteur résidentiel en plein essor, souligne Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Sans surprise, les conditions du marché se relâchent dans les premières années de la période de prévision, surtout compte tenu de l’effet de la hausse des taux d’intérêt sur la construction résidentielle et de l’achèvement de nombreux projets non résidentiels importants. Cela étant dit, le marché provincial est vigoureux et renouera avec la croissance au milieu de la période de prévision. »

Une analyse complète du secteur de la construction en Colombie-Britannique nécessite un examen détaillé du marché provincial dans son ensemble, mais aussi des deux principaux sous-marchés de la province : le Lower Mainland et l’île de Vancouver. Ces deux sous-marchés font face à des conditions uniques.

Le marché de la région du Lower Mainland, qui comprend le Grand Vancouver, la vallée du Fraser, la Sunshine Coast, Squamish et Lillooet, représente environ 60 % des emplois en construction de la province. La région a rapporté une autre année de croissance en 2023, durant laquelle une légère contraction des investissements résidentiels a été compensée par un autre gain dans la construction non résidentielle.

Même si on prévoit que l’emploi total dans le marché de la construction du Lower Mainland augmentera de manière continue jusqu’en 2031, l’emploi dans la construction résidentielle devrait ralentir après 2024, se contractant de 13 % d’ici 2033, tandis que l’emploi dans la construction non résidentielle connaîtra une série de hausses au cours de la même période, augmentant d’un peu moins de 8 % par rapport au niveau de 2023.

Le marché de la construction de l’île de Vancouver, qui comprend la région de la capitale, la vallée de Cowichan, Nanaimo, Alberni-Clayoquot, Strathcona, la vallée de Comox, Powell River, le mont Waddington et la côte centrale, a connu un léger recul en 2023, les gains dans le secteur de la construction non résidentielle ayant été plus que contrebalancés par le ralentissement des investissements dans le secteur résidentiel. Les perspectives prévoient une croissance des deux secteurs jusqu’en 2033, avec des niveaux variables tout au long de la période de prévision. Une augmentation d’un peu moins de 6 % dans le secteur non résidentiel fait plus que compenser une baisse de moins de 2 % dans le secteur résidentiel.

ConstruForce Canada prévoit que le secteur de la construction de la Colombie-Britannique devra recruter environ 54 000 travailleurs supplémentaires au cours de la période de prévision pour suivre le rythme de croissance et de remplacement de la main-d’œuvre. On estime que 43 200 travailleurs, soit 23 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction, prendront leur retraite pendant cette période. Bien que l’arrivée sur le marché du travail de 36 300 nouvelles personnes de moins de 30 ans provenant des efforts de recrutement local contribuera à compenser les départs à la retraite, on constate un besoin à court terme d’un grand nombre de travailleurs qualifiés d’expérience. D’ici 2033, il pourrait manquer 17 700 travailleurs au sein du secteur, à moins que le recrutement anticipé n’augmente.

Dans le secteur de la construction, il faut des années pour former des travailleurs qualifiés, qui doivent souvent participer à un programme provincial d’apprentissage. Les nouvelles inscriptions dans les 25 principaux programmes de formation aux métiers de la construction en Colombie-Britannique ont fluctué dans les dernières années, et demeurent en deçà des sommets observés en 2013. Les nouvelles inscriptions ont diminué de 9 % entre 2013 et 2019, tandis que l’emploi a augmenté de 12 % au cours de la même période. En 2022, la province a connu une reprise importante des nouvelles inscriptions, mais les achèvements de programme sont demeurés sous les niveaux précédant la pandémie de COVID-19.

Le secteur de la construction continue de chercher à constituer une main-d’œuvre plus diversifiée et plus inclusive. À cette fin, il déploie des efforts pour accroître le recrutement de personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans la main-d’œuvre actuelle de la province, notamment les femmes, les Autochtones et les personnes immigrantes.

En 2023, le secteur de la construction de la Colombie-Britannique comptait environ 33 400 femmes. Ce résultat demeure pratiquement inchangé par rapport aux niveaux de 2022. Parmi elles, 29 % travaillaient directement sur les chantiers. Au total, en 2023, les femmes représentaient seulement 5 % des 183 400 personnes de métier employées au sein du secteur.

La population autochtone est un autre groupe sous-représenté qui présente des occasions de recrutement pour le secteur de la construction de la Colombie-Britannique. En 2021, les Autochtones représentaient 6,2 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province, soit une légère hausse par rapport à 2016. Cette part est également nettement plus élevée que celle des Autochtones dans l’ensemble de la population active. Étant donné que la population autochtone est celle qui connaît la croissance la plus rapide au Canada et que les travailleurs autochtones semblent disposés à poursuivre une carrière en construction, il pourrait être envisagé d’accroître le recrutement des Autochtones dans le secteur de la construction de la province.

Le secteur de la construction s’est d’ailleurs engagé à recruter des personnes nouvellement arrivées au Canada pour répondre aux besoins en main-d’œuvre anticipés. Sur la base des tendances actuelles, la Colombie-Britannique devrait connaître des niveaux élevés d’immigration au cours de la période de prévision. Les nouveaux arrivants constitueront donc un élément clé de la main-d’œuvre du secteur.

L’augmentation du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux Canadiens pourrait aider le secteur de la construction de la Colombie-Britannique à répondre à ses besoins futurs en matière de main-d’œuvre.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, à [email protected] ou au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province, et a été financé en partie par le gouvernement du Canada par le biais du Programme de solutions pour la main d’œuvre sectorielle.

Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Chris Atchison
Président
British Columbia Construction Association
250 818-9671

Jeannine Martin
Présidente
Vancouver Regional Construction Association
604 294-3766

Kim Barbero
Cheffe de la direction
Mechanical Contractors Association of British Columbia
604 205-5058

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada
403 620-3781

Kelly Scott
Président
BC Road Builders and Heavy Construction Association
604 436-0220

Rob Viccars
Directeur des communications et du marketing
Canadian Homebuilders’ Association of British Columbia
604 432-7112, poste 301

Une forte reprise dans le secteur résidentiel fait progresser l’emploi en construction en Saskatchewan

Mars 27, 2024

Ottawa, Ontario, le 27 mars 2024.

Comme c’est le cas dans de nombreuses provinces, le secteur de la construction de la Saskatchewan a affiché une croissance modeste en 2023. Les niveaux d’investissement dans le secteur non résidentiel ont augmenté de manière significative en raison d’une forte activité dans les secteurs des transports, de la fabrication, des ressources et des projets d’infrastructure publique. L’investissement dans le secteur résidentiel a quant à lui ralenti en raison de la hausse des taux d’intérêt.

Dans son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2024-2033 pour la Saskatchewan, publié aujourd’hui, ConstruForce Canada prévoit des trajectoires divergentes à court terme pour les secteurs de la construction résidentielle et non résidentielle de la province.

Après un nouveau ralentissement en 2024, l’activité de construction résidentielle devrait croître fortement entre 2025 et 2028, et rester élevée jusqu’en 2033. Cela se produira à mesure que les taux prêteurs diminueront et que la population augmentera. L’activité dans le segment des rénovations résidentielles devrait connaître une croissance continue après 2024.

L’activité dans le segment non résidentiel, quant à elle, devrait atteindre un pic en 2024, les niveaux élevés d’investissement en matière de construction d’ouvrages de génie civil complétant la robuste activité de construction de bâtiments industriels, commerciaux et institutionnels. L’activité reste largement inchangée entre 2026 et 2031, avant de ralentir au cours des dernières années de la période de prévision.

En raison de ces facteurs, l’emploi dans le secteur de la construction devrait augmenter légèrement au cours de la période de prévision. D’ici 2033, l’emploi dans le secteur résidentiel devrait augmenter de 18 % par rapport aux niveaux de 2023, les gains les plus importants étant enregistrés dans le segment des logements neufs. L’emploi dans le secteur non résidentiel devrait augmenter de moins de 1 %, la hausse de l’emploi dans la construction de bâtiments industriels, commerciaux et institutionnels et l’entretien compensant la perte dans la construction d’ouvrages de génie civil.

« L’immigration a atteint un pic en Saskatchewan en 2023 et devrait rester bien supérieure aux niveaux historiques au moins jusqu’en 2025. Cette augmentation a contribué à créer une forte demande de nouveaux logements dans la province et constituera un moteur de croissance dans le secteur résidentiel au milieu de notre période de prévision, estime Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Les perspectives pour le secteur non résidentiel, quant à elles, sont plus étroitement liées à certains projets majeurs, notamment la mine de potasse de Jansen, ainsi qu’à la croissance des projets de construction de bâtiments institutionnels et gouvernementaux. »

Une telle croissance pourrait fragiliser des marchés du travail déjà en difficulté. Les marchés du travail étaient tendus pour de nombreux métiers et professions du secteur non résidentiel de la Saskatchewan au début de la période de prévision, et de fortes contractions sont prévues dans le secteur résidentiel entre 2025 et 2027. S’ajoute à ces défis un taux de chômage annuel moyen de seulement 6,1 % en 2023, soit l’un des taux les plus bas observés dans la province depuis près de 10 ans.

« ConstruForce s’attend à ce que pas moins de 9 500 travailleurs, soit 23 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province, prennent leur retraite au cours de la période de prévision allant jusqu’à 2033. Parallèlement, la croissance de la demande nécessitera l’ajout de 4 000 travailleurs, ce qui portera le besoin total de recrutement à 13 500 travailleurs. Ainsi, le développement de la main-d’œuvre restera au centre des préoccupations des entrepreneurs du secteur », affirme Warren Douglas de la Construction Labour Relations Association of Saskatchewan Inc.

L’analyse de ConstruForce est fondée sur la demande actuelle et ne tient pas compte des initiatives du secteur public visant à résoudre les enjeux d’abordabilité des logements ni de l’augmentation prévue de la demande de modernisation des immeubles résidentiels, industriels, commerciaux et institutionnels existants découlant de l’électrification de l’économie. Ces deux scénarios sont abordés dans des rapports distincts, qui seront publiés ultérieurement par ConstruForce Canada.

Compte tenu de la démographie relativement jeune de la province, la plupart des besoins d’embauche du secteur pourraient être satisfaits par l’injection d’environ 10 100 nouveaux arrivants de moins de 30 ans issus de la population locale. Cet ajout laisserait un manque à combler d’environ 3 400 travailleurs qu’il faudra recruter en dehors de la main-d’œuvre locale du secteur de la construction.

« Dans le secteur de la construction, il faut des années pour former des travailleurs qualifiés, qui doivent souvent participer à un programme provincial d’apprentissage, affirme Dennis Perrin, directeur de la CLAC pour la région des Prairies. Il est évident qu’il faudra en faire encore plus pour faire la promotion des carrières en construction afin d’augmenter le recrutement dans le secteur et de permettre à celui-ci de répondre à la demande future prévue. »

En 2023, le secteur de la construction de la Saskatchewan comptait environ 5 290 femmes. Il s’agit d’une diminution de 740 comparativement à un total de 6 030 enregistré en 2022. Parmi elles, 31 % travaillaient directement sur les chantiers. Au total, en 2023, les femmes représentaient 4 % des 38 700 personnes de métier employées au sein du secteur.

La population autochtone est un autre groupe qui présente des occasions de recrutement pour le secteur de la construction de la Saskatchewan. La province a réussi à augmenter la part des Autochtones dans la main-d’œuvre du secteur de la construction. En 2021, les travailleurs autochtones représentaient environ 14 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province, soit une augmentation d’un point de pourcentage par rapport à la part observée en 2016. Cette part est également nettement plus élevée que celle des Autochtones dans l’ensemble de la population active, qui se situe à 11,5 %. Étant donné que la population autochtone est celle qui connaît la croissance la plus rapide au Canada et que les travailleurs autochtones semblent disposés à poursuivre une carrière en construction, il pourrait être envisagé d’accroître le recrutement des Autochtones dans le secteur de la construction de la province.

Le secteur de la construction pourrait également faire appel à de nouveaux arrivants au cours de la prochaine décennie afin de répondre aux besoins en main-d’œuvre anticipés. Sur la base des tendances actuelles, la Saskatchewan devrait connaître des niveaux élevés d’immigration au cours de la période de prévision. Les nouveaux arrivants constitueront donc un élément clé de la main-d’œuvre du secteur. En 2022, les nouveaux arrivants représentaient environ 9 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province. Ce pourcentage est inférieur à la proportion des nouveaux arrivants dans l’ensemble de la main-d’œuvre de la province, qui s’élève à 16 %.

« L’augmentation du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux Canadiens sera importante pour que le secteur de la construction de la Saskatchewan continue d’être en mesure de répondre à ses besoins en matière de main-d’œuvre à l’avenir, affirme Paul de Jong, président de la Progressive Contractors Association of Canada. La diversité de la main-d’œuvre sera d’autant plus importante considérant que le bassin de jeunes travailleurs disponibles diminuera et que la concurrence entre les secteurs d’activité pour recruter ces travailleurs s’intensifiera. Ce n’est pas seulement la bonne chose à faire, c’est crucial pour s’assurer que le secteur dispose des ressources qualifiées nécessaires pour répondre en temps opportun aux besoins de l’économie canadienne dans les années à venir. »

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : communiquer avec Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected] ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province, et a été financé en partie par le gouvernement du Canada par le biais du Programme de solutions pour la main d’œuvre sectorielle.

Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada (PCA)
403 620-3781

Warren Douglas
Directeur général
Construction Labour Relations Association of Saskatchewan Inc.
306 352-7909

Dennis Perrin
Directeur, région des Prairies
CLAC
587 785-1836

La croissance soutenue du secteur manitobain de la construction devrait atténuer les pressions sur le marché du travail

Mars 26, 2024

Ottawa, Ontario, le 26 mars 2024.

En 2023, l’activité de construction au Manitoba est demeurée pratiquement inchangée par rapport aux niveaux de 2022. Une légère augmentation des investissements dans la construction non résidentielle, propulsée par la croissance du secteur des immeubles industriels, commerciaux et institutionnels (ICI), a été compensée par un ralentissement légèrement plus important des investissements dans la construction résidentielle dû à la hausse des taux d’intérêt et à la diminution de la demande pour la construction de logements neufs.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2024-2033 pour le Manitoba. Les perspectives prévoient une croissance des secteurs résidentiel et non résidentiel jusqu’en 2033.

L’emploi dans le secteur non résidentiel devrait augmenter d’environ 15 % d’ici 2033, avec de fortes hausses dans la construction d’immeubles ICI. Quant à lui, l’emploi dans le secteur résidentiel devrait ralentir jusqu’en 2032. En effet, une perte importante d’emplois liés à la construction de nouveaux logements réduit l’emploi global de 6 % d’ici à 2033.

Notez que ces prévisions sont fondées sur la demande actuelle et ne tiennent pas compte des initiatives du secteur public visant à résoudre les enjeux d’abordabilité des logements ni de l’augmentation prévue de la demande de modernisation des immeubles résidentiels, industriels, commerciaux et institutionnels existants découlant de l’électrification de l’économie. Ces deux scénarios sont abordés dans des rapports distincts, qui seront publiés ultérieurement par ConstruForce Canada.

« Si l’activité globale de construction au Manitoba a reculé en 2023, la baisse n’a pas été aussi prononcée qu’elle aurait pu l’être. La conclusion du projet de barrage hydroélectrique de Keeyask, important moteur de l’emploi dans le secteur de la construction non résidentielle, a été plus que compensée par la forte demande d’immeubles ICI, estime Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. La bonne nouvelle, c’est que la croissance dans la province sera désormais constante, et qu’il est peu probable que de fortes poussées de la demande viennent peser sur les marchés du travail. »

ConstruForce Canada prévoit que quelque 9 100 travailleurs, soit environ 20 % de la main-d’œuvre de la province en 2023, prendront leur retraite d’ici 2033. Dans le même temps, le secteur devrait attirer environ 10 200 nouveaux travailleurs locaux de moins de 30 ans. Si l’on ajoute à cela la croissance de l’emploi créée par l’augmentation de la demande de construction, le secteur pourrait se retrouver avec un manque à combler de 2 900 travailleurs qu’il faudra recruter en dehors de la main-d’œuvre de la construction locale.

« Dans le secteur de la construction, il faut des années pour former des travailleurs qualifiés, qui doivent le plus souvent participer à un programme provincial d’apprentissage, indique Ramona Coey, directrice générale de la Mechanical Contractors Association of Manitoba. Après des années de baisse, il est encourageant de voir les nouvelles inscriptions d’apprentis atteindre un niveau record dans les 17 principaux programmes de formation professionnelle du Manitoba. Compte tenu des pénuries prévues, le gouvernement du Manitoba doit cependant élaborer une stratégie de main-d’œuvre éclairée par le secteur afin de promouvoir les métiers spécialisés en tant que carrière viable. Le secteur de la construction du Manitoba construit la province et est la porte d’entrée du développement économique. »

« Les acteurs du secteur de la construction travaillent en collaboration pour constituer une main-d’œuvre plus diversifiée et plus inclusive. Ainsi, ils déploient des efforts pour favoriser le recrutement de jeunes, de personnes issues de groupes méritant l’équité et traditionnellement sous-représentés dans le secteur de la construction, et de personnes provenant de l’extérieur du pays grâce à l’immigration permanente, » affirme Paul de Jong, président de la Progressive Contractors Association of Canada.

En 2023, le secteur manitobain de la construction comptait environ 6 380 femmes. Parmi elles, 34 % travaillaient directement sur les chantiers. En 2023, les femmes représentaient seulement 5 % des 42 300 personnes de métier employées au sein du secteur au Manitoba.

La population autochtone est un autre groupe sous-représenté qui présente des occasions de recrutement pour le secteur de la construction du Manitoba. En 2021, les Autochtones représentaient environ 17 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province. Ce chiffre est le plus élevé de toutes les mains-d’œuvre provinciales et représente une part nettement supérieure à celle des Autochtones dans l’ensemble de la population active, qui s’élève à 13 %. Étant donné que la population autochtone est celle qui connaît la croissance la plus rapide au Canada et que les travailleurs autochtones semblent disposés à poursuivre une carrière en construction, il pourrait être envisagé d’accroître le recrutement des Autochtones dans le secteur de la construction de la province.

Le secteur de la construction s’est d’ailleurs engagé à recruter des personnes nouvellement arrivées au Canada pour répondre aux besoins en main-d’œuvre anticipés. Sur la base des tendances actuelles, le Manitoba devrait connaître des niveaux élevés d’immigration au cours de la période de prévision. Les nouveaux arrivants constitueront donc un élément clé de la main-d’œuvre du secteur. À l’heure actuelle, les nouveaux arrivants et les immigrants établis représentent environ 16 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province. Ce chiffre est nettement inférieur à la part de la population active totale de la province.

« L’augmentation du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux Canadiens sera essentielle pour éviter les pénuries de main-d’œuvre chroniques et aider le secteur manitobain de la construction à répondre à ses besoins futurs en matière de main-d’œuvre, » estime Darryl Harrison, directeur, Relations avec les intervenants au sein de la Winnipeg Construction Association.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, à [email protected] ou au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province, et a été financé en partie par le gouvernement du Canada par le biais du Programme de solutions pour la main d’œuvre sectorielle.

Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Ramona Coey
Directrice générale
Mechanical Contractors Association of Manitoba
204 774-2404

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada (PCA)
403 620-3781

Darryl Harrison
Directeur, Relations avec les intervenants
Winnipeg Construction Association
204 775-8664, poste 2249

La demande dans le secteur ontarien de la construction demeurera élevée jusqu’en 2029

Mars 26, 2024

26 mars 2024
En 2023, l’activité a ralenti dans le secteur résidentiel de l’Ontario en raison de la hausse des coûts d’emprunt et de construction. Cependant, le secteur non résidentiel de la province a poursuivi sa croissance constante, et montre peu de signes de ralentissement au moins jusqu’à la fin des années 2020.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2024-2033 pour l’Ontario. On prévoit une croissance solide dans les secteurs résidentiel et non résidentiel jusqu’à la fin de la période de prévision. Le secteur résidentiel devrait enregistrer une croissance stable et vigoureuse en 2025 et par la suite, et le secteur non résidentiel sera dynamisé jusqu’à la fin de la décennie par des travaux sur une longue liste de projets d’envergure.

L’activité dans le secteur résidentiel ontarien a ralenti en 2023 et la tendance devrait se poursuivre en 2024, en raison de la pression exercée par la hausse des taux d’intérêt. Le secteur, et en particulier la construction de logements neufs, devrait renouer avec la croissance entre 2025 et 2028, les salaires et les revenus s’adaptant aux prix, avant de connaître une légère tendance à la baisse jusqu’à la fin de la décennie. Les dépenses de rénovation, quant à elles, devraient croître de manière continue jusqu’en 2033. Ces facteurs mèneront l’emploi dans le secteur résidentiel à un pic en 2028, avant un ralentissement à la fin de la période de prévision.

De son côté, le secteur non résidentiel de la province devrait poursuivre sa tendance de croissance vigoureuse amorcée en 2016 au moins jusqu’en 2029. La croissance continue d’être portée par une longue liste de grands projets dans la plupart des régions, notamment la construction de métros et de systèmes légers sur rail et la remise à neuf de centrales nucléaires dans la Région du Grand Toronto, les systèmes légers sur rail dans les régions de l’Est et du Centre, l’activité minière dans le Nord, et les projets de fabrication de véhicules électriques et de rééquipement d’usines automobiles dans le Sud-Ouest. Ces projets maintiendront des niveaux d’investissement croissants au moins jusqu’en 2027. Ils ralentiront au cours des dernières années de la période de prévision, à mesure que ces projets atteindront leur niveau d’activité maximal et que la demande commencera à s’atténuer.

Pour l’ensemble de la période de prévision, on entrevoit une hausse de l’emploi dans les secteurs de la construction et de l’entretien, qui devrait atteindre un pic en 2028. Par la suite, l’emploi dans le secteur de la construction résidentielle ralentira légèrement, tandis que celui du secteur non résidentiel se maintiendra en grande partie. D’ici 2033, l’emploi dans le secteur résidentiel devrait augmenter de 6 % par rapport aux niveaux de 2023, tandis que l’emploi dans le secteur non résidentiel devrait croître d’un peu plus de 10 %.

Ces prévisions sont fondées sur la demande actuelle et ne tiennent pas compte des initiatives du secteur public visant à résoudre les enjeux d’abordabilité des logements ni de l’augmentation prévue de la demande de modernisation des bâtiments résidentiels, industriels, commerciaux et institutionnels existants découlant de l’électrification de l’économie. Ces deux scénarios sont abordés dans des rapports distincts, qui seront publiés ultérieurement par ConstruForce Canada.

« Le secteur ontarien de la construction et de l’entretien devrait enregistrer une croissance importante jusqu’au milieu de la période de prévision, déclare Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Le plus difficile sera de recruter des travailleurs pour répondre à la demande découlant d’une telle croissance. Comme les secteurs résidentiel et non résidentiel devraient croître jusqu’à la fin des années 2020 et que de nombreux travailleurs du secteur prendront leur retraite, il est possible que de nombreuses professions et de nombreux métiers soient soumis à des conditions tendues. Qui plus est, les possibilités de mobilité interrégionale seront limitées par les niveaux élevés de la demande sur la plupart des marchés régionaux. »

Bien qu’elles soient interreliées, les cinq régions de l’Ontario (le Centre de l’Ontario, l’Est de l’Ontario, la Région du Grand Toronto, le Nord de l’Ontario et le Sud-Ouest de l’Ontario) ont toutes un marché du travail différent et peuvent créer des demandes de main-d’œuvre complémentaires et concurrentes.

Le Centre de l’Ontario a affiché une croissance solide au cours des dernières années, stimulée par l’émigration de la Région du Grand Toronto. Les investissements dans le secteur résidentiel ont baissé en 2023 et devraient continuer sur cette voie en 2024, les taux d’intérêt freinant les dépenses de consommation pour la construction de nouveaux logements et les activités de rénovation résidentielle. Les perspectives prévoient une croissance après 2025, les constructeurs répondant à la demande créée par des niveaux élevés d’immigration. L’investissement dans le secteur non résidentiel atteindra un sommet en 2029 en raison des travaux liés aux systèmes légers sur rail, aux routes, aux autoroutes et aux ponts, ainsi qu’aux grands projets de soins de santé, nombre d’entre eux étant situés à Hamilton. L’emploi dans le secteur de la construction résidentielle (+10 %) et non résidentielle (+13 %) devrait augmenter au cours de la période de prévision.

Le marché de la construction de l’Est de l’Ontario est dominé par une longue liste de projets importants dans les secteurs de la construction d’ouvrages de génie civil et de la construction de bâtiments industriels, commerciaux et institutionnels. Parmi les principaux projets en cours figure la ligne du train léger à Ottawa, des niveaux élevés d’investissement dans les routes, les autoroutes et les ponts, ainsi qu’un vaste éventail de travaux menés par le gouvernement fédéral. Les années à venir devraient voir l’ajout de grands projets hospitaliers à Ottawa et à Kingston, ainsi qu’une activité soutenue dans le domaine des bâtiments de l’administration publique. Le secteur résidentiel s’est éloigné du volume record de mises en chantier enregistré en 2021. Les mises en chantier devraient renouer avec la croissance entre 2025 et 2028, la demande étant la plus forte dans le secteur des unités multifamiliales. L’emploi total dans le secteur de la construction devrait atteindre un sommet en 2028.

Le marché de la construction de la Région du Grand Toronto continue d’être stimulé par une série de grands projets de transport collectif, de remise à neuf de centrales nucléaires, de nouveaux hôpitaux et d’autres projets de restauration de bâtiments gouvernementaux. L’ensemble de ces projets créera des conditions tendues sur le marché du travail pour la plupart des métiers et des professions du secteur non résidentiel de la région. Les perspectives pour le secteur résidentiel de la région voient les niveaux d’investissement diminuer pour la troisième année consécutive en 2024, car les taux d’intérêt élevés freinent la demande de consommation. Le secteur renouera avec la croissance en 2025 et maintiendra une tendance à la hausse jusqu’en 2028. L’emploi dans le secteur de la construction dans la Région du Grand Toronto atteindra un sommet en 2028 et se contractera par la suite. D’ici 2033, l’emploi dans le secteur résidentiel augmentera de 4 % par rapport aux niveaux de 2023, et celui dans le secteur non résidentiel, de 14 %.

Dans le Nord de l’Ontario, le secteur de la construction est fortement influencé par l’exploitation minière et les services publics. L’achèvement de plusieurs grands projets de transport d’électricité en 2023 a entraîné un recul de l’activité dans le secteur non résidentiel. Les perspectives prévoient une autre contraction en 2024 avant que la croissance ne reprenne entre 2025 et 2027 avec le début de projets clés tels que le centre correctionnel de Thunder Bay et l’hôpital de Weeneebayko. Les niveaux d’investissement dans le secteur de la construction résidentielle régionale sont stimulés par les activités de rénovation. Ce segment a atteint un sommet en 2021 et devrait continuer à chuter pendant le reste de la période de prévision en raison d’une croissance plus faible de l’emploi et des revenus. Les activités de construction de nouvelles habitations devraient reprendre un cycle ascendant d’ici 2025, parallèlement à la demande de nouvelles constructions pour tous les types de logements. L’emploi dans le secteur de la construction devrait suivre une tendance à la hausse jusqu’en 2027, avant d’amorcer un cycle à la baisse jusqu’à la fin de la période de prévision.

Dans le Sud-Ouest de l’Ontario, l’activité de construction a été dynamisée par un marché de l’habitation vigoureux au cours des dernières années. Le secteur résidentiel a affiché un recul en 2023 en raison de la hausse des taux d’intérêt, mais devrait renouer avec la croissance entre 2025 et 2028. Le secteur non résidentiel a connu une croissance soutenue depuis 2016 grâce aux travaux en cours sur d’importants projets tels que la remise à neuf de la centrale nucléaire de Bruce Power, la construction du pont international Gordie-Howe et des projets dans le secteur de l’automobile. Les niveaux d’investissement devraient ralentir à court terme avec la conclusion de quelques-uns de ces grands projets. Ils augmenteront à nouveau en 2025 avec le début des travaux de l’usine de batteries pour véhicules électriques de Volkswagen et s’accéléreront fortement en 2026 et 2027 avec le début de la construction de l’hôpital de soins de courte durée de Windsor. L’emploi devrait connaître une forte croissance dans les deux secteurs jusqu’en 2033.

Il sera difficile de répondre à la demande maximale en Ontario en raison de la mobilité interrégionale limitée, car la plupart des marchés de la construction des régions de la province devraient signaler des niveaux élevés de demande à court terme. Le secteur de la construction est également confronté à l’enjeu du vieillissement de la main-d’œuvre. Combiné aux employés créés par la croissance, le départ à la retraite prévu de plus de 89 300 travailleurs, soit 19 % de la main-d’œuvre actuelle, portera les besoins d’embauche du secteur à environ 141 200 travailleurs au cours de la période de prévision.

Tout au long de la période de prévision, le secteur ontarien de la construction devrait embaucher environ 105 700 personnes entrant sur le marché du travail de moins de 30 ans dans la province. Cela laisse un manque à gagner prévu de quelque 35 500 travailleurs qui devront être embauchés dans diverses sources en dehors de la main-d’œuvre actuelle pour répondre à la demande.

Le secteur de la construction continue de chercher à constituer une main-d’œuvre plus diversifiée et plus inclusive. À cette fin, il déploie des efforts pour accroître le recrutement de personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans la main-d’œuvre actuelle de la province, notamment les femmes, les Autochtones et les personnes immigrantes.

En 2023, environ 77 700 femmes travaillaient dans le secteur ontarien de la construction, une hausse de plus de 7 000 par rapport aux niveaux de 2022. Parmi elles, environ 26 % travaillaient directement sur les chantiers. Cependant, en 2023, les femmes représentaient seulement 5 % des 445 300 personnes de métier employées sur les chantiers en Ontario.

La population autochtone est un autre groupe sous-représenté qui présente des occasions de recrutement pour le secteur de la construction de l’Ontario. En 2021, les Autochtones représentaient 3 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province. Ce résultat demeure inchangé par rapport à la part observée en 2016, et est légèrement plus élevé que la part des Autochtones dans l’ensemble de la population active (2,5 %). Étant donné que la population autochtone est celle qui connaît la croissance la plus rapide au Canada et que les travailleurs autochtones semblent disposés à poursuivre une carrière en construction, il pourrait être envisagé d’accroître le recrutement des Autochtones dans le secteur de la construction de la province.

Le secteur de la construction s’est d’ailleurs engagé à recruter des personnes nouvellement arrivées au Canada. Sur la base des tendances actuelles, l’Ontario devrait connaître des niveaux élevés d’immigration au cours de la période de prévision. Les nouveaux arrivants seront donc une source importante de croissance de la main-d’œuvre. En 2022, les nouveaux arrivants formaient 27 % de la main-d’œuvre de la construction, ce qui est nettement plus bas qu’au sein de la main-d’œuvre provinciale globale.

L’augmentation du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux Canadiens aidera le secteur ontarien de la construction à répondre à la plupart de ses besoins futurs en matière de main-d’œuvre. Au sein de la province, la hausse des inscriptions à des programmes d’apprentissage est une tendance positive qui doit se poursuivre pour que le secteur puisse remplacer les travailleurs qui prennent leur retraite et continuer de répondre à la demande croissante de construction.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : communiquer avec Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected] ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province, et a été financé en partie par le gouvernement du Canada par le biais du Programme de solutions pour la main d’œuvre sectorielle.

Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Mark Arsenault
Directeur des opérations et secrétaire-trésorier
Provincial Building and Construction Trades Council of Ontario
647 402-0390

Mike Carter
Directeur général
London & District Construction Association
519 453-5322

Giovanni Cautillo
Président
Ontario General Contractors Association
905 671-3969

Ian Cunningham
Président
Council of Ontario Construction Associations
416 476-4774

John A. DeVries
Président et directeur général
Ottawa Construction Association
613 236-0488, poste 10

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada
403 620-3781

Tony Fanelli
Directeur général
Construction Labour Relations Association of Ontario
647 296-3402

Andrew Pariser
Vice-président
RESCON
416 970-7665

Wayne Peterson
Directeur général
Construction Employers Coordinating Council of Ontario
905 516-6693

À court terme, le secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard fait face à des enjeux de recrutement; les conditions devraient s’améliorer après 2026

Mars 25, 2024

Ottawa, Ontario, le 25 mars 2024.

À l’Île-du-Prince-Édouard, la construction a ralenti quelque peu en 2023, le secteur de la construction résidentielle ayant diminué par rapport au pic d’activité atteint en 2022. Quant à lui, le secteur non résidentiel a poursuivi sa progression stable entamée en 2021. Cependant, malgré ces changements, le marché du travail de la province continue de faire face à des enjeux de recrutement.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2024-2033 pour l’Île-du-Prince-Édouard. Le rapport prévoit une croissance à court terme dans les deux segments du secteur, qui devraient ensuite emprunter des voies différentes. Dans le secteur résidentiel, les niveaux d’investissement devraient augmenter continuellement après 2024 et jusqu’à la fin de la période de prévision. La croissance sera initialement stimulée par la construction de nouveaux logements, puis par les rénovations.

Après un pic en 2024, l’activité dans le secteur non résidentiel devrait ralentir jusqu’en 2029, quelques projets d’envergure devant être achevés. Toutefois, cette tendance doit être interprétée dans son contexte. Le pic de 2024 est beaucoup plus élevé que les précédents pics enregistrés en 2020 et en 2021.

L’emploi total dans le secteur de la construction devrait se contracter légèrement au cours de la période de prévision. Un gain de 13 % au-delà des niveaux de 2023 au chapitre de l’emploi dans le secteur résidentiel est plus que suffisant pour compenser un ralentissement légèrement inférieur à 15 % dans le secteur non résidentiel.

« Bien que le marché du travail de l’Île-du-Prince-Édouard soit tendu à l’approche de la période de prévision, il devrait retrouver un équilibre dans un avenir proche, ce qui apportera un répit positif au sein du secteur, explique Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Les efforts d’embauche et de formation du secteur de la construction portent leurs fruits. Cependant, ces activités doivent être maintenues à l’échelle locale pour assurer la pérennité de la main-d’œuvre. »

Dans la province, le secteur de la construction devra embaucher 110 travailleurs supplémentaires jusqu’à la fin de 2033. La demande est principalement attribuable au départ à la retraite prévu de 1 570 travailleurs (23 % de la main-d’œuvre actuelle) d’ici 2033 et à une légère contraction prévue de la main-d’œuvre globale. La majeure partie de cet écart sera compensé par le recrutement, au sein de la population locale, de 1 440 personnes de moins de 30 ans entrant sur le marché du travail.

Ces prévisions sont fondées sur la demande actuelle et ne tiennent pas compte des initiatives du secteur public visant à résoudre les enjeux d’abordabilité des logements ni de l’augmentation prévue de la demande de modernisation des bâtiments résidentiels, industriels, commerciaux et institutionnels existants découlant de l’électrification de l’économie. Ces deux scénarios sont abordés dans des rapports distincts, qui seront publiés ultérieurement par ConstruForce Canada.

« Dans le secteur de la construction, il faut des années pour former des travailleurs qualifiés, qui doivent souvent participer à un programme provincial d’apprentissage, souligne Sam Sanderson, directeur général de la Construction Association of Prince Edward Island. Les inscriptions dans les sept programmes de formation en construction les plus importants de la province ont atteint un niveau record en 2022. Nous espérons que nombre de ces personnes termineront leur programme d’apprentissage. »

Le secteur de la construction continue de chercher à constituer une main-d’œuvre plus diversifiée et plus inclusive. À cette fin, il déploie des efforts pour accroître le recrutement de personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans la main-d’œuvre actuelle de la province, notamment les femmes, les Autochtones et les personnes immigrantes.

En 2023, le secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard comptait environ 550 femmes. Parmi ces travailleuses, 48 % travaillaient directement sur les chantiers. En 2023, les femmes représentaient seulement 4 % des 6 500 personnes de métier employées à l’Île-du-Prince-Édouard.

La population autochtone est un autre groupe sous-représenté qui présente des occasions de recrutement pour le secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard. En 2021, les Autochtones représentaient environ 3 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province. Cela représente plus du double de la proportion enregistrée en 2016. Cette part est également plus élevée que celle des Autochtones dans l’ensemble de la population active. Étant donné que la population autochtone est celle qui connaît la croissance la plus rapide au Canada et que les travailleurs autochtones semblent disposés à poursuivre une carrière en construction, il pourrait être envisagé d’accroître le recrutement des Autochtones dans le secteur de la construction de la province.

Le secteur de la construction pourrait également faire appel à de nouveaux arrivants au cours de la prochaine décennie afin de répondre aux besoins en main-d’œuvre anticipés. Sur la base des tendances actuelles, l’Île-du-Prince-Édouard devrait connaître des niveaux élevés d’immigration au cours de la période de prévision. Les nouveaux arrivants constitueront donc un élément clé de la main-d’œuvre du secteur. En 2022, les nouveaux arrivants représentaient 4 % de la main-d’œuvre totale du secteur de la construction de la province. Ce pourcentage est inférieur à la proportion de 10 % dans l’ensemble de la main-d’œuvre de la province.

L’augmentation du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux Canadiens pourrait aider le secteur de la construction de l’Île-du-Prince-Édouard à répondre à ses besoins futurs en matière de main-d’œuvre.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : communiquer avec Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected] ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province, et a été financé en partie par le gouvernement du Canada par le biais du Programme de solutions pour la main d’œuvre sectorielle.

Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Sam Sanderson
Directeur général
Construction Association of Prince Edward Island
902 628-5421

De grands projets entraîneront une croissance du secteur de la construction à Terre-Neuve-et-Labrador jusqu’en 2033, mais pourraient exacerber les pénuries de main-d’œuvre

Mars 25, 2024

Ottawa, Ontario, le 25 mars 2024.

L’activité de construction et d’entretien à Terre-Neuve-et-Labrador a légèrement augmenté en 2023, une hausse des investissements dans la construction non résidentielle ayant plus que compensé un léger ralentissement dans le secteur de la construction résidentielle de la province. Le secteur non résidentiel a bénéficié d’une série de projets de construction d’ouvrages de génie civil et d’une forte activité de construction de bâtiments industriels, commerciaux et institutionnels.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2024-2033 pour Terre-Neuve-et-Labrador. Les perspectives prévoient un ralentissement modéré de la croissance dans le secteur résidentiel, tandis que l’activité dans le secteur non résidentiel augmentera pendant la majeure partie de la décennie. Le début des travaux dans le cadre du projet de Bay du Nord en 2028 stimulera l’activité jusqu’à la fin de la période de prévision.

La combinaison de ces facteurs permettra à l’emploi dans le secteur non résidentiel d’atteindre un sommet situé à 10 % au-dessus des niveaux de 2023 d’ici 2031. Sur la base des activités de projet connues, cette hausse sera suivie d’un léger déclin. D’ici 2033, ces facteurs feront augmenter l’emploi global de 7 % par rapport aux niveaux de 2023. L’emploi résidentiel, quant à lui, se maintiendra en grande partie aux niveaux de 2023 jusqu’à ce qu’il se contracte vers la fin de la période de prévision. En 2033, l’emploi aura diminué de 9 % par rapport aux niveaux de 2023.

« Le secteur de la construction et de l’entretien de Terre-Neuve-et-Labrador est bien placé pour résister aux ralentissements qui pourraient découler de la hausse des taux d’intérêt et du ralentissement de l’économie mondiale à court terme, estime Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Le marché de l’habitation de la province devrait poursuivre sa croissance étant donné son abordabilité relative, et l’activité dans le secteur non résidentiel devrait atteindre un sommet en raison des travaux de la plateforme de forage en mer de West White Rose et du démarrage prévu du projet Bay du Nord d’Equinor. »

Le vieillissement de la main-d’œuvre pourrait représenter un défi de taille pour le secteur de la construction de la province. On estime que 5 900 travailleurs (28 % de la main-d’œuvre de 2023) devraient prendre leur retraite d’ici 2033. Au cours de la même période, l’industrie devrait recruter 4 000 nouveaux travailleurs locaux de 30 ans ou moins. À moins que le recrutement prévu n’augmente, le secteur pourrait connaître un déficit de 2 400 travailleurs d’ici 2033.

Notez que cette analyse est fondée sur la demande actuelle et ne tient pas compte des initiatives du secteur public visant à résoudre les enjeux d’abordabilité des logements ni de l’augmentation prévue de la demande de modernisation des immeubles résidentiels, industriels, commerciaux et institutionnels existants découlant de l’électrification de l’économie. Ces deux scénarios sont abordés dans des rapports distincts, qui seront publiés ultérieurement par ConstruForce Canada.

« Le secteur de la construction de Terre-Neuve-et-Labrador devrait connaître une croissance de la production au cours de la période de prévision de ConstruForce Canada grâce à un certain nombre de projets, indique Terry French, président de la Construction Labour Relations Association of Newfoundland and Labrador. À l’avenir, le secteur devra poursuivre ses efforts de recrutement afin de combler les lacunes créées par la croissance et les départs à la retraite. »

Dans le secteur de la construction, il faut des années pour former des travailleurs qualifiés, qui doivent souvent participer à un programme provincial d’apprentissage.

Avant la pandémie de COVID-19, les nouvelles inscriptions dans les 11 principaux programmes de formation aux métiers de la construction étaient en baisse. Moins de nouvelles personnes de métier entraient donc sur le marché du travail par rapport aux niveaux observés au cours de la dernière décennie. Suivant cette tendance, les achèvements ont également baissé en 2020, bien qu’à un rythme plus lent. Comme les nouvelles inscriptions diminuent plus rapidement que l’emploi dans les métiers, le nombre de personnes de métier nouvellement certifiées risque d’être insuffisant pour répondre aux besoins en main-d’œuvre à long terme.

« Le secteur de la construction continue de chercher à constituer une main-d’œuvre plus diversifiée et plus inclusive. À cette fin, il déploie des efforts pour accroître le recrutement et la formation des jeunes, des femmes, des Autochtones et des membres d’autres groupes traditionnellement sous-représentés dans les métiers du secteur de la construction. L’augmentation du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux arrivants aidera grandement le secteur de la construction de Terre-Neuve-et-Labrador à répondre à ses besoins futurs en matière de main-d’œuvre », souligne Darin King, directeur général de Building Trades of Newfoundland and Labrador.

En 2023, le secteur de la construction de Terre-Neuve-et-Labrador comptait environ 2 710 femmes. Parmi ces travailleuses, 29 % travaillaient directement sur les chantiers. Des 16 900 personnes de métier employées au sein du secteur, les femmes représentaient 5 %.

La population autochtone présente elle aussi des occasions de recrutement pour le secteur de la construction de Terre-Neuve-et-Labrador. En 2021, les Autochtones représentaient environ 9 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province. Ce chiffre est resté inchangé par rapport à 2016 et représente la part des Autochtones dans l’ensemble de la population active. Étant donné que la population autochtone est celle qui connaît la croissance la plus rapide au Canada et que les travailleurs autochtones semblent disposés à poursuivre une carrière en construction, il se peut que le secteur doive consacrer davantage d’efforts à l’augmentation du recrutement des Autochtones.

Le secteur de la construction s’est d’ailleurs engagé à recruter des personnes nouvellement arrivées au Canada. Sur la base des tendances actuelles, la province devrait connaître des niveaux élevés d’immigration au cours de la période de prévision. Les nouveaux arrivants constitueront donc un élément clé de la main-d’œuvre du secteur. En 2022, les nouveaux arrivants représentaient environ 1 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province. Ce pourcentage est nettement inférieur à la part des nouveaux arrivants au sein de la main-d’œuvre provinciale globale, qui se situe à 6 %.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : communiquer avec Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected] ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province, et a été financé en partie par le gouvernement du Canada par le biais du Programme de solutions pour la main d’œuvre sectorielle.

Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Terry French
Président
Construction Labour Relations Association of Newfoundland and Labrador
709 753-5770

Darin King
Directeur général
Trades NL: Building Trades of Newfoundland and Labrador
709 726-4560

Le marché du travail de la Nouvelle-Écosse devrait demeurer tendu à court terme

Mars 25, 2024

Ottawa, Ontario, le 25 mars 2024.

Les activités de construction et d’entretien en Nouvelle-Écosse ont enregistré un léger ralentissement en 2023, un autre gain dans la construction non résidentielle ayant été contrebalancé par une perte plus importante dans les activités du secteur résidentiel. La hausse des taux d’intérêt a refroidi la demande de nouveaux logements dans la province depuis le pic des niveaux d’investissement atteint en 2022. En parallèle, l’activité dans le secteur non résidentiel continue d’être soutenue par une solide croissance dans la construction d’ouvrages de génie civil et de bâtiments industriels, commerciaux et institutionnels.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2024-2033 pour la Nouvelle-Écosse. Selon les prévisions, la construction résidentielle devrait renouer avec la croissance après 2024 à mesure que les taux d’intérêt se stabilisent. Elle devrait poursuivre sa croissance jusqu’à la fin de la période de prévision. L’activité dans le secteur non résidentiel, quant à elle, devrait atteindre un pic en 2025 avant de ralentir jusqu’en 2030, les grands projets faisant actuellement l’objet d’un suivi prenant fin.

L’emploi devrait augmenter tout au long de la période de prévision, l’emploi dans le secteur résidentiel augmentant de 2 % par rapport aux niveaux de 2023 d’ici 2033 et l’emploi dans le secteur non résidentiel grimpant de 8 %.

« Dans le secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse, le défi sera d’établir un équilibre entre la croissance de la population active et les demandes prévues d’emploi à court terme. Cette situation est d’autant plus préoccupante compte tenu du nombre croissant de départs à la retraite et de la concurrence exercée par d’autres secteurs pour attirer une part de plus en plus faible de jeunes travailleurs, explique Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Jusqu’à la fin de 2025, la demande sera élevée pour un certain nombre de métiers et de professions dans les secteurs résidentiel et non résidentiel. Les conditions devraient retourner à la normale par la suite. »

D’après les prévisions de ConstruForce Canada, pas moins de 8 200 travailleurs (22 % de la main-d’œuvre actuelle) du secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse devraient prendre leur retraite d’ici 2033. Avec la hausse prévue des besoins d’emploi, le secteur devra recruter jusqu’à 10 600 travailleurs d’ici 2033.

Ces prévisions sont fondées sur la demande actuelle et ne tiennent pas compte des initiatives du secteur public visant à résoudre les enjeux d’abordabilité des logements ni de l’augmentation prévue de la demande de modernisation des bâtiments résidentiels, industriels, commerciaux et institutionnels existants découlant de l’électrification de l’économie. Ces deux scénarios sont abordés dans des rapports distincts, qui seront publiés ultérieurement par ConstruForce Canada.

Au cours de la même période, l’industrie devrait recruter 7 400 nouveaux travailleurs de 30 ans ou moins au sein de la population locale, laissant un manque à gagner prévu de 3 200 travailleurs qui devra être comblé à partir de diverses sources en dehors de la main-d’œuvre actuelle.

« La formation de personnes de métier qualifiées prend des années et passe souvent par des programmes provinciaux d’apprentissage, mais la hausse récente des inscriptions et des niveaux d’achèvement de ces programmes sont une étape positive qui devrait aider à répondre aux besoins de main-d’œuvre futurs du secteur de la construction de la province », souligne Duncan Williams, président et chef de la direction de la Construction Association of Nova Scotia.

En 2023, environ 4 600 femmes travaillaient dans le secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse, une hausse de 450 par rapport à 2022. Parmi ces travailleuses, 35 % travaillaient directement sur les chantiers. Cependant, les femmes représentaient seulement 5 % des 34 600 personnes de métier employées au sein du secteur de la construction de la province.

La population autochtone est un autre groupe sous-représenté qui présente des occasions de recrutement pour le secteur de la construction de la Nouvelle-Écosse. En 2021, les Autochtones représentaient environ 5 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province, soit environ la même proportion que pour la main-d’œuvre provinciale totale. Étant donné que la population autochtone est celle qui connaît la croissance la plus rapide au Canada et que les travailleurs autochtones semblent disposés à poursuivre une carrière en construction, il pourrait être envisagé d’accroître le recrutement des Autochtones dans le secteur de la construction de la province.

Le secteur de la construction s’est d’ailleurs engagé à recruter des personnes nouvellement arrivées au Canada. Sur la base des tendances actuelles, la Nouvelle-Écosse devrait connaître des niveaux élevés d’immigration au cours de la période de prévision. Les nouveaux arrivants constitueront donc un élément clé de la main-d’œuvre du secteur. Bien que la proportion des nouveaux arrivants dans la main-d’œuvre de la province ait presque doublé au cours des dix dernières années, passant de 5 % en 2012 à 9 % en 2022, ces derniers ne représentent que 4 % de l’ensemble de la main-d’œuvre dans le secteur de la construction.

« En Nouvelle-Écosse, le secteur de la construction s’est engagé à constituer une main-d’œuvre plus diversifiée et plus inclusive. Pour répondre aux besoins futurs du marché du travail, nous recrutons activement des membres de groupes sous-représentés, y compris des femmes, des Autochtones, des membres des communautés noires en Nouvelle-Écosse, des personnes handicapées et des nouveaux arrivants.  Nous réalisons des progrès constants, et nos efforts initiaux montrent des signes encourageants », déclare Trent Soholt, directeur général du Nova Scotia Construction Sector Council.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : communiquer avec Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected] ou par téléphone, au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province, et a été financé en partie par le gouvernement du Canada par le biais du Programme de solutions pour la main d’œuvre sectorielle.

Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Trent Soholt
Directeur général
Nova Scotia Construction Sector Council – ICI 
902 832-4761

Duncan Williams
Président et chef de la direction
Construction Association of Nova Scotia
902 468-2267

Le secteur de la construction du Nouveau-Brunswick connaîtra une forte croissance de la production après 2027 et devra composer avec le remplacement des retraités

Mars 25, 2024

Ottawa, Ontario, le 25 mars 2024.

Le secteur de la construction du Nouveau-Brunswick a enregistré une augmentation globale de l’activité en 2023, la croissance dans le secteur non résidentiel ayant suffi à contrebalancer un léger ralentissement dans le secteur résidentiel. Des perspectives plus modérées sont attendues pour ces deux segments jusqu’en 2026, avant que les années suivantes ne soient marquées par de fortes avancées.

ConstruForce Canada a publié aujourd’hui son rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2024-2033 pour le Nouveau-Brunswick. Les perspectives indiquent une forte reprise du secteur non résidentiel de la province après 2027, coïncidant avec le début du remplacement de la centrale hydroélectrique de Mactaquac et de plusieurs projets dans le secteur des soins de santé. Le secteur résidentiel de la province, quant à lui, devrait renouer avec la croissance entre 2025 et 2029, à mesure que les taux d’intérêt se stabiliseront et que la demande de nouveaux logements augmentera.

L’emploi dans le secteur de la construction devrait connaître une croissance tout au long de la période de prévision, le secteur résidentiel progressant pratiquement chaque année après 2024 et atteignant un sommet de 8 % par rapport aux niveaux de 2023 d’ici 2033. L’emploi dans le secteur non résidentiel devrait suivre une évolution similaire, augmentant de façon constante après 2026 et dépassant de 10 % les niveaux de 2023 d’ici 2033.

« La main-d’œuvre du Nouveau-Brunswick sort d’une période où les conditions du marché étaient difficiles, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Ces pressions devraient s’atténuer et revenir à la normale dans le secteur résidentiel, mais certains métiers et certaines professions du secteur non résidentiel pourraient continuer à subir des pressions jusqu’en 2028. Au cours de la période de prévision, le défi du secteur consistera à remplacer les travailleurs retraités dans un contexte de vieillissement de la population provinciale. »

En raison de la hausse de la demande, la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province devra augmenter de 3 100 travailleurs au cours de la décennie. Au cours de la même période, le départ à la retraite prévu de 6 100 travailleurs, soit 21 % de la main-d’œuvre en 2023, portera les besoins globaux en matière d’embauche à 9 200 travailleurs. Ce défi pourrait être encore plus grand en raison de la diminution du nombre de personnes entrant sur le marché du travail, du fait du ralentissement de la croissance démographique et de la baisse du nombre de jeunes disponibles.

Ces prévisions sont fondées sur la demande actuelle et ne tiennent pas compte des initiatives du secteur public visant à résoudre les enjeux d’abordabilité des logements ni de l’augmentation prévue de la demande de modernisation des bâtiments résidentiels, industriels, commerciaux et institutionnels existants découlant de l’électrification de l’économie. Ces deux scénarios sont abordés dans des rapports distincts, qui seront publiés ultérieurement par ConstruForce Canada.

Le besoin d’embauche du secteur pourrait être partiellement satisfait par le recrutement de 6 000 travailleurs de moins de 30 ans au sein de la population locale. Toutefois, d’après l’analyse actuelle, un déficit d’environ 3 200 travailleurs pourrait apparaître.

Dans le secteur de la construction, il faut des années pour former des travailleurs qualifiés, qui doivent souvent participer à un programme provincial d’apprentissage. Bien que les inscriptions dans les 16 principaux programmes de formation professionnelle aient diminué d’un pourcentage plus élevé que l’emploi global dans les métiers, les efforts de la province visant à recruter de nouveaux travailleurs pourraient porter leurs fruits. Les inscriptions ont fortement rebondi en 2022, affichant des niveaux records ou quasi records dans plusieurs programmes. Cependant, les achèvements n’ont toujours pas retrouvé leurs niveaux d’avant la pandémie.

« Le secteur de la construction continue de chercher à constituer une main-d’œuvre plus diversifiée et plus inclusive. À cette fin, notre association mène un certain nombre d’initiatives visant à améliorer le recrutement de jeunes travailleurs traditionnellement sous-représentés dans le secteur de la construction de la province, notamment les femmes et les Autochtones, en particulier un projet d’envergure ayant pour but de trouver des moyens novateurs d’aider les nouveaux arrivants à intégrer le secteur de la construction du Nouveau-Brunswick, indique John Ryan Morrison, directeur exécutif de l’Association de la construction du Nouveau-Brunswick. »

En 2023, le secteur de la construction du Nouveau-Brunswick comptait environ 3 200 femmes. Ce chiffre est supérieur d'environ 400 travailleurs à celui de 2022. Parmi ces travailleuses, 27 % travaillaient directement sur les chantiers, tandis que les autres travaillaient hors chantier et occupaient principalement des emplois liés à l’administration et à la gestion. Des 26 100 personnes de métier employées au sein du secteur, les femmes ne représentent que 3 %.

La population autochtone est un autre groupe sous-représenté qui présente des occasions de recrutement pour le secteur de la construction du Nouveau-Brunswick. En 2021, les Autochtones représentaient environ 3,7 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction de la province, soit une légère hausse par rapport à 2016. Étant donné que la population autochtone est celle qui connaît la croissance la plus rapide au Canada et que les travailleurs autochtones semblent disposés à poursuivre une carrière en construction, il pourrait être envisagé d’accroître le recrutement des Autochtones dans le secteur de la construction de la province.

Le secteur pourrait également faire appel à de nouveaux arrivants au cours de la prochaine décennie afin de répondre aux besoins en main-d’œuvre anticipés. Sur la base des tendances actuelles, la province devrait connaître des niveaux élevés d’immigration au cours de la période de prévision. Les nouveaux arrivants constitueront donc un élément clé de la main-d’œuvre du secteur. En 2022, les nouveaux arrivants représentaient 5 % de la main-d’œuvre du secteur de la construction du Nouveau-Brunswick. Ce pourcentage est nettement inférieur à leur proportion dans l’ensemble de la main-d’œuvre.

« Compte tenu de l’augmentation des départs à la retraite au sein de la main-d’œuvre actuelle du secteur de la construction du Nouveau-Brunswick, il est impératif d’augmenter le taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux arrivants au Canada pour que le secteur soit en mesure de répondre à ses besoins futurs, » estime Tom McGinn, directeur général de l’Association des constructeurs de routes et de la construction lourde du Nouveau-Brunswick.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. Elle a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l’entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d’œuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l’offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d’un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l’accroissement des compétences et de la productivité de la main-d’œuvre, l’amélioration des modalités de formation, l’offre d’outils relatifs aux ressources humaines aidant à l’adoption de pratiques exemplaires ainsi que d’autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, à [email protected] ou au 613 569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l’entretien de la province, et a été financé en partie par le gouvernement du Canada par le biais du Programme de solutions pour la main d’œuvre sectorielle.

Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Tom McGinn
Directeur général
Association des constructeurs de routes et de la construction lourde du Nouveau-Brunswick
506 454-5079

John Ryan Morrison
Directeur général
Association de la construction du Nouveau-Brunswick
506 459-5770

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